Jénine – CPI
« La tombée en martyre de Hamza n’a pas
 affecté le moral de la famille qui avait choisi le chemin du djihad. 
Nous nous armons de la patience ; et nous savons le prix à payer par la 
famille. »
Par ces mots a commencé Binan, la sœur de 
notre martyr Hamza. Ils sont les enfants du grand chef des brigades 
d’Al-Qassam le captif Djamel Abou Al-Hayja.
« Hamza était un jeune fort et tenace. Il rêvait d’être martyr et Allah (le Tout Puissant) lui a accordé cela », ajoute-t-elle.
    Toute la famille est visée !
  
Elle souligne que l’occupation sioniste voudrait toujours se venger de la famille par tous les moyens.
Le père Cheikh Jamal Abou Al-Hayja est 
condamné par les occupants sionistes à neuf fois la perpétuité. Et il a 
perdu une main pendant la bataille du camp de Jénine, en 2002. Depuis 
cette date, il est enfermé dans les prisons sionistes. Son fils aîné y 
est aussi enfermé.
Les forces sionistes d'occupation ont arrêté Imad, le frère du cheikh Djamel, pendant leur recherche de Hamza.
    Baisser les bras, jamais !
  
Le martyr Hamza Abou Al-Hayja, 22 ans, 
était recherché aussi bien par les forces sionistes d'occupation que par
 les services de l’autorité de Ramallah. Il a refusé de baisser les bras
 et a combattu jusqu’à sa dernière balle, confirmant que les soldats des
 brigades d’Al-Qassam ne se rendent pas. Ils préfèrent le martyre.
En effet, les forces sionistes d'occupation
 encerclant la maison où Hamza se trouvait lui ont demandé de lever les 
bras et de se rendre, rapportent des témoins oculaires.
Hamza leur a répondu qu’il ne se rendrait 
jamais, ajoutent les témoins, qu’il préférait le martyre, qu’il 
continuerait à se battre contre eux. Les forces sionistes d'occupation 
ont alors bombardé la maison avec des roquettes incendiaires et des 
balles de grands calibres.
Il les a combattues et a fait des blessés dans leur rang.
    Une mère forte et fière
  
Sa mère était hospitalisée lorsqu’on l’a 
informé du martyre de son fils. En dépit de ses douleurs, elle a reçu la
 nouvelle avec beaucoup de fierté.
L’ancien ministre l’ingénieur Wasfi Qabha est arrivé à l’hôpital, dès qu’il aa entendu la nouvelle.
Lui aussi s’est montré fier. Hamza avait 
l’intention de donner un nouveau souffle à la résistance contre 
l’occupation sioniste, dans ces temps où tout le monde baisse les bras.
    Une famille fière
  
A noter que les services de renseignements 
de l’occupation sioniste ont proposé au cheikh Abou Al-Hayja, il y a 
quelques mois de cela, de stopper leur recherche de son fils Jamal 
contre quelques informations. Il a catégoriquement refusé. Il n’est pas 
prêt à vendre la cause contre la vie de son fils.
    L’autorité de Ramallah
  
Ce ne sont pas seulement les forces 
sionistes d'occupation qui le cherchaient, mais aussi les services de 
l’autorité palestinienne de Ramallah. Eux aussi ont fait des descentes 
dans sa maison et ont menacé sa famille.
L’autorité de Ramallah l’accusait de hisser
 le drapeau du mouvement du Hamas, durant les protestations qui ont 
suivi le départ du captif Abou Hamdya.
A l’instar des forces sionistes 
d'occupation, les services de l’autorité ont mené plusieurs descentes 
dans la maison familiale. Tout le camp de Jénine sortait pour leur faire
 face.
Notons enfin que tous les martyrs de ces 
derniers mois sont des jeunes palestiniens recherchés par les services 
de sécurité de l’autorité !