26/10/2011 
Le chef de la diplomatie française, Alain Juppé, a affirmé 
aujourd'hui être intervenu une nouvelle fois, la veille, auprès des 
autorités israéliennes pour obtenir la libération "le plus vite 
possible" du Franco-Palestinien Salah Hamouri, détenu en Israël depuis 2005. 
"Cela fait des années que la France et le président de la République 
demandent à ce qu'il bénéficie d'une remise de peine. Les autorités 
israéliennes ne l'ont pas voulu jusqu'à présent. Je l'ai moi-même 
demandé encore hier à l'ambassadeur d'Israël", de sorte que cette 
libération intervienne "le plus vite possible", a déclaré Alain Juppé 
sur la radio 
France Inter. 
La mère de Salah Hamouri a reproché cette semaine aux autorités 
françaises de ne pas s'être mobilisées pour sa libération comme pour 
le soldat Gilad Shalit,
 à Gaza, ou Florence Cassez, la Française détenue au Mexique pour 
enlèvements. "Salah a une date de sortie légale le 28 novembre et tout 
ce qu'on demande, c'est de faire en sorte qu'il sorte à la date prévue, 
puisqu'il (le président Nicolas Sarkozy) n'a rien pu faire pour qu'il 
sorte avant", a-t-elle affirmé. 
Le cas de Salah Hamouri "est connu et nous nous battons pourqu'il 
retrouve sa liberté après avoir purgé la quasi-totalité de sa peine", a 
dit Alain Juppé, rappelant qu'il avait rencontré en juin en Israël les 
parents du jeune homme de 26 ans. Né à Jérusalem de mère française et 
père palestinien, Salah Hamouri, arrêté le 13 mars 2005, a été reconnu 
coupable en 2008 par un tribunal militaire israélien d'un projet 
d'assassinat du chef spirituel du parti ultra-orthodoxe Shass, le rabbin
 Ovadia Yossef. Condamné à sept ans de prison, il a toujours clamé son 
innocence. Il reste une incertitude sur sa date de sortie de prison, le 
12 mars 2012 si la peine court à son terme ou fin novembre, comme 
l'affirme sa famille.