Par Friends of Freedom and Justice
La manifestation d’hier vendredi 19, organisée par le Comité populaire contre le mur, a eu lieu en solidarité avec les lieux saints à Jérusalem et contre la décision de l’armée israélienne de déclarer Bil’in « zone militaire fermée ». Comme d’habitude, plusieurs personnes ont été asphyxiées par l’inhalation des gaz.
La manifestation d’hier vendredi 19, organisée par le Comité populaire contre le mur, a eu lieu en solidarité avec les lieux saints à Jérusalem et contre la décision de l’armée israélienne de déclarer Bil’in « zone militaire fermée ». Comme d’habitude, plusieurs personnes ont été asphyxiées par l’inhalation des gaz.
La marche est partie du village après la prière du vendredi et une centaine de Palestiniens, d’activistes internationaux et israéliens ont traversé le village vers le site du mur.
La manifestation était un défi à l’ordre militaire qui a déclaré tout le secteur « zone militaire fermée » et qui menace d’arrestation toute personne extérieure au village.
Des membres du Comité national contre le mur et les colonies ont répondu à l’appel du Comité populaire et se sont joints à la manifestation, en solidarité avec la population de Bil’in.
Les participants voulaient montrer leur mépris devant l’arrogance de l’occupant et au monde que la résistance contre l’occupation continuera, en dépit des menaces de l’armée israélienne.
La marche a continué jusqu’au mur, où les participants ont fait retentir des chants nationaux en soutien à Jérusalem et aux lieux saints. Le drapeau palestinien a été brandi comme symbole de l’unité nationale.
Lorsque la marche est arrivée à la grille, des morceaux du mur d’apartheid ont été mis à terre. Les manifestants ont alors reçu une pluie de gaz lacrymogènes et de balles caoutchouc-acier avant que l’armée ne tente d’envahir le village. Cette tentative a été contrée avec succès par les protestataires.