Les Libanais ont pu croire hier, en milieu de journée, que leur pays  était revenu quatre ans en arrière. Mais, au fur et à mesure que les  heures défilaient, l'image de ce qui s'est passé est apparue plus nette.  Cette image, que l'on peut qualifier de première depuis de très longues  années, a montré une armée libanaise déterminée à faire face au prix  fort à Israël, attachée à défendre par 
elle-même son territoire, tout son territoire et rien que son territoire.
Dès  lors, il paraissait plutôt clair que l'incident n'était pas appelé à se  développer, d'abord parce que l'action de l'armée libanaise a eu un  effet dissuasif, notamment par l'effet de surprise qu'il a provoqué en  face, ensuite parce que les réactions internationales, surtout celle des  États-Unis, traduisaient une ferme volonté de ne pas permettre une  dégradation de la situation. À cela s'ajoute le fait qu'Israël n'a pas  jugé nécessaire d'appeler sa population de la région frontalière à  descendre dans les abris.elle-même son territoire, tout son territoire et rien que son territoire.
L'État hébreu a pourtant estimé, comme  d'habitude, que l'armée libanaise portait la « pleine responsabilité »  des heurts, tandis que le ministère israélien des Affaires étrangères  avertissait le Liban des « conséquences » en cas de nouveaux incidents.  La Finul, quant à elle, ne s'est pas prononcée, affirmant mener une  enquête pour connaître avec précision les circonstances de l'incident,  survenu dans un secteur contesté.
Au Liban, les hommages à l'action de l'armée se sont multipliés dans tous les camps politiques, alors qu'à l'étranger, le Conseil de sécurité se réunissait pour faire part de sa « profonde inquiétude » et appeler les deux parties à la « retenue ». D'autres acteurs internationaux se sont exprimés et Washington a fait état de contacts pour empêcher tout dérapage.
Au président de la République, Michel Sleiman, son homologue syrien Bachar el-Assad a fait part du soutien de son pays, pendant que le Premier ministre, Saad Hariri, mobilisait de nombreux amis du Liban dans le monde, pour faire pression sur Israël.
Lien
Au Liban, les hommages à l'action de l'armée se sont multipliés dans tous les camps politiques, alors qu'à l'étranger, le Conseil de sécurité se réunissait pour faire part de sa « profonde inquiétude » et appeler les deux parties à la « retenue ». D'autres acteurs internationaux se sont exprimés et Washington a fait état de contacts pour empêcher tout dérapage.
Au président de la République, Michel Sleiman, son homologue syrien Bachar el-Assad a fait part du soutien de son pays, pendant que le Premier ministre, Saad Hariri, mobilisait de nombreux amis du Liban dans le monde, pour faire pression sur Israël.