La Grèce a indiqué enquêterait sur des  accusations de brutalités contre des Grecs qui se trouvaient à bord de  la flottille humanitaire pro-palestinienne prise d'assaut par les forces  israéliennes.
"Des Grecs affirment qu'ils ont été mal traités.  Notre cellule de crise va contacter tous nos ressortissants qui se  trouvaient à bord pour enquêter sur ces accusations", a affirmé le  porte-parole du ministère des Affaires Etrangères, Grigoris  Delavekouras.
Il a par ailleurs relevé que la  "communauté internationale veut une enquête approfondie" sur les  circonstances de l'assaut des forces israéliennes contre la flottille,  qui a fait au moins neuf morts lundi.
Reprenant des  accusations lancées par des activistes rapatriés mardi, un autre  militant, Vangelis Pissias, rentré jeudi à l'aube, a affirmé avoir été  sévèrement battu à son arrivée dans le port d'Ashdod, quand il a refusé  de donner ses empreintes digitales.
"Ils m'ont jeté à  terre, menotté et piétiné. Ils devaient être une quinzaine (...) le pire  est quand ils m'ont cloué à plat ventre et m'ont piétiné (...) j'ai  fini par perdre conscience", a affirmé à l'Agence de presse grecque  (Ana) ce militant quinquagénaire, qui faisait partie de la première  flottille à avoir brisé le blocus de Gaza en 2008.
Un  médecin d'origine palestinienne, Khaled Kabani, a pour sa part affirmé  avoir été battu à l'aéroport d'Israël peu avant son départ: "des  policiers et soldats m'ont jeté par terre et frappé. Ils m'ont cassé un  doigt, ils tapaient sans cesse à la tête et sur la nuque", a-t-il  indiqué à l'Ana.
Vendredi matin, une quarantaine de  militants de gauche ont symboliquement occupé le siège d'une société  israélienne dans le centre d'Athènes, déployant sur le balcon une  banderole proclamant "L'Etat d'Israël assassine" avant de quitter les  lieux dans le calme.
Des milliers de personnes ont  participé cette semaine à diverses manifestations protestant contre  l'assaut israélien. 
( AFP)
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