mercredi 5 mars 2014

Les leçons de Yarmouk

dimanche 2 mars 2014 - 07h:00
Yousef Munayyer - Al Jazeera
Chaque décennie, se joue un nouvel épisode de la Nakba pour les réfugiés palestiniens, dans les pays d’accueil en difficulté.
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Yarmouk est le dernier rappel de l’échec de la communauté internationale à prendre soin du sort des réfugiés palestiniens, écrit Munayyer
Dans le camp de réfugiés de Yarmouk, la plus grande concentration de Palestiniens en Syrie parmi les neuf camps de réfugiés dans ce pays, la population palestinienne estprise au piège et souffre. Le camp se trouve juste au sud de Damas et son emplacement stratégique en a fait un champ de bataille, plaçant entre deux feux les réfugiés qui préfèrent adopter une position neutre pour tenter d’assurer leur propre sécurité.
Avant 2011, le camp accueillait quelque 180 000 réfugiés palestiniens. Aujourd’hui il n’en reste qu’environ 20 000. La plupart de ses habitants ont été forcés à devenir à nouveau des réfugiés. Ceux qui sont coincés à l’intérieur sont pris au piège, et une impasse entre le gouvernement et les rebelles a provoqué un siège qui a empêché pendant des mois l’accès humanitaire. Ce n’est que récemment que des colis alimentaires d’urgence ont pu entrer.
Les protagonistes de la guerre en Syrie ont comme on pouvait s’y attendre utilisé la crise dans Yarmouk pour dénoncer leurs adversaires , mais ils passent à côté du point le plus important et la leçon de Yarmouk.
Yarmouk est simplement l’épisode le plus récent à la suite de la Nakba.Chaque décennie, se joue un nouvel épisode de la Nakba pour les réfugiés palestiniens, dans les pays d’accueil en difficulté. Aujourd’hui, c’est Yarmouk. Il y a dix ans, les réfugiés palestiniens étaient pris dans la tourmente de la guerre en Irak.
Une décennie auparavant, les réfugiés palestiniens vivant au Koweït ont dû abandonner leurs maisons en plein milieu de la première guerre du Golfe. Une décennie encore avant, les Palestiniens ont été massacrés dans les camps de Sabra et Chatila au Liban. Et une décennie plus tôt, les événements connus par les Palestiniens sous le nom de « Septembre noir » en Jordanie ont également souligné la vulnérabilité des réfugiés dans les pays d’accueil pris dans des violence politiques.
Oui, ce qui se passe dans Yarmouk est partie intégrante de ce qui se passe en Syrie, mais cela fait aussi partie de la grande histoire de la dépossession palestinienne. La leçon que la communauté internationale doit tirer de Yarmouk, c’est que les efforts visant à résoudre le sort des réfugiés palestiniens doivent être redoublés et qu’ils sont plus urgents que jamais .
Aujourd’hui, les réfugiés vivent dans différents pays d’accueil dans le monde arabe, mais aussi ailleurs. Certains réfugiés palestiniens fuyant le conflit dans les pays d’accueil ont été réinstallés dans des pays aussi éloignés que la Suède, l’Islande, le Chili et l’Australie. Mais pourquoi réinstaller ces réfugiés partout dans le monde alors qu’ils ont une patrie ?
Au lieu de redoubler d’efforts pour réinstaller les Palestiniens un peu partout, sauf là d’où ils viennent, la communauté internationale devrait augmenter la pression sur Israël pour permettre à ces réfugiés de finalement rentrer chez eux.
Le droit des Palestiniens de retourner dans leurs villes et villages est non négociable et malgré les [dits] pourparlers de paix visant à une « fin des revendications », un accord qui ne défend pas le droit au retour des Palestiniens ne mettra pas fin à ces revendications. Les droits et les revendications des réfugiés palestiniens ne pourront jamais être abrogés par un coup de stylo.
Réinstaller des réfugiés palestiniens dans un Etat palestinien ne serait équitable ni pour les réfugiés, ni pour l’État de Palestine naissant. Un réfugié de Nazareth ne peut exercer son droit au retour à Naplouse, ni un réfugié de Jaffa exercer ce droit à Jénine.
En outre, un État palestinien en Cisjordanie et à Gaza serait établi sur ​​environ 22 pour cent de la Palestine historique. Par rapport à l’État d’Israël, ce serait un quart de la superficie des terres, deux fois plus densément peuplé, et avec une économie 30 fois plus faible. Israël non seulement porte la responsabilité de la Nakba, mais il dispose aussi d’une capacité beaucoup plus grande pour l’absorption des réfugiés rentrant chez eux.
Le droit au retour est un droit de l’homme qu’Israël nie aux réfugiés palestiniens, simplement parce qu’ils ne sont pas juifs et parce que les changements démographiques pourraient contester le contrôle juif du pouvoir dans l’État. Le déni des droits humains sur la base de la discrimination pour maintenir un groupe à l’écart du pouvoir est la marque de l’apartheid.
Yarmouk n’est que le dernier rappel de l’échec de la communauté internationale à améliorer le sort des réfugiés palestiniens. Laisser Israël à l’écart de ses responsabilités et à la recherche de lieux alternatifs pour résoudre le problème des réfugiés revient en réalité à ,cautionner les politiques discriminatoires d’Israël. Il faut une action immédiate pour exiger qu’Israël permette le rapatriement [des réfugiés palestiniens], conformément au droit international.
L’incapacité de faire face à la crise des droits humains - qui est à la base de la question des réfugiés - a produit crise humanitaire sur crise humanitaire. Les réfugiés ont besoin d’une solution permanente, d’un rapatriement, de l’égalité des droits et des protections que le monde entier désire et mérite.
La question des réfugiés ne doit pas être à nouveau mise en veilleuse et le temps est venu d’agir. Nous ne pouvons pas nous permettre d’attendre un inéluctable et prochain épisode tragique, sur les traces de la Nakba.
* Yousef Munayyer est directeur général du Jerusalem Fund et de son programme éducatif : The Palestine Center
Du même auteur :
27 février 2014 - Al-Jazeera - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.aljazeera.com/indepth/op...
Traduction : Info-Palestine.eu - Naguib

Rapport d’Amnesty International : un rappel opportun de la brutale occupation israélienne

mardi 4 mars 2014 - 07h:06
Daoud Kuttab
La publication de ce rapport condamnant les actes de violence perpétrés par les soldats israéliens en Cisjordanie - à un moment où le monde a les yeux braqués sur la Syrie et sur l’Ukraine - aidera sans doute à recentrer l’attention sur le conflit israélo-palestinien.
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Arrestation musclée d’un manifestant palestinien par les FDI au cours de la 5ème campagne de protestation contre la fermeture de la rue Shuhada, interdite aux Palestiniens depuis 1994, dans le quartier Al-Khalil à Hébron, le 21 février 2014 - Photo : Reuters/Ammar Awad
Il ajoute un élément fort à la discussion politique : la nécessité pour les puissances occidentales de cesser de vendre des armes à Israël en raison de ses violations flagrantes des droits humains et de ses crimes de guerre perpétrés en toute discrétion. Le fait qu’une organisation internationale majeure telle que Amnesty International soutienne le boycott des armes à Israël est une avancée politique majeure.
Dans son rapport puissant et complet sous-titré « La gâchette facile : le recours disproportionné à la force par Israël en Cisjordanie » , Amnesty International, l’organisation internationale de défense des droits de l’homme, critique fortement les soldats israéliens sur leur usage aveugle de la force pour mater des manifestants palestiniens non menaçants.
Le rapport appelle Israël à cesser d’user de violence meurtrière contre les manifestants palestiniens et à annuler des ordres militaires qui font fi des droits palestiniens à la liberté d’expression et de réunion. Il appelle également l’Autorité Palestinienne et l’OLP à « signer et ratifier, sans réserves, les traités internationaux relatifs aux droits humains notamment le Statut de Rome de la Cour Pénale Internationale ».
Le rapport de 87 pages (*), qui cite des chiffres de l’ONU, révèle le mépris des militaires israéliens à l’égard de la vie humaine palestinienne. Il présente des enquêtes sur le terrain sur 22 civils palestiniens tués par des soldats israéliens en Cisjordanie en 2013. En outre, 261 Palestiniens dont 67 enfants ont été blessés par des tirs à balles réelles pendant la période 2011-2013. Le nombre de tués et de blessés en 2013 a fortement augmenté par rapport aux années précédentes. La plupart des cas étudiés concernent des jeunes gens de moins de 25 ans, notamment 4 enfants.
Le rapport d’Amnesty s’ouvre sur le cas déchirant de Samir Awad, un lycéen de 16 ans du village de Bodrus, au nord-ouest de Ramallah. Avec d’autres lycéens, Awad participait à une manifestation improvisée contre le Mur édifié sur le territoire de la ville, quand ils ont été pris en embuscade par des soldats israéliens. Awad a été touché par trois balles, dit le rapport. D’abord à la jambe, puis à l’épaule et finalement à l’arrière de la tête – balle qui lui a été fatale. Le rapport précise comment Awad s’est enfui dès les premiers tirs, prouvant clairement que les vies des soldats israéliens n’étaient aucunement en danger, ce qui en fait un assassinat « extrajudiciaire ».
Une enquête a été ouverte contre le soldat israélien coupable de ce qu’Amnesty nomme un « acte de guerre » présumé, mais aucun résultat n’a été publié. En fait, Amnesty note que depuis 1987, aucun soldat israélien n’a jamais été viré de l’armée israélienne pour des actes commis dans les Territoires Occupés.
Images et interviews sur le terrain à l’appui, le rapport d’Amnesty établit un certain nombre d’autres cas et parvient à la conclusion que les soldats israéliens agissent en toute impunité quand il s’agit de faire cesser par la force des manifestations palestiniennes menées sans aucune arme à feu et sans la moindre mise en danger des vies des soldats occupants. Ces abus résultent selon Amnesty « d’un usage inutile et arbitraire de la force brutale contre des Palestiniens ». Non seulement la vie des soldats israéliens n’a jamais été menacée, mais dans certains cas Amnesty déclare : « il existe des preuves que [les Palestiniens] ont été victimes de meurtres délibérés, qui feraient partie des crimes de guerre ».
La force du rapport réside dans les détails fournis et dans les preuves avancées sur les assassinats commis par une force d’occupation qui a « la gâchette facile ». La section la plus puissante du rapport recommande la nécessité de rompre avec cette pratique israélienne qui dure depuis si longtemps. La liste des recommandations faites à Israël, s’il désire renverser ces pratiques actuelles de mépris des vies palestiniennes, est longue et d’une grande portée.
Mais Amnesty souligne ce que les principaux alliés d’Israël – les États-Unis et l’Union Européenne – doivent faire afin d’envoyer un message à Israël concernant son impunité, et il les appelle à mettre un terme à leurs envois d’armes et de munitions à Israël.
Ce rapport arrive à un moment où des négociations se déploient, en pleine « Semaine contre l’Apartheid israélien » dans beaucoup de campus étatsuniens, et il intensifiera les appels BDS contre Israël. Il sera difficile aux défenseurs d’Israël de continuer à défendre la poursuite de l’occupation, alors qu’une organisation internationale respectée diffuse un rapport dépeignant les soldats israéliens comme des criminels de guerre
(*) http://www.amnesty.org/fr/for-media...
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* Daoud Kuttab : journaliste palestinien né à Jérusalem, il a enseigné le journalisme à Princeton et dirige actuellement le Community Media Network, organisation dédiée au progrès du journalisme arabe indépendant . Il est producteur de documentaires et titulaire de nombreuses distinctions. Il est chroniqueur pour Palestine Pulse de Al-Monitor, The Jordan Times, The Jerusalem Post et The Daily Star (Liban).
Du même auteur :
- Un rapport dévoile la politique démographique d’Israël à Gaza - 30 janvier 2014
- Goldstone : perceptions et réalité - 25 avril 2011
- Juifs ou Israéliens ? - 30 octobre 2010
- L’union ne suffit pas - 2007
- Pourquoi tant d’arrogance ? - 2006
26 février 2014 - Al-Monitor - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.al-monitor.com/pulse/ori...
Traduction : Info-Palestine.eu - AMM

Abbas exige un gel de la colonisation pour prolonger les pourparlers

Le président palestinien Mahmoud Abbas exige un gel de la colonisation juive et les libérations de prisonniers supplémentaires pour envisager une prolongation des négociations avec Israël au-delà de l'échéance de fin avril, a-t-on appris mardi de sources concordantes.  
M. Abbas a exprimé cette position lundi soir lors d'une rencontre avec la chef du parti d'opposition de gauche israélien Meretz, Zehava Gal-On, peu après la publication de statistiques montrant que les mises en chantier dans les colonies juives de Cisjordanie occupée avaient plus que doublé en 2013.  
"Nous ne pouvons pas continuer les négociations avec cette poursuite de la colonisation", a déclaré M. Abbas, cité par un membre du Comité central de son mouvement, le Fatah, Mohammad al-Madani.   
Selon un communiqué du bureau de Mme Gal-On, il a également exigé la libération "de prisonniers supplémentaires après le prochain groupe, y compris des femmes, des jeunes et des détenus administratifs (sans jugement, NDLR)".
Lors de la reprise des pourparlers de paix israélo-palestiniens fin juillet à l'initiative du secrétaire d'Etat américain John Kerry, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a accepté la libération en quatre fois de 104 prisonniers palestiniens, dont le dernier contingent doit être relâché le 29 mars. 
 "Si l'accord-cadre (que les Etats-Unis doivent présenter aux deux parties, NDLR) n'apporte pas de réponse aux questions de fond, nous n'accepterons pas de prolongation des négociations et nous tournerons vers les institutions internationales", a également dit M. Abbas, selon le communiqué.  
Interrogé par la radio publique israélienne sur ces exigences, le ministre des Relations internationales Youval Steinitz, un proche de M. Netanyahu, a déclaré que ce n'était "même pas à l'ordre du jour".  
M. Netanyahu a été reçu lundi par le président américain Barack Obama à la Maison Blanche, avant M. Abbas le 17 mars.  
Lors de son dernier voyage au Proche-Orient en janvier, M. Kerry a présenté un projet d'"accord-cadre" traçant les grandes lignes d'un règlement définitif portant sur les questions dites de "statut final": les frontières, les colonies, la sécurité, le statut de Jérusalem et les réfugiés palestiniens.
Il s’est aligné sur les exigences israéliennes, dont la judaïté de l’Etat hébreu. 

Abbas a accepté de prolonger les négociations sous des conditions

[ 04/03/2014 - 17:30 ] 
Ramallah – CPI
Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a mis des conditions pour l'approbation de l'extension de la période de négociations avec l’occupation sioniste qui est censé se terminer en Avril prochain.
Abbas a déclaré lors de sa réception de la présidente du parti sioniste " Meretz " Zahava Gal -On hier : " Si l'accord-cadre avec Israël ne fourni pas des solutions aux questions fondamentales, nous n’accepterons pas de prolonger les négociations".
Le chef de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas et les fonctionnaires qui dirigent les négociations avec l'occupation sioniste ont déclaré plus d'une fois le refus absolu de prolonger la période de négociations avec la partie israélienne comme a exigé Tel-Aviv et l'Amérique qui parraine les négociations entre les deux parties.
 Zahava Gal -On a dit à la radio hébreu que le président Mahmoud Abbas lui a affirmé lors de leur réunion à Ramallah aujourd'hui que " si l’accord-cadre avec Israël ne fourni pas des solutions aux questions fondamentales, nous n’accepterons pas de prolonger les négociations et irons à des organisations internationales ".
Selon les correspondants de la radio qui ont assisté à une partie de la réunion entre la délégation sioniste et le président de l'Autorité palestinienne qu’" Abbas a souligné que les Palestiniens peuvent décider de prolonger la période de négociation si le Premier ministre Benjamin Netanyahu accepte de geler la construction dans les colonies et la libération d'un nouveau groupe de prisonniers palestiniens ".
http://www.palestine-info.cc

Les colons profanent la mosquée d’el-Aqsa

[ 04/03/2014 - 17:45 ] 
Jérusalem – CPI
Les colons sionistes ont profané, ce matin, les cours d'el-Aqsa, sous la protection des forces spéciales de la police de l’occupation.
Des témoins ont rapporté que près de 46 membres de l'occupation sioniste, dont 11 colons, 15 officiers, des éléments du renseignement de l'occupation et 20 étudiants universitaires juifs, ont organisé une visite aux installations provoquant les fidèles d’el-Aqsa se trouvant dans la mosquée.
Au cours de l'assaut des colons, les étudiants de terrasses de science dans la mosquée bénie d'el-Aqsa criaient fort exprimant le rejet des incursions sionistes répétées.

"Négocier avec l’Iran tout en garantissant la sécurité d’Israël"

Le secrétaire américain au Trésor, Jacob Lew, a appelé dimanche à laisser une chance aux négociations sur le nucléaire iranien, assurant toutefois qu'aucun accord ne serait conclu sans garanties sur la sécurité d'Israël.
"Il est d'une importance critique de donner une chance de succès à des négociations" et "de réserver la force comme dernière option", a indiqué Lew, lors d'un discours qu'il devait prononcer lors de la conférence annuelle du principal groupe de pression américain pro-israélien AIPAC.
"Avant que nous acceptions un accord complet, l'Iran devra fournir de véritables preuves que son programme nucléaire (...) est et restera exclusivement pacifique. Cet accord ne sera acceptable que si l'Iran ne peut pas menacer Israël, ou tout autre nation, avec une arme nucléaire", a-t-il néanmoins assuré.
La conférence de l'AIPAC s'ouvrait dimanche et dure jusqu'à mardi. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu y est attendu. Ce dernier s'est récemment dit "inquiet" de la tournure des négociations entre les grandes puissances et l'Iran, qui ont trouvé un accord de six mois pour faire en partie revenir en arrière le programme nucléaire iranien en échange d'un allégement limité des sanctions contre l'Iran.
"Cet allègement ne permettra pas à l'économie iranienne de se remettre des profonds dommages économiques infligés par le programme de sanctions", a assuré Lew dimanche.
Il a relevé que l'accord provisoire permettait à l'Iran d'accéder à seulement 4,2 milliards de dollars sur un total d'une centaine de milliards de dollars de fonds bloqués dans des banques étrangères, et que les autres mesures, levant par exemple en partie des sanctions sur les exportations de plastique et les importations de pièces automobiles, "se montent à moins de 2 milliards de dollars".
"La vaste majorité de nos sanctions restent fermement en place", en particulier les sanctions pétrolières et financières, et cela pousse l'Iran à négocier, a-t-il fait valoir.
Dans ce contexte, "nous n'avons pas besoin de nouvelles sanctions maintenant" et "décider de nouvelles sanctions maintenant pourrait faire dérailler les négociations en cours", a-t-il averti.
En revanche, "si ces discussions échouent, nous serons les premiers à rechercher des sanctions encore plus dures".
Les Etats-Unis demandent d'Israël de cesser la liquidation de savants iraniens
Le journal américain Daily Mail a révélé que des responsables américains ont demandé à Israël de cesser de viser les savants nucléaires iraniens, le sollicitant de se concentrer sur le processus de paix avec les Palestiniens.
Le Mossad israélien avait assassiné ces dernières années au moins cinq savants iraniens à l’aide de voitures piégées dans une tentative de bloquer le programme nucléaire de ce pays. 

Offre de Netanyahu à Obama : " La Palestine contre l’Iran"!

A en croire le journal Sunday Times, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, attendu ce lundi au bureau oval de la Maison Blanche a une nouvelle offre dans sa mallette : le compromis avec les palestiniens contre le durcissement de la politique Obama contre l'Iran !
 " C'est un plan bien controversé qui engage Netanyahu à accepter la formation d'un Etat palestinien, à admettre le retrait israélien d'une grande partie de la Cisjordanie et à trouver une solution à l'amiable pour le statut d’al-Qods.
En effet, Netanyahu voit dans la question palestinienne un dossier lié à la défense israélienne, alors qu'Israël se trouve confronté à l'effondrement des tats-nations à travers la région.
" Mais Netanyahu ne fera voter ce plan par la Knesset que s'il est assuré de la "non nocivité" du programme nucléaire iranien !
Toujours selon Sunday Times qui cite des sources américaines et israéliennes, Netanyahu insistera pour obtenir gain cause sur trois secteurs du nucléaire iranien.
Israël demandera aux Etats Unis d'arrêter l'enrichissement de l'uranium iranien,  de démanteler les missiles de croisière iraniens ayant une portée de plus de 2000 kilomètres.
 Netanyahu jouit du soutien total et entier de l'AIPAC". D'après le journal, c'est mardi que Netanyahu va faire un point sur ses entretiens avec Obama.
L'AIPAC entretient ces derniers temps des liens tendus avec Obama pour l'avoir constamment défié au sujet des pourparlers nucléaires Iran/Etats Unis.
L'AIPAC veut durcir les sanctions contre l'Iran et use largement de ses relais au congrès . Sunday Times affirme que ce lundi Netanyahu parlera à Obama au nom non seulement d'Israël mais aussi de l'Arabie saoudite "qui est parfaitement d'accord avec Tel Aviv sur la nécessité de bloquer totalement le programme nucléaire iranien".
Une source israélienne consultée par le journal va jusqu'à menacer Obama : " Avec le soutien de l'AIPAC et du royaume saoudien, Netanyahu a de larges chances de pouvoir convaincre Obama de durcir ses positions face à l'Iran sinon Obama risque de perdre Israël, la Palestine, et l'Arabie saoudite"

Hamas: l'interdiction des activités du Hamas en Egypte est une haine pour la résistance

[ 04/03/2014 - 17:56 ] 
CPI
Le mouvement du Hamas a confirmé son refus au jugement pris par le tribunal des questions urgentes en Egypte et stipule sur l'interdiction des activités du Hamas et de fermer ses sièges au Caire, assurant que ce jugement est une décision politique par excellence prise par l'un des tribunaux égyptiens pour renforcer plus de hostilité contre la résistance palestinienne pour atteindre des objectifs politiques.
Le mouvement du Hamas a déclaré dans un communiqué, publié mardi 4/3 et dont notre CPI a obtenu une copie: "Le Hamas n'a pas déjà des sièges ou activités en Egypte et que cette décision exprime l'abandon du régime du rôle égyptien dans le soutien à la cause palestinienne et l'histoire de la relation entre l'Egypte et la Palestine, et aussi représente une haine et sorte de hostilité claire à la résistance, alors qu'elle ne sert que l'occupant israélien".
"Cette injuste décision s'inscrit dans le cadre de la campagne médiatique ciblant le peuple palestinien et sa résistance héroïne", a-t-il ajouté.
Le Hamas a appelé le peuple palestinien et égyptien et les peuples de la nation arabo-islamique, en plus des hommes libres dans le monde entier à faire face à ces décisions visant à frapper la cause palestinienne et combattre la résistance et ne servent que la stratégie américano-israélienne dans la région.

Le cheikh Raed Salah condamné à 8 mois de prison ferme

[ 04/03/2014 - 20:13 ] 
Jérusalem occupée – CPI
Le tribunal israélien de district dans la ville occupée de Jérusalem a condamné, le mardi à midi 4/3, le Cheikh Raed Salah; le président du mouvement islamique dans les territoires palestiniens occupés en 1948, à 16 mois de prison, dont 8 avec sursis dans l'affaire de Wadi Jouz.
Le mouvement islamique a déclaré sur son site Web que le tribunal israélien a condamné le Cheikh Raed Salah, au début de Novembre dernier, pour incitation à la violence dans l'affaire connue sous le nom "Sermon de Wadi Gouz", l'un des plus importants quartiers dans la partie orientale de Jérusalem.
Ce sermon a été tenu lors des événements du vendredi 16 Février 2007, après l'accusation d'Israël d'avoir démoli une partie de la mosquée bénie d'el-Aqsa, le 6 Février 2007, mais le tribunal a reporté le jugement jusqu'au 4 mars 2014.
Le Cheikh Raed Salah est l'une des éminentes personnalités islamiques dans les territoires palestiniens occupés en 1948 et l'un des opposants à la politique de la colonisation et la judaïsation de Jérusalem, et travaille activement contre les invasions israéliennes de la mosquée sainte d'el-Aqsa.

Divulgation d'un plan colonialiste à l'est des murs de Jérusalem

[ 05/03/2014 - 00:57 ] 
Jérusalem occupée – CPI
Le centre d'information de Wadi Hilweh à Selwan a déclaré mardi dans un communiqué que le plan comprend l'installation d'un parc et un stade dans une zone stratégique surplombant la ville occupée de Jérusalem et ses quartiers, la vieille ville et la mosquée bénie d'el-Aqsa, en plus de l'église de Gethsémani.
Le centre a démontré que l'entreprise israélienne de construction "Moriah" effectue le plan colonial qui porte le nom "Mutilah Westa", avec le soutien de la municipalité de l'occupant israélien à Jérusalem et l'entreprise colonialiste de "Développement de Jérusalem".
De son côté, l'expert palestinien dans les affaires de la colonisation, Ahmed Sab Laban, a déclaré que le nouveau projet vise à relier la colonie "Biet Erot" avec l'église de Gethsémani et donc de créer une continuité territoriale entre les avant-postes et les jardins colonialistes à Selwan et Ras Amoud et celles installées dans le quartiers d'At-Tur et Sawana.
Il a ajouté que le président du parti "La maison juive", Naftali Bennett supervise le plan via le ministère des affaires de Jérusalem et a alloué un montant de 21 millions de shekels (Plus de 6 millions dollars américains) sous prétexte du développement du secteur du tourisme.
http://www.palestine-info.cc

Le village de Nahaline : pillage sioniste des terres et fermeture des rues

[ 05/03/2014 - 00:53 ] 
Bethléem – CPI
Les citoyens palestiniens ont réussi à se réapproprier  4 000 dunums sur 17 000, qu’ils ont arrachés aux colonies batties sur leurs terres, dans le village de Nahaline à l’ouest de Bethléem, au sud de la Cisjordanie occupée. Plus précisément sur leur terre appelée Ain Al Faress dans ce village.
Cet exploit n’a pas plu aux autorités de l’occupation. Les autorités ont donc cherché par tous les moyens à contourner cette décision, et ont utilisé toute forme de vol pour y parvenir. Ils ont alors imposé une nouvelle fois, un plan ancien de la ville.
Une rue pour relier les colonies
« Au petit matin, il y a deux jours, j’ai entendu le bruit des bulldozers près de ma terre. J’ai suivi le bruit et j’ai trouvé les autorités de l’occupation munies de leurs bulldozers qui construisaient une  route afin de relier la colonie de Bitar Alit à l’ouest de Nahaline et celle de Jafout au sud. Mais les citoyens empêchaient les colons de construire la route et  de finir les travaux. », raconte un agriculteur.
Il poursuit : « les autorités de l’occupation ont commencé par ouvrir 5 mètres de  route ; elle  fera environ 4 km de long, et séparera le sud de Nahaline de l’ouest »
Il ajoute : « Ce qui est bizarre c’est que les autorités de l’occupation travaillent très tôt le matin et finissent  très rapidement puis quittent l’endroit. J’ai informé les autres agriculteurs. Ils ont vu cette route et l’ont filmée ».
Séparer les agriculteurs de leurs terres
Cette route que les colons sont en train de construire avec la protection de l’armée de l’occupation aura des conséquences néfastes sur le village. C’est ce que pense l’activiste du village, Ghassane Najajra. Il explique : « Cette route, si vraiment elle est construite, séparera les agriculteurs de leurs terres dans le quartier de Ain Faress. Les habitants ont récupéré leur quartier récemment  après avoir trainé 3 ans dans les tribunaux de l’occupant ».
La route a été allongée  avec de l’asphalte, bientôt elle sera goudronnée. Elle relie les deux colonies entre elles ce qui veut dire qu’elle sépare les agriculteurs de la zone de Ain Faress et l’isole.
Malgré la création de la nouvelle route pour relier les colonies, l’occupation continue de bloquer la route d’Al Kilou depuis 13 ans. Cette route a été construite pendant le mandat britannique en Palestine. De par son nom uniquement, elle porte beaucoup de significations