| [ 11/05/2010 - 22:45 ] | 
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|             Gaza – CPI Les Sionistes et leurs alliés croient  que les Palestiniens oublieront leur terre, que les Palestiniens  oublieront ce qui se passa il y a 62 ans, que les Palestiniens  oublieront la déportation, l’assassinat, le vol… Les Sionistes oublient cependant que les  années qui passent ne font que renforcer le droit au retour, dans la  mémoire de tous ceux qui furent chassés de leurs villes et villages et  encore plus dans la mémoire de leurs descendants. Parlons de ces villes  et ces villages.      La ville occupée d'Al-Quds    Cette ville, vieille comme l’Histoire, fut  détruite et reconstruite à plus de dix-huit reprises, après sa  naissance il y a quelque cinq mille années avant notre ère. Ce sont les Cananéens qui donnèrent le nom  Al-Quds à la ville. Et la ville connut le roi Malaki Sadeq qui élargit  la ville et l’appela Orasalem, la ville de la paix. Cette ville sainte chez les Musulmans se  situe sur le mont Al-Dohour et culmine au-dessus du village Salwane, au  sud-est de la sainte mosquée d’Al-Aqsa. Actuellement, la ville d'Al-Quds s’étend  entre les montagnes de Naplouse et les montagnes Al-Khalil, au sud. Elle  se trouve à 62 km à l’est de la mer méditerranéenne, à 22 km de la mère  morte, à 775 m d’altitude. Tout cela fait d’Al-Quds la ville centrale  de la Palestine. Dans sa longue histoire, la ville  d'Al-Quds connut beaucoup de conquérants : des Perses, des Romains, des  Croisés, et d’autres. La ville s’épanouit à l’époque de l’empire  ottomane. En 1922, son nombre d’habitants dépassa  les 28 mille personnes. En 1948, il était d’un peu moins de 70 mille  personnes. En 1996, il dépassa le quart de million. Le 28 avril 1948, des organisations  sionistes occupèrent la partie ouest de la ville d'Al-Quds. Et en 1967,  les Israéliens occupèrent la partie est. Et le 30 juillet 1980, la  Knesset israélienne considéra la ville unifiée comme la capitale de son  Entité sioniste. La ville d'Al-Quds subit différentes  mesures discriminatoires de la part des Israéliens. Des maisons et des  quartiers tout entiers furent démolis, comme le quartier d’Al-Maghariba.  Des terrains furent confisqués au profit de colonies sionistes.  Beaucoup d’habitants arabes de la ville sont sous des pressions  insupportables afin qu’ils quittent la ville. Les Sionistes confisquèrent plus de 2,3  mille hectares de terrains de la ville, depuis 1967, sachant que la  superficie de la ville est de 7 mille hectares seulement. Et depuis  cette époque, il y eut 35 mille unités résidentielles pour les Juifs,  mais même pas une unité pour les Palestiniens ! Les Sionistes  construirent dix quartiers résidentiels dans la ville et plus de 40  colonies. Al-Quds est une ville touristique de  premier ordre. Du monde entier, les touristes viennent visiter des  dizaines de lieux saints et historiques dont la sainte mosquée  d’Al-Aqsa, la mosquée du Rocher, l’église de la Résurrection. Depuis  1967, la sainte mosquée d’Al-Aqsa est le sujet de dizaines  d’agressions : démolitions, incendies, balles, provocations. Les  Palestiniens de la ville, eux, sont le sujet de provocations qui vont  jusqu’à des massacres.      La ville occupée d’Al-Majdel    Al-Majdel est un mot araméen qui signifie  la tour. La ville se situe au nord-est de Gaza, non loin de sa plage.  Entre Gaza et Jaffa, la ville est entourée des villages de Hamama, Beit  Daras, Josa, Naliya, Joles, Beit Tmiya, Kokaba et Suafir. La ville est connue pour ses fabriques de  tissus de coton et de soie. Elle est aussi connue pour sa Grande Mosquée  bâtie par l’émir mamlouk Saïf Al-Dine Salar. En 1948, les organisations sionistes  détruisirent le village et chassèrent ses habitants palestiniens pour  construire leur ville d’Achkalon sur ses ruines.      