[ 03/04/2011 - 09:00 ] |
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Agences Le rapport Goldstone qui dirigeait une commission onusienne avait estimé que l'occupation israélienne avait commis de crimes de guerre contre la population de la bande de Gaza. Dans un article publié par le Washington Post, le juge Goldstone, auteur d'un rapport de l'ONU sur des crimes de guerre lors de l'agression de l'occupation israélienne «Plomb Durçi» à Gaza du 27 décembre 2008 au 18 janvier 2009, écrit samedi que son rapport aurait été «un document différent» aujourd'hui. «On en sait bien davantage aujourd'hui sur ce qu'il s'est passé pendant la guerre de Gaza que lorsque je présidais la commission d'enquête», explique le magistrat dans une tribune du quotidien. «Bien qu'Israël ne nie pas, depuis la publication de notre rapport, la perte tragique de vies civiles, je regrette que notre commission d'enquête n'ait pas eu accès aux preuves sur les circonstances dans lesquelles nous estimons que des civils ont été visés à Gaza», confesse Goldstone. «Cela aurait probablement modifié nos conclusions sur l'intentionnalité des crimes et l'existence de crimes de guerre», ajoute-t-il, tout en attaquant le Hamas concernant le lancement des roquettes. Richard Goldstone se dit malgré tout préoccupé par le fait que «peu d'enquêtes israéliennes ont été conclues» et qu'elles auraient dû être rendues publiques. En dépit de la suavagerie des forces armées occupantes israéliennes et leur offensive très sanglante au sein de la population civile Gazaouite, tuant au moins 1400 morts palestiniens, dont une majorité d'enfants et de femmes, selon des sources officielles palestiniennes, Goldstone vient actuellement à changer d'opinion en faveur de la barbarie israélienne et du viol des normes judiciares concrètres, par sa commission elle-même. Le juge Goldstone avait recommandé la saisine de la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye si les autorités israéliennes et palestiniennes refusaient d'ouvrir des enquêtes crédibles afin de punir les coupables. En réagissant aux nouvelles allégations du juge de race juive, le ministre de la guerre Ehud Barak a pour sa part affirmé dans un communiqué qu'il serait bon que Goldstone ne «se contente pas de publier un article, mais qu'il publie ses conclusions actuelles pour la communauté internationale». Depuis la parution du rapport Goldstone fin 2009, les autorités occupantes israéliennes, qui avaient refusé de collaborer avec l'enquête de l'ONU, se sont déchaînées contre le juge sud-africain, accusé de faire le jeu du Hamas à Gaza, aprés leur avoir accusées de viol des lois de la guerre et portant atteinte au droit international. En outre, le premier ministre sioniste Benjamin Netanyahou a appelé samedi l'ONU, après ces allégations "Goldstonistes!!", à «annuler immédiatement» le rapport Goldstone sur l'offensive de son entité sioniste contre la bande de Gaza fin 2008. «J'appelle l'ONU à annuler immédiatement le rapport Goldstone. Il faut jeter ce rapport dans les poubelles de l'Histoire», a affirmé Netanyahu lors d'une brève allocution à la télévision hébreu. Des analystes, des observateurs et des juristes ont fortement critiqué les récentes allégations de Goldstone, les qualifiant une vraie atteinte aux normes juridiques et droit international, ainsi une violation à la justice, considérant que ces allégations sont intervenues suite à de forte pressions du gouvernement de l'entité sioniste sur l'Onu et sur le juge Goldstone lui-même en crainte de rendre justice aux victimes des familles palestiniennes Gazaouites. |