Le Hamas acceptera un cessez-le-feu si Israël cesse ses bombardements
 sur la bande de Gaza, libère des prisonniers et lève le blocus de 
l'enclave palestinienne, a affirmé lundi le mouvement islamiste, 
précisant qu'il était "trop tôt" pour évoquer une trêve.
"Tout cessez-le-feu doit se baser sur les conditions que nous avons 
mises en avant. Rien de moins ne sera accepté", a déclaré à l'AFP 
Mouchir al-Masri, un député et porte-parole du Hamas à Gaza. Mais "il 
est trop tôt pour parler de cessez-le-feu au regard des crimes et des 
massacres commis par les Israéliens contre notre peuple", a aussitôt 
ajouté M. al-Masri.
Pour le Hamas, c'est Israël qui "a commencé avec les violences et doit donc y mettre un terme".
M. al-Masri a détaillé les conditions nécessaires à une trêve:
- "La fin de l'agression contre le peuple palestinien".
- "La fin du blocus" de Gaza, en place depuis 2006.
- "L'ouverture du poste-frontalier de Rafah avec l'Egypte".
- "La libération des prisonniers réarrêtés" avoir été relâchés dans le cadre de l'accord d'échange avec le soldat israélien Gilad Shalit en 2011.
- "La fin de l'agression contre le peuple palestinien".
- "La fin du blocus" de Gaza, en place depuis 2006.
- "L'ouverture du poste-frontalier de Rafah avec l'Egypte".
- "La libération des prisonniers réarrêtés" avoir été relâchés dans le cadre de l'accord d'échange avec le soldat israélien Gilad Shalit en 2011.
"Personne ne peut prédire quand la violence stoppera", a averti 
le député du Hamas, "les négociations sur un cessez-le-feu nécessitent 
de réels efforts et nous n'en avons pas vus".
Interrogé sur les menaces israéliennes de doubler les 
bombardements aériens d'une opération au sol, M. al-Masri a mis Israël 
au défi. "Les résistants (palestiniens) en rêvent, que l'ennemi décide 
d'une invasion terrestre! Gaza sera leur cimetière si Dieu le veut", 
a-t-il promis.
Un autre haut responsable du mouvement Hamas, s'exprimant sous 
couvert de l'anonymat, a indiqué qu'aucun "effort de médiation" réel de 
la communauté internationale n'était en cours. Il a qualifié les 
contacts en cours avec différents gouvernement étrangers de "sondages 
d'opinion".
Israël a de son côté exclu d'arrêter ses opérations tant que le 
Hamas, qui contrôle Gaza, continuerait de lancer ses roquettes contre 
son territoire.
La communauté internationale n'a cessé d'appeler les protagonistes du conflit à trouver un terrain d'entente en vue d'une trêve, mais les deux camps semblent déterminés pour le moment à poursuivre les hostilités.
La communauté internationale n'a cessé d'appeler les protagonistes du conflit à trouver un terrain d'entente en vue d'une trêve, mais les deux camps semblent déterminés pour le moment à poursuivre les hostilités.