Al Qassam Website
         Les forces d’occupation israéliennes ont déclaré dans un forum 
de discussion, cette semaine dans le contexte de l’échange de 
prisonniers, que la procédure à appliquer face à un risque de capture de
 soldats vivants, était d’empêcher cela à n’importe quel coût.
        
Troupes
 israéliennes d’occupation lors de l’attaque criminelle sur Gaza à 
l’hiver 2008-2009. Un soldat israélien mort vaut donc mieux qu’un soldat
 israélien capturé par la résistance palestinienne...
Depuis que Shalit [le soldat israélien fait prisonnier 
par la résistance palestinienne] a été libéré en échange de 1027 
prisonniers palestiniens, le Hamas a informé qu’il allait tenter de 
capturer d’autres soldats en vue d’obtenir la libération des 
Palestiniens encore détenus dans les geôles israéliennes.
L’armée israélienne estime la menace sérieuse et a donc 
informé les commandants sur une série d’actions préliminaires qui 
peuvent aider à prévenir les captures. Le chef d’état major des forces 
d’occupation israéliennes, Benny Gantz, a également ordonné que les 
commandants se donnent les moyens de contrecarrer activement ces 
captures, même au détriment de la vie des soldats.
« Le protocole Hannibal » est devenu officielle en 1980.
 Il stipule que les soldats israéliens doivent empêcher la capture d’un 
soldat vivant à tout prix, y compris en ouvrant le feu sur le véhicule 
des ravisseurs. Le protocole prend en considération le fait que le 
soldat captif peut être tué, avec le principe dominant qu’un soldat mort
 vaut mieux qu’un soldat captif aux yeux de l’Etat israélien, qui serait
 alors obligé de payer un lourd tribut pour le captif.
En pratique, chaque commandant donne sa propre interprétation de ces directives à ses hommes. A la veille de l’opération Cast Lead
 [hiver 2008-2009] qui a entraîné le massacre par l’armée israélienne de
 plus de 1500 Palestiniens innocents dans la bande Gaza, pour prendre 
cela comme exemple, un commandant du bataillon Golani a dit à ses 
soldats que s’ils se trouvaient en danger d’être pris ils devaient se 
faire exploser en utilisant une grenade !
L’ancien commandant de la brigade Nahal, le colonel 
Motti Baruch, a ordonné à ses hommes de faire tout ce qui était en leur 
pouvoir pour empêcher les captures, y compris en tirant sur le véhicule 
des ravisseurs et en mettant ainsi en danger la vie du captif.
Mais tous les commandants ne sont pas d’accord avec le 
protocole. Certains prétendent que la vie du captif doit être préservée 
et donc ignorent le sujet dans les réunions, laissant leurs soldats 
exercer leur propre jugement.
Benny Gantz sera contraint de définir une politique 
claire et commune, ce qui va sans aucun doute provoquer un débat public.
 Pendant ce temps les responsables des troupes israéliennes d’occupation
 ont souligné que le protocole ne sera pas modifié mais que les 
procédures seront revues afin de prévenir tout malentendu, selon le site
 israélien Ynet.
26 octobre 2011 - Al Qassam Website - Vous pouvez consulter cet article à : 
http://www.qassam.ps/news-5054-Isra...Traduction : Info-Palestine.net