Les habitants utilisent      tous les       moyens possibles pour      assurer       leur ravitaillement, qui      passe       principalement par les tunnels.
Climatiseurs       de Bahreïn,       télévisions de Taïwan,      réfrigérateurs      égyptiens,       téléphones portables dernier cri        … Malgré le       blocus, marchandises      et appareils      électroménagers      s’échangent       parfois à prix      très chers.      « Les Gazaouis       se débrouillent pour      lutter       contre le blocus »,      dit Maher Al-Tabaa,      responsable des relations      publiques de la      Chambre       commerciale palestinienne.      Dans la rue, des      véhicules       transportant des marchandises       font le va-et-vient de la      ville en       siège. C’est      toujours la       même réponse       : « Les tunnels sont la       source de vie à Gaza ». Les      marchandises, qui      passent par les tunnels      sous la       frontière avec l’Egypte,      trouvent       immédiatement des preneurs      à Gaza.       Même       les coupures      d’électricité      ont une       solution avec les générateurs      électriques       introduits dans le      territoire       palestinien grâce aux       tunnels. De quoi illuminer       les foyers gazaouis      et aider       les lycéens       à réviser le      soir. Les      générateurs       viennent du      quartier       cairote Ataba,      selon       certains. Il y a      aussi les       voitures et les bateaux de pêche        qui manquent      d’essence et pour la      remplacer on      utilise       parfois de l’huile      alimentaire       dans les moteurs,      comme le       raconte Adnan, chauffeur       de taxi. Pour faire face au chômage,      il      faut changer      d’activité.       Iyad, professeur de 30      ans,       recourt à la      pêche       durant      l’été,       sinon il      essaye       d’exercer quelques      activités       dans les programmes de      l’Unrwa. Et       pour distraire les      esprits, il        y a le football chez les jeunes,      fervents supporters des      équipes       égyptiennes Ahli et      Zamalek.       Tandis que      dans les cafés, des      rassemblements      quotidiens se      forment pour      suivre les       matchs de la Coupe du       monde.  
Doaa Khalifa  
avec Nader Taman
avec Nader Taman