Dans une interview télévisée sur la chaîne satellitaire égyptienne Dream2, le ministre égyptien des Affaires étrangères Nabil alArabie a non seulement souligné que "l’Egypte, réanimée par un nouvel esprit, compte retrouver son rôle régional et international", aussi que" le fait d’avoir signer un accord de paix avec Israël n’implique pas nécessairement des relations privilégiées et exclusives avec lui" !
AlArabie a ajouté :" la politique étrangère égyptienne s’est limitée ces dernières années à de simples réactions envers ce qui se passe, et ce faute d’une vision entière, aussi parce que le conseil de sécurité nationale n’avait pas une vision claire sur les décisions qu’il fallait prendre, ce qui a entraîné la prise de décisions improvisées et aléatoires", soulignant que" la position égyptienne envers la guerre de Gaza était une honte, la participation de l'Égypte au siège des civils est inacceptable voire elle est égale à des crimes de guerre ".
AlArabie a ajouté :" la politique étrangère égyptienne s’est limitée ces dernières années à de simples réactions envers ce qui se passe, et ce faute d’une vision entière, aussi parce que le conseil de sécurité nationale n’avait pas une vision claire sur les décisions qu’il fallait prendre, ce qui a entraîné la prise de décisions improvisées et aléatoires", soulignant que" la position égyptienne envers la guerre de Gaza était une honte, la participation de l'Égypte au siège des civils est inacceptable voire elle est égale à des crimes de guerre ".
Pour ce qui est des relations égypto-israéliennes, alArabie a regretté la confusion qui s’est établie dans le monde arabe sur la nature de ces relations, estimant que "la signature d’un accorde paix entre l'Egypte et Israël a crée l'impression chez certains qu’il fallait traiter avec lui de façon privilégiée et exceptionnelle. "
Et de réitérer : "l'Iran a le droit de jouer un rôle correspondant à son statut tout comme la Turquie," appelant à "ne pas considérer l’Iran comme un Etat ennemi, d\'autant plus que beaucoup d'Egyptiens ne savent pas que l'Egypte a un ambassadeur en Iran et que l\'Iran dispose également d\'un représentant semblable au Caire. Les délégations entre les deux pays ne se sont pas arrêtées, de plus les relations tendues entre les deux pays sont le résultat d’un manque de confiance mutuelle entre les parties" !
Et de conclure : "les comparaisons faites entre la menace iranienne et la menace israélienne sur l’Egypte sont futiles, car tant qu'il n'y a pas d'état de guerre avec l'un des deux, il faut traiter avec chacun normalement" !