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vendredi 4 avril 2014

Le martyr Abou Al-Hayja, la tête haute jusqu’à la mort

Jénine – CPI
« La tombée en martyre de Hamza n’a pas affecté le moral de la famille qui avait choisi le chemin du djihad. Nous nous armons de la patience ; et nous savons le prix à payer par la famille. »
Par ces mots a commencé Binan, la sœur de notre martyr Hamza. Ils sont les enfants du grand chef des brigades d’Al-Qassam le captif Djamel Abou Al-Hayja.
« Hamza était un jeune fort et tenace. Il rêvait d’être martyr et Allah (le Tout Puissant) lui a accordé cela », ajoute-t-elle.
Toute la famille est visée !
Elle souligne que l’occupation sioniste voudrait toujours se venger de la famille par tous les moyens.
Le père Cheikh Jamal Abou Al-Hayja est condamné par les occupants sionistes à neuf fois la perpétuité. Et il a perdu une main pendant la bataille du camp de Jénine, en 2002. Depuis cette date, il est enfermé dans les prisons sionistes. Son fils aîné y est aussi enfermé.
Les forces sionistes d'occupation ont arrêté Imad, le frère du cheikh Djamel, pendant leur recherche de Hamza.
Baisser les bras, jamais !
Le martyr Hamza Abou Al-Hayja, 22 ans, était recherché aussi bien par les forces sionistes d'occupation que par les services de l’autorité de Ramallah. Il a refusé de baisser les bras et a combattu jusqu’à sa dernière balle, confirmant que les soldats des brigades d’Al-Qassam ne se rendent pas. Ils préfèrent le martyre.
En effet, les forces sionistes d'occupation encerclant la maison où Hamza se trouvait lui ont demandé de lever les bras et de se rendre, rapportent des témoins oculaires.
Hamza leur a répondu qu’il ne se rendrait jamais, ajoutent les témoins, qu’il préférait le martyre, qu’il continuerait à se battre contre eux. Les forces sionistes d'occupation ont alors bombardé la maison avec des roquettes incendiaires et des balles de grands calibres.
Il les a combattues et a fait des blessés dans leur rang.
Une mère forte et fière
Sa mère était hospitalisée lorsqu’on l’a informé du martyre de son fils. En dépit de ses douleurs, elle a reçu la nouvelle avec beaucoup de fierté.
L’ancien ministre l’ingénieur Wasfi Qabha est arrivé à l’hôpital, dès qu’il aa entendu la nouvelle.
Lui aussi s’est montré fier. Hamza avait l’intention de donner un nouveau souffle à la résistance contre l’occupation sioniste, dans ces temps où tout le monde baisse les bras.
Une famille fière
A noter que les services de renseignements de l’occupation sioniste ont proposé au cheikh Abou Al-Hayja, il y a quelques mois de cela, de stopper leur recherche de son fils Jamal contre quelques informations. Il a catégoriquement refusé. Il n’est pas prêt à vendre la cause contre la vie de son fils.
L’autorité de Ramallah
Ce ne sont pas seulement les forces sionistes d'occupation qui le cherchaient, mais aussi les services de l’autorité palestinienne de Ramallah. Eux aussi ont fait des descentes dans sa maison et ont menacé sa famille.
L’autorité de Ramallah l’accusait de hisser le drapeau du mouvement du Hamas, durant les protestations qui ont suivi le départ du captif Abou Hamdya.
A l’instar des forces sionistes d'occupation, les services de l’autorité ont mené plusieurs descentes dans la maison familiale. Tout le camp de Jénine sortait pour leur faire face.
Notons enfin que tous les martyrs de ces derniers mois sont des jeunes palestiniens recherchés par les services de sécurité de l’autorité !