| [ 03/11/2010 - 16:28 ] | 
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|             Gaza – CPI Le leader au mouvement du Hamas, Dr.  Salah al-Bardawil, a nié le fait que les positions de l'ex-président de  l'autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, concernant les négociations,  empêchent l'occupation sioniste de lancer une nouvelle guerre contre la  Bande de Gaza et de frapper le Hamas. Il affirme que la lutte légendaire de la résistance à Gaza et la solidarité internationale sont les éléments qui empêchent "Israël" d'agresser Gaza de nouveau. Dans ses déclarations à l'agence Qods Press, al-Bardawil a déclaré, aujourd’hui mercredi 3/11 : « Nous  savons que l'ennemi sioniste ne pense pas actuellement à la guerre  contre Gaza et ne peut pas, surtout après avoir vu l’ampleur de la  solidarité internationale avec le peuple palestinien et les poursuites  judiciaires contre ses crimes, ainsi que la lutte légendaire du peuple  palestinien et de sa résistance héroïque, et après avoir vu que les  Etats-Unis sont occupées par leurs propres affaires… Maintenant il tente  de montrer qu'Abbas empêche la guerre contre Gaza, mais c’est la  résistance et la solidarité internationale avec le peuple palestinien  qui empêchent cette guerre, et non Abbas ». Al-Bardawil a refusé de dire que c’est 'Abbas qui fuit les négociations : « Celui qui a fuit des négociations et du processus de paix est l'entité sioniste, quant à Abbas, il désespère de reprendre les négociations. Il mendie un moratoire formel de la colonisation pour trois mois, mais les sionistes refusent cette idée. Abbas n'a pas récupéré ce pour quoi il négocie, en effet, personne ne nous fera de faveur, nous sommes détenteurs du droit et de la volonté, et l'ennemi sioniste est poursuivi au niveau international à cause de ses crimes ». Il a salué le rôle de l'Arabie Saoudite dans le soutien du droit palestinien, en déclarant : « Nous  avons toujours estimé le rôle saoudien joué dans la réconciliation  entre Fatah et Hamas, en particulier ses efforts réalisés pour l'Accord  de la Mecque sous l'égide du roi Abdullah Ben Abdul-Aziz. L'Arabie  Saoudite restera toujours l'un des pays qui se préoccupent des intérêts  du peuple palestinien, et nous n'acceptons pas d'accuser l'Arabie  Saoudite d'extrémisme. Ce sont les médias sionistes qui tentent de  corroborer l’idée que l'entité sioniste est le seul Etat démocratique  dans la région du Moyen-Orient ». « Quant à la question de la  reconnaissance du Hamas et de la résistance, c'est une affaire tracée  par notre sang et nos armes avec le soutien d'Allah, et nous respectons  les efforts de la nation arabe, mais les territoires ne seront gardés  que par leurs autochtones », a poursuivi al-Bardawil. Des médias palestiniens avaient publié  mercredi que la radio de l'armée sioniste a rapporté de sources  politiques à al-Qods occupée des allégations selon lesquelles « Abbas tente de fuir les exigences du processus de paix vers la réconciliation avec le Hamas ». Les mêmes sources ont accusé l'Arabie Saoudite de tenter de rapprocher le Hamas et le Fatah, prétendant que « l'on  ne doit pas oublier que ce pays est un grand exportateur du terrorisme  islamique et de ses idées extrémistes, et qu'il ne veut pas détruire le  Hamas et tient à sa présence politique et physique dans la Bande de Gaza », selon leur prétentions. D'autre part, al-Bardawil a exprimé son  optimisme quant au progrès du dialogue de la réconciliation dans la  réunion prévue mardi prochain entre le Hamas et le Fatah à Damas. Il a  déclaré : « il y a une mauvaise compréhension concernant la nature  du dialogue actuel pour la réconciliation, nous n'entamons pas un  nouveau dialogue, mais nous essayons de clarifier certaines ambiguïtés  de la feuille égyptienne comme prélude à sa signature. La feuille  égyptienne stipule la formation de services de sécurité qui servirait  l'intérêt national, nous nous sommes accordés sur cela, il ne reste  qu’une mesure qui est de développer une vision concrète de la  restructuration des services de sécurité en Cisjordanie et à Gaza ». Enfin, il a ajouté : « Nous nous  efforçons de mettre fin aux désaccords palestiniens internes et de  réaliser la réconciliation nationale pour faire face à l'occupation et  mettre fin à ses violations ».  |