Par ISM
Le mardi 2 mars au matin, les bulldozers  israéliens ont commencé à déraciner de vieux oliviers dans le jardin  d’une famille palestinienne, à Beit Jala, au nord-ouest de Bethléem, en  préparation de la construction d’une nouvelle section du mur  d’apartheid. Le mercredi matin, la famille, qui a déjà perdu de grands  pans de sa terre lorsqu’Israël l’a volée pour construire la « bretelle  60 » qui relie les colonies israéliennes illégales, ont découvert que la  petite aire de jeu pour enfants, installée dans leur jardin, était  détruite et que trois oliviers juste en face de leur maison étaient  hachés. Une croix rouge était peinte, à deux mètres de leur porte  d’entrée, pour indiquer où le mur allait passer. Les autres oliviers  étaient marqués en jaune, pour être déracinés un peu plus tard.
Ce marquage des arbres et au sol sont les signes que bientôt, la famille  va perdre ce qui lui reste de terre, et vivre immédiatement en face de  l’énorme mur de béton gris.
Entre le 2 et le 3 mars, les bulldozers ont déraciné 70 oliviers sur les terres de la famille et de leurs voisins, créant rapidement des « faits accomplis » avant même que les avocats puissent contrer la récente série d’ordres confus visant à « légaliser » le vol de terre en cours. Selon le projet israélien le plus récent, cette section du mur volera 281 autres dunams de terres palestiniennes (28ha), propriétés de 35 familles.
Entre le 2 et le 3 mars, les bulldozers ont déraciné 70 oliviers sur les terres de la famille et de leurs voisins, créant rapidement des « faits accomplis » avant même que les avocats puissent contrer la récente série d’ordres confus visant à « légaliser » le vol de terre en cours. Selon le projet israélien le plus récent, cette section du mur volera 281 autres dunams de terres palestiniennes (28ha), propriétés de 35 familles.
 Le 3 mars, le Comité populaire d’al-Ma’sara et le Holy Land Trust de  Bethléem ont mobilisé un groupe de Palestiniens, d’activistes  internationaux et israéliens pour tenter d’arrêter physiquement les  bulldozers de continuer leur travail. Des dizaines de soldats, d’agents  de sécurité et de policiers des frontières ont passé deux heures à  pousser et tirer les activistes sur la colline, loin des bulldozers en  action, et enfin, ont sorti un ordre d’arrestation contre quiconque  resterait sur la terre de la famille après 9h.
Le 4 mars, un groupe d’activistes s’est à nouveau mobilisé et a réussi à arriver sur les lieux tôt le matin pour protéger les oliviers restants. Un activiste s’est enchaîné à un arbre marqué, pendant que d’autres formaient des grappes autour de lui et d’autres arbres. Tandis que la police et les soldats se rassemblaient sur les lieux, les militants ont entonné des slogans contre le mur et l’occupation, et ont replanté deux arbres arrachés.
Quelques heures après, les activistes ont appris qu’une décision juridique avait été prise interdisant tout autre déracinement jusqu’à ce qu’un nouvel ordre du tribunal soit pris. Dans l’attente de cette interdiction, les activistes se tiennent prêts pour d’autres interventions au cas où les bulldozers reprendraient leur travail.
Le 4 mars, un groupe d’activistes s’est à nouveau mobilisé et a réussi à arriver sur les lieux tôt le matin pour protéger les oliviers restants. Un activiste s’est enchaîné à un arbre marqué, pendant que d’autres formaient des grappes autour de lui et d’autres arbres. Tandis que la police et les soldats se rassemblaient sur les lieux, les militants ont entonné des slogans contre le mur et l’occupation, et ont replanté deux arbres arrachés.
Quelques heures après, les activistes ont appris qu’une décision juridique avait été prise interdisant tout autre déracinement jusqu’à ce qu’un nouvel ordre du tribunal soit pris. Dans l’attente de cette interdiction, les activistes se tiennent prêts pour d’autres interventions au cas où les bulldozers reprendraient leur travail.