24 juin 2011ANKARA -
Le président palestinien Mahmoud Abbas a affirmé vendredi à Ankara sa détermination à parvenir à la constitution d'un gouvernement palestinien d'unité après des désaccords avec le Hamas.
Nous continuons sur le chemin de la réconciliation et il n'y aura pas de retour en arrière, a déclaré M. Abbas après un entretien avec le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, au dernier jour d'une visite en Turquie.
Nous allons faire tous les efforts possibles jusqu'à ce que nous parvenions à l'unité de notre nation et qu'un gouvernement de transition soit institué, a-t-il dit aux journalistes, selon la traduction en turc de ses propos.
Dimanche, un responsable palestinien avait affirmé que le voyage de M. Abbas en Turquie était une des raisons expliquant le report d'une réunion entre le président palestinien et le chef du Hamas, Khaled Mechaal, qui était prévue mardi au Caire.
Les deux hommes devaient finaliser en Egypte la formation d'un gouvernement non partisan.
Mais des désaccords entre le Fatah de M. Abbas et le Hamas ont été signalés par des officiels palestiniens sur la reconduction à la tête du gouvernement de l'actuel Premier ministre de l'Autorité palestinienne, Salam Fayyad, voulue par le Fatah et refusée par le Hamas.
Les deux parties se sont entendues en mai pour former un gouvernement non partisan chargé de mettre en place des structures pour des élections législatives et présidentielles d'ici un an.
M. Erdogan a pour sa part offert tout le soutien de la Turquie pour parvenir à l'unité des Palestiniens et souligné qu'Ankara ne veut pas de sang versé entre frères en Palestine.
Il a promis de soutenir fermement une demande d'adhésion aux Nations unies des Palestiniens.
La Turquie doit accueillir une réunion des ambassadeurs palestiniens, prévue les 23 et 24 juillet à Istanbul, a indiqué M. Erdogan
Le Premier ministre truc a renouvelé sa demande à Israël de lever le plus tôt possible le blocus inhumain et illégal imposé à la bande de Gaza sous contrôle du Hamas et d'autoriser l'entrée de biens, en particulier de matériaux pour la reconstruction des infrastructure détruites pendant l'offensive israélienne.
Les relations entre les anciens alliés ont été brouillées l'année dernière lorsque les troupes israéliennes ont tué neuf Turcs dans un raid contre une flottille d'aide internationale, conduite par un ferry turc, qui tentait de forcer le blocus de Gaza.
Les liens entre la Turquie et Israël avaient déjà été mis à mal par les fréquentes déclarations violentes de M. Erdogan contre Israël et ses prises de positions en faveur du Hamas.
La Turquie mène des efforts de médiation entre le Fatah et le Hamas, en dépit des protestations israéliennes sur les contacts entre Ankara et le Hamas, que la Turquie refuse de considérer comme un mouvement terroriste.
Nous continuons sur le chemin de la réconciliation et il n'y aura pas de retour en arrière, a déclaré M. Abbas après un entretien avec le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, au dernier jour d'une visite en Turquie.
Nous allons faire tous les efforts possibles jusqu'à ce que nous parvenions à l'unité de notre nation et qu'un gouvernement de transition soit institué, a-t-il dit aux journalistes, selon la traduction en turc de ses propos.
Dimanche, un responsable palestinien avait affirmé que le voyage de M. Abbas en Turquie était une des raisons expliquant le report d'une réunion entre le président palestinien et le chef du Hamas, Khaled Mechaal, qui était prévue mardi au Caire.
Les deux hommes devaient finaliser en Egypte la formation d'un gouvernement non partisan.
Mais des désaccords entre le Fatah de M. Abbas et le Hamas ont été signalés par des officiels palestiniens sur la reconduction à la tête du gouvernement de l'actuel Premier ministre de l'Autorité palestinienne, Salam Fayyad, voulue par le Fatah et refusée par le Hamas.
Les deux parties se sont entendues en mai pour former un gouvernement non partisan chargé de mettre en place des structures pour des élections législatives et présidentielles d'ici un an.
M. Erdogan a pour sa part offert tout le soutien de la Turquie pour parvenir à l'unité des Palestiniens et souligné qu'Ankara ne veut pas de sang versé entre frères en Palestine.
Il a promis de soutenir fermement une demande d'adhésion aux Nations unies des Palestiniens.
La Turquie doit accueillir une réunion des ambassadeurs palestiniens, prévue les 23 et 24 juillet à Istanbul, a indiqué M. Erdogan
Le Premier ministre truc a renouvelé sa demande à Israël de lever le plus tôt possible le blocus inhumain et illégal imposé à la bande de Gaza sous contrôle du Hamas et d'autoriser l'entrée de biens, en particulier de matériaux pour la reconstruction des infrastructure détruites pendant l'offensive israélienne.
Les relations entre les anciens alliés ont été brouillées l'année dernière lorsque les troupes israéliennes ont tué neuf Turcs dans un raid contre une flottille d'aide internationale, conduite par un ferry turc, qui tentait de forcer le blocus de Gaza.
Les liens entre la Turquie et Israël avaient déjà été mis à mal par les fréquentes déclarations violentes de M. Erdogan contre Israël et ses prises de positions en faveur du Hamas.
La Turquie mène des efforts de médiation entre le Fatah et le Hamas, en dépit des protestations israéliennes sur les contacts entre Ankara et le Hamas, que la Turquie refuse de considérer comme un mouvement terroriste.