La ville de Bir As-Sabi’    Bir As-Sabi’ est une très ancienne ville  de la Palestine. Il est très probable qu’elle ait pris la nomination de  Bir (Puit) en raison du puits creusé par le prophète Ibrahim. Bir As-Sabi’ connut un temps de  prospérité, surtout à l’époque des Romains. Après la conquête islamique,  elle s’appela Omar Al-Ass. Celui-ci y construisit un château. Les  Ottomans la reconstruirent au début du vingtième siècle et la prirent  comme une base pour leurs armées durant la première guerre mondiale,  avant que les Britanniques ne l’occupent le 31 octobre 1917, devenant la  première ville palestinienne occupée par les Britanniques. Cette ville de l’ouest de la Palestine,  entre Gaza et la Jordanie, est un point de commerce. Le 21 octobre 1948,  la ville tomba aux mains des organisations sionistes armées, en dépit  de la défense héroïque de ses habitants. Les Sionistes construirent des colonies et  des bases militaires dans ce département ; des villes, comme Dimona,  Arad, Ilat et beaucoup d’autres, virent le jour.      La ville occupée d’Ar-Ramla    C’est le calife omeyyade Solayman Abdou  Al-Malek qui bâtit la ville d’Ar-Ramla en 715, reliant Jaffa sur la côte  à la ville d'Al-Quds sur la montagne. Et de fil en aiguille, elle  devint une grande ville politique et commerciale. Elle resta la capitale  de la Palestine, jusqu’à l’occupation par les Croisés en l’an 1099. Le 14 mai 1948, les Britanniques se  retirèrent de la ville pour que les Sionistes l’encerclent. Les  habitants montrèrent une défense héroïque acharnée. Elle ne tomba qu’au  mois de juillet de la même année. Les Sionistes arrêtèrent trois mille  jeunes de la ville et pillèrent la ville. Seules 400 personnes y  restèrent.      La ville occupée d’Alled    Elle se trouve au sud-est de la ville de  Jaffa, 21 km au nord-est de la ville Ar-Ramla. Son nombre d’habitants  était d’un peu moins de vingt mille en 1948. Ses habitants défendirent  leur ville contre les occupants britanniques et contre les Sionistes de  toutes leurs forces. C’est en utilisant un grand nombre d’avions, de  lanceurs d’obus, de mitraillettes que les Sionistes entrèrent dans la  ville et tuèrent plus de 400 Arabes, dont 176 dans la mosquée, et  chassèrent les 19000 Arabes. Il n’y resta qu’un millier de personnes. Et  les Sionistes commencèrent à installer leurs colonies.      La ville occupée de Jaffa    La ville arabe de Jaffa est considérée  comme l’ouverture de la Palestine sur la Méditerranée, un point de  rencontre de toutes les caravanes commerciales. Jaffa se trouve à sept kilomètres au  nord-ouest de la ville d'Al-Quds. Après la Nakba (la  catastrophe de 1948), les Sionistes chassèrent la plupart des ses  habitants. La ville était un symbole de bonne entente  entre les religions. Les douze mosquées et les dix églises et les trois  synagogues en furent les témoins. Après leur victoire, les Sionistes  rassemblèrent les habitants de la ville dans le quartier Al-Ajmi et  l’entourèrent de barbelés.      La ville occupée de Haïfa    Haïfa est vieille comme l’âge de pierre.  Son nom est cependant arabe, de l’époque des Cananéens. Troisième ville  de la Palestine, après Al-Quds et Jaffa, elle se trouve sur la côte  méditerranéenne sur le flan de la montagne Al-Karmel. En 1947, elle  était le deuxième port après celui d’Alexandrie, connue pour son  commerce, son industrie, ses activités culturelles et syndicales. La  ville est connue pour ses patrimoines cananéens, romains, chrétiens et  islamiques telles l’église Marilias et l’église Marie la Vierge, entre  beaucoup d’autres. Le sang rouge coula à flot, avant que les  Sionistes ne puissent entrer dans la ville et commettent des massacres  affreux et jettent les cadavres devant les maisons d’Arabes afin qu’ils  les quittent. 75 mille Arabes se trouvèrent obligés de quitter la ville  en 1948.      La ville occupée d’Acre    Entre Ras An-Naqoura, la montagne  Al-Karmel, les montagnes d’Al-Jalil et les marées d’Al-N’aamin la ville  d’Acre fut construite par les Phéniciens. En septembre 1918, elle tomba  sous le joug des Anglais. Depuis, la ville participa dans toutes les  Intifadas, conférences et révolutions palestiniennes contre les Anglais  et les Sionistes. Ces derniers purent l’occuper, toutefois, après des  combats acharnés dans chaque rue et dans chaque maison. Beaucoup de ses  habitants furent déportés. Plusieurs personnalités palestiniennes  sont originaires de la ville d’Acre dont Ahmed Al-Choqaïr, fondateur et  premier président de l’OLP, en 1964. Il y a aussi l’écrivain Ghassan  Kanafani, qui fut tué par les Sionistes le 8 juillet 1972. Sur cette terre palestinienne riche en  patrimoines historiques, les Sionistes installèrent beaucoup de leurs  colonies.      La ville occupée d’Al-Nassera    Al-Nassera (Nazareth) est la ville dans  laquelle naquit Jésus. Elle se trouve au cœur d’Al-Jalil, sur une  altitude de 400 mètres. C’est par cette ville que les étrangers venaient  conquérir la Palestine, dont les Perses et les Romains. Puis les  Britanniques l’occupèrent en septembre 1918. Et les organisations  sionistes la prirent en juillet 1948. Al-Nassera est quasiment une ville  chrétienne. Jésus y vécut environ 28 ans. Elle est connue pour ses  églises et ses musées dont l’église de Saint Joseph. Alors afin de  judaïser la ville, elle fut entourée par de nombreuses colonies  israéliennes.      La ville occupée de Bisane    La ville de Bisane date de plus de six  mille ans. Elle se situe entre l’Egypte et la Grande Syrie, une position  qui lui donne une importance économique et stratégique. Après les Cananéens, la ville connut  beaucoup de civilisations jusqu’à l’occupation britannique en septembre  1918. Les Sionistes l’occupèrent en 1948 et leurs organisations jetèrent  ses habitants sur les frontières syriennes et libanaises. Ils la  détruisirent pour la reconstruire sous le nom de Beit Shean. Et leurs  colonies ne cessèrent de se multiplier sur cette terre image de  l’histoire pharaonienne, romaine et arabe.             La ville occupée de Tibériade         Elle fut bâtie par l’Empereur romain  Hérode Antipas. Elle lutta contre toutes les occupations dont la  britannique. Ses habitants participèrent à la  révolution Al-Qassam, en 1935, à la Grande Révolution, en 1936, à la  grande grève, en 1947… En 1948, les Sionistes tout seuls ne  purent occuper la ville qu’avec l’aide de l’armée et de la police  britannique, en avril 1948. Elle fut alors l’objet de pillage et de  dévastation.      La ville occupée de Safed    Les Cananéens la construirent sur le côté  ouest de la montagne cananéenne, à une altitude de 839 mètres. Les Romains l’appelèrent Sif et la  considéraient comme une tour forte et un centre pour les prêtres. Les  Croisés l’occupèrent et y bâtirent une grande tour, en 1140. Et en 1188,  Saladin la libéra. En avril 1948, les organisations sionistes  occupèrent la ville et commirent toutes sortes de massacres et beaucoup  d’habitants furent chassés de la ville. La ville de Safed jouit d’un patrimoine  historique important : des murs anciens, des dessins, des pierres, des  colonnes, des escaliers… Les Sionistes y bâtirent la plus haute  colonie de toute la Palestine, à 961 mètres d’altitude sur la montagne  de Canaan, en plus d’une soixante d’autres colonies.  |