11/06/2010
Le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a déploré hier à Washington que le concept d’une solution à deux États, palestinien et israélien vivant côte à côte, au Proche-Orient « commence à s’éroder ». « Le monde commence à ne plus y croire », a-t-il fait valoir.
Le concept d'une solution à deux États au Proche-Orient « commence à s'éroder », a déploré le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, hier lors d'un discours à Washington devant un groupe de réflexion. « Le monde commence à ne plus y croire, à ne plus nous faire confiance pour parvenir à cette situation », a-t-il ajouté. « Certains d'entre nous disent : " Nous ne voulons pas de solution à deux États, nous voulons une solution à un seul État, vivre en Israël ", mais pour la majorité des Palestiniens, c'est inacceptable », a poursuivi M. Abbas. Il a également appelé Israël à « prendre des mesures » démontrant « ses intentions pacifiques ». « Les Israéliens devraient se défaire de certains comportements pour se montrer sous un jour positif », a déclaré M. Abbas, assurant que « les Arabes ne sont pas contre la paix, pas plus que les musulmans ».
Le concept d'une solution à deux États au Proche-Orient « commence à s'éroder », a déploré le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, hier lors d'un discours à Washington devant un groupe de réflexion. « Le monde commence à ne plus y croire, à ne plus nous faire confiance pour parvenir à cette situation », a-t-il ajouté. « Certains d'entre nous disent : " Nous ne voulons pas de solution à deux États, nous voulons une solution à un seul État, vivre en Israël ", mais pour la majorité des Palestiniens, c'est inacceptable », a poursuivi M. Abbas. Il a également appelé Israël à « prendre des mesures » démontrant « ses intentions pacifiques ». « Les Israéliens devraient se défaire de certains comportements pour se montrer sous un jour positif », a déclaré M. Abbas, assurant que « les Arabes ne sont pas contre la paix, pas plus que les musulmans ».
L'émissaire américain pour le Proche-Orient, George Mitchell, doit se rendre à nouveau dans la région la semaine prochaine, mais les perspectives de son voyage semblent assombries. Le président américain Barack Obama, qui a reçu mercredi M. Abbas à la Maison-Blanche, a pourtant fait preuve d'optimisme, estimant que des « progrès significatifs » étaient possibles au Proche-Orient d'ici à la fin 2010 et promettant que les États-Unis pèseraient « de tout leur poids » pour faire sortir le processus de paix de « l'impasse ». Le principal négociateur palestinien, Saëb Erakat, a déclaré mercredi que M. Abbas était venu aux États-Unis avec comme message la nécessité urgente de progresser dans ces discussions. « Le temps est crucial, c'est son message, nous avons besoin de voir une avancée réelle vers une solution à deux États et la fin de l'occupation », a-t-il dit.
M. Abbas devait avoir hier des discussions avec plusieurs hauts responsables et parlementaires américains, dont le conseiller à la Sécurité nationale de la Maison-Blanche, James Jones. Aujourd'hui, il rencontrera la secrétaire d'État, Hillary Clinton.
M. Abbas devait avoir hier des discussions avec plusieurs hauts responsables et parlementaires américains, dont le conseiller à la Sécurité nationale de la Maison-Blanche, James Jones. Aujourd'hui, il rencontrera la secrétaire d'État, Hillary Clinton.