Gordon Duff - SabbahReport
          Israël nous transmet-il la maladie pour nous vendre le remède ?         
Nous avons appris cette semaine qu’Israël avait mis en  scène l’attaque de la Flottille de la liberté avec des acteurs et des  effets spéciaux courants à Hollywood, appelés « double négatif ». On  pouvait voir les acteurs au milieu d’humanitaires  pacifiques,  brandissant des armes. Il y a eu toutefois un problème lorsque le décor  utilisé par Israël ne correspondait pas tout à fait à l’original. Nous  avons eu un film montrant nos « terroristes » israéliens traversant à  répétition de l’acier (NDT voir ci-dessous la vidéo à la minute 7:58 et  suivant). L’industrie israélienne du film a souffert dernièrement. Même  les fausses vidéos de Ben Laden ont été transformées en enregistrements  audio. Le nouveau Ben Laden qu’ils avaient recruté faisait auparavant de  la pub pour Marlboro en Égypte.
Il est évident qu’Israël a détruit toute crédibilité  qu’il pouvait avoir auparavant. Découvrir la fabrication à  bon marché  d’un mensonge est une chose, mais celui-ci était abondamment estampillé  « gouvernement de l’État d’Israël ». C’était un pur suicide. Seuls les  idiots qui veulent être trompés - des politiciens dans la poche de  l’AIPAC et de Fox news -  ont vraiment été abusés. Franchement, quand on  n’a aucune intégrité à sacrifier, impossible d’être humilié. Étant  donné la nature « des cycles de news », il pourrait y avoir à tout  moment un nouveau massacre ou une bombe terroriste. Étant donné  qu’Israël en à besoin, mais vite, il est tout à fait possible que nous  en ayons un.
Je n’aurais jamais pensé qu’un pays irait jusqu’à placer  des gens, fabriqués comme dans un jeu vidéo, dans une action utilisée  comme preuve vitale montrant Israël « en train de se défendre ». Peu de  chances qu’il réutilise ce stratagème. Ses lamentations perpétuelles au  sujet du terrorisme peuvent avoir été, dès le début, illustrées de tours  de passe-passe cinématographiques. Il nous faut à présent remonter des  décennies en arrière pour examiner les photos et les vidéos qui ont  probablement été truqués, comme les films israéliens montrant des  Palestiniens en train de danser le 11 Septembre. Ces films n’avaient pas  été modifiés, ils étaient simplement vieux de plusieurs années, tout  comme les instantanés des armes qu’Israël prétend avoir trouvées sur la  Flottille de la liberté, et dont la signature numérique remontait à  2006.
Ce qu’Israël nous a présenté comme de l’« autodéfense »  devient maintenant un acte de terrorisme. Je ne sais pas si le fait  d’inclure des terroristes armés dans un film, de fait des acteurs  israéliens déguisés brandissant des barres de fer, est un crime, mais ce  devrait l’être. Si doutes il y avait, les films les auront dissipés. Ce  que nous devons savoir, c’est pourquoi la falsification des preuves  d’actes terroristes est devenue une industrie en Israël, alors que cette  nation est chargée de la sécurité, y compris de la vidéo-sécurité, dans  la plupart des aéroports mondiaux, notamment dans pratiquement tous les  aéroports des USA ? Iriez-vous consulter un médecin qui travaille dans  un laboratoire de guerre bactériologique ? Recruteriez-vous un faussaire  de chèques pour travailler dans une banque ? Engageriez-vous un  pédophile pour s’occuper de vos enfants ? Eh bien, nous avons recruté  Israël pour veiller sur nos ports, nos installations nucléaires, nos  aéroports et beaucoup d’autres installations - pays dont nous savons  avec certitude qu’il nous donnera une fausse vidéo, qu’il modifiera le  scan d’un conteneur ou qu’il falsifiera une lecture de radiation si cela  sert ses intérêts.
Songez aux Étasuniens qui claironnent continûment  qu’Israël est notre allié, une grande démocratie, le bastion de la  liberté au Moyen-Orient. Même la fatwa globale du  centre Simon  Wiesenthal, ou ADL mal nommé, stipulant que toute la population de la  planète est composée soit d’« antisémites » soit de « juifs animés de la  haine de soi » ou d’une combinaison des deux, n’arrivera pas à sortir  Israël de ce mauvais pas. Celui-ci a déjà abattu sa « carte Auschwitz »  quand il a été surpris en train de noyer les appels à l’aide des blessés  de la flottille dans un doublage « retournez à Auschwitz » à l’image  d’un ventriloque. Nous avons même entendu qu’Israël dit maintenant aux  Palestiniens de retourner à « Gazauschwitz ». Drôle de sens de l’humour.
Il est hors de doute que les USA ont été bernés dans le  déluge de renseignements déversés par Israël après le 11 Septembre.  « Son » programme, longue histoire de griefs, a été accompli au prix de  milliers de vies étasuniennes, et les pertes humaines se poursuivent.
La question qui se pose est de savoir pourquoi  développer une industrie pour la falsification de preuves de  terrorisme ? On pense d’abord, bien entendu, qu’Israël a une industrie  multimilliardaire d’équipement et de services de sécurité gérée par le  Mossad dont le personnel est maintenant autorisé à travailler dans le  secteur privé tout en continuant à servir l’État. Mais cela va-t-il plus  loin ? Si vous le pouvez et le souhaitez, à l’instar d’Israël, ajouter  des personnages dans les vidéos, vous pouvez également les enlever.  Quand nous regardons les vidéos de « terroristes arabes » plaçant des  bombes ou tirant des coups de feu comme à Mumbai, qu’il y a-t-il que  nous ne voyons pas ? Est-ce qu’on a changé les acteurs ? Y a-t-il des  personnages qui ont été effacés ? Pourquoi ?
Jusqu’ici nous avons la preuve qu’Israël crée de faux  passeports de n’importe quel pays et place ses agents où bon lui semble.  Nous avons aussi vu des vidéos trafiquées pour couvrir le meurtre de  civils innocents. À partir de là, nous pouvons présumer que lorsque nous  voyons dans une vidéo un adolescent jeteur de pierres se faire abattre,  cet adolescent peut très bien avoir été un enfant chargé de livres  scolaires. C’est exactement ce qui a été fait avec les vidéos de la  Flottille de la liberté et personne de raisonnable ne peut imaginer  qu’Israël ait eu à sa disposition cette technologie depuis 35 ans sans  l’avoir jamais utilisée.
Des vidéos factices et de faux agents utilisant des  passeports falsifiés ont-ils été employés pour couvrir les explosions du  7 juillet à Londres ? Une série de circonstances bizarres entourant la  visite de Netanyahu, la modification de son emploi du temps de manière à  éviter la zone attaquée, jettent le soupçon sur des vidéos montrant des  suspects « de type arabe ». Maintenant nous savons qu’il pouvait s’agir  de n’importe qui ; les bombes pourraient avoir été placées à n’importe  quel moment et déclenchées à distance.
Une fois que vous prenez le chemin de l’imposture ou que  que vous êtes surpris en train de faire ce que vous faites depuis des  décennies, vous avez ouvert une porte que vous ne pouvez pas refermer.
La plupart des spécialistes du renseignement  reconnaissent qu’un pourcentage significatif d’Israéliens faisant des  affaires dans le monde sont employés par leurs agences de renseignement.  Beaucoup de ces individus ont un passeport australien, allemand ou  britannique ; beaucoup d’autres ressemblent à des Arabes, parlent les  dialectes locaux à la perfection. Beaucoup d’entreprises étasuniennes  ont eu des agents israéliens planqués parmi leurs employés ;  même chose  pour les ONG de l’ONU, les organisations de bienfaisance réputées et  bien sûr, dans la presse. Toutefois la majorité de ces agents sont  employés dans la vente, l’installation et la maintenance de l’équipement  d’installations de haute sécurité ou gèrent, en fait eux-mêmes, les  installations vu la vaste gamme de services qu’ils fournissent. C’est là  que le bât blesse. L’aéroport de Schiphol à Amsterdam, l’aéroport de  Détroit par lesquels le "Crotch Bomber" (NDT : le terroriste qui avait  caché des explosifs dans son slip) est passé en vitesse sans passeport,  étaient des installations gérées par des Israéliens.
Où se trouvent les vidéos montrant celui que notre  terroriste a rencontré pendant qu’il était à Schiphol, aéroport doté  d’un système de vidéo à haute définition supérieur à tout ce qui a été  installé hors d’Israël ? Oh ! La vidéo est introuvable, elle a disparu ;  la société israélienne gérant l’aéroport l’a égarée. N’a-t-elle pas eu  le temps d’insérer une meute de danseurs palestiniens en train  d’attacher une bombe dans leur slip ? Ils auraient tous pu avoir des  barres de fer et traverser les murs de l’aéroport pour arriver  jusque-là. En partant, ils auraient pu disparaître dans le sol comme des  vampires.
L’attentat de Times Square était  censé nous faire oublier le fiasco du Mossad à Détroit, autre aéroport  géré par les Israéliens. Lorsque le passager indien repéré par les  chiens détecteurs de bombes a été arrêté, où la vidéo a-t-elle disparu ?  Comment s’appelait-il ? S’est-il simplement évanoui dans la nature ?  A-t-il été renvoyé en Israël tout comme l’équipe de vidéastes israéliens  en train de danser le 11 Septembre ? Quand le gouvernement du Yémen a  annoncé que les agents de « Al Qaida » - souvenez-vous, ceux que Dick  Cheney a relâchés de Guantanamo - avaient eu des contacts avec leurs  agents israéliens, où cette nouvelle est-elle passée ? Le Yémen possède  leurs portables, bourrés d’indices utiles sur la gestion des opérations  de style Mossad.
C’est donc une question de confiance. Un aéroport  peut-il être gardé par ceux qui y font transiter des assassins et des  terroristes ? Pouvons-nous accepter qu’un groupe de clowns spécialisés  en effets spéciaux gère les vidéos de sécurité capables de nous mener à  la guerre ? Peu importe le prix intéressant ou l’emballage séduisant  dans lequel nous est proposée la technologie USA volée, ne devons-nous  pas nous soucier de savoir qui sont nos partenaires en affaires ?
NDT : La video en question
 15 juin 2010
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Traduction : Anne-Marie Goossens