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La Syrie a critiqué la décision prise par le  comité de suivi de l’Initiative de paix arabe au sein de la Ligue arabe  en faveur d’une reprise des négociations indirectes entre Palestiniens  et Israéliens pour une durée de 4 mois. Sachant qu’elles sont suspendues  depuis près d’un an, en raison de la poursuite des activités de  colonisation dans les territoires palestiniens de1967, notamment à  Jérusalem AlQuds, selon l'Autorité palestinienne.
 Selon le chef  de la diplomatie syrienne Walid AlMouallem qui s’est abstenu de ce  rendre au Caire pour se prononcer sur cette mesure, ce comité ne devrait  pas avoir pour mission d’accorder une couverture aux décisions  palestiniennes. 
 «  La décision d’aller vers des négociations  directes ou indirectes revient exclusivement aux Palestiniens » a  rétorqué AlMouallem, indiquant que cette décision n’a pas obtenu  l’unanimité des membres du comité de suivi. Ce dernier s’était réuni en  présence du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas et du  chef de la Ligue arabe Amr Moussa. 
 Il regroupe, outre l'Autorité  palestinienne, la Jordanie, l'Egypte, le Bahreïn, la Tunisie, l'Algérie,  l'Arabie saoudite, la Syrie, le Soudan, le Qatar, le Liban, le Maroc,  le Yémen, les Emirats arabes unis, Oman et le Koweït. Tous les pays  étaient représentés par leur chef de la diplomatie à l'exception de la  Syrie. 
 A noter qu’à travers cette décision, les Israéliens  qui insistaient sur une reprise des pourparlers  sans condition  préalables, ont eu gain de cause. D’ailleurs, ils n’ont pas tardé à s’en  féliciter. 
 Après avoir refusé pendant un an de les rencontrer, le  chef de l’autorité palestinienne Mahmoud Abbas a fini par charger ce  comité de la Ligue arabe de prendre la décision à sa place, dans une  sorte de fuite à l’avant. 
http://www.almanar.com.lb/NewsSite/NewsDetails.aspx?id=127368&language=fr