Les services de sécurité palestiniens en Cisjordanie ont intensifié leurs convocations des journalistes et leur ciblage des partisans et des membres du Hamas, sachant que ces convocations ont aussi affecté des captifs libérés des prisons de l'occupation sioniste.
Des témoins ont rapporté que le service de la sécurité préventive à Ramallah, dans le centre de la Cisjordanie, a récemment convoqué des dizaines de personnes pour les interroger au siège du dispositif au nord de Ramallah.
Des sources ont déclaré à "Quds Press" que les convocations ont concerné l'écrivain et analyste politique Mohamed Adib al-Kik (31 ans), et le journaliste Moussab Said (24 ans), qui sont d'anciens prisonniers.
De son coté, le journaliste al-Kik a déclaré que la sécurité préventive a perquisitionné son appartement dans le village d'Abou Qash au nord de Ramallah, lundi soir (1-12), et lui ont remis un appel pour une entrevue mardi matin (2-12).
"Les éléments se sont identifiés comme des services de la sécurité préventive. Ils ont perquisitionné ma maison et m’ont remis un communiqué m’appelant à me présenter à une entrevue à dix heures du matin."a-t-il ajouté.
Al-Kik a dénoncé la poursuite des arrestations politiques et des convocations dans le but de maintenir un climat d'intimidation au moment où Al-Aqsa est exposé aux pires abus commis par les forces d'occupation sionistes.
Il s'est ensuite interrogé sur le rôle du chef de gouvernement de consensus national Rami Hamdallah concernant les violations commises par des dispositifs supposés protéger les citoyens, soulignant la grande contradiction entre le consensus et les arrestations politiques qui ont été interdites par l'accord de réconciliation nationale.
Le mouvement du Hamas a appelé le gouvernement de réconciliation à assumer ses responsabilités à l'égard des violations commises par les forces de sécurité, chargeant l'Autorité palestinienne et le Fatah responsables des implications de ce qui se passe.