| [ 28/11/2010 - 11:18 ] | 
|             |        
|             Naplouse – CPI Le centre d'Ahrar pour les études des  détenus et des droits de l'homme a déclaré que les deux dirigeants  détenus, Cheikh Jamal Abou Haija, 52 ans, du camp de Jénine et le détenu  Ahed Abou Ghalma, 42 ans, de Beit Fourik, ont annoncé leur grève de  faim depuis hier. Le directeur du centre d'Ahrar pour les  études des détenus et les droits de l'homme, Fouad al-Khafach, a  déclaré, dans une déclaration de presse publiée le samedi  soir 27/11, que les deux leaders détenus ont annoncé leur grève de faim  depuis deux jours successifs, pour protester contre l'agissement  mauvais de la direction de la prison d'al-Ramla contre eux et parce  qu'elle empêche leurs familles de les rendre visite ainsi que la  politique d'isolement pratiquée contre eux. Al-Khafach a ajouté que le Cheikh Jamal  Abou Haija est isolé depuis six ans, souffre de plusieurs maladies et sa  famille est interdite de lui rendre visite depuis plusieurs ans. C'est aussi la situation du détenu Ahed  Abou Ghalma, l'un des accusés d'avoir participé à l'assassinat du  ministre sioniste, Zeevi, où la direction des prison sionistes  renouvelle son isolement chaque six mois et empêche son épouse et ses  fils de lui visiter alors qu'il a été mis dans une cellule individuelle. Wafa Abou Ghalma a déclaré au centre  d'Ahrar que son mari Ahed insiste de poursuivre sa grève de faim jusqu'à  la reprise de ses droits garantis par toutes les conventions et les  droits internationaux.   Elle a exprimé son inquiétude sur la vie de son mari, portant l'occupation responsable de tout danger ou risque menaçant la vie de son mari prisonnier. De son côté, Oum Abdul-Salam Abou Haija, a  appelé toutes les organisations juridiques et les institutions des  droits de l'homme à intervenir immédiatement pour stopper la  détérioration de l'état sanitaire de son mari isolé dans une cellule  individuelle depuis plus de 6 ans, s'interrogeant sur le rôle des  institutions des droits de l'homme envers les violations dangereuses  contre les détenus palestiniens.  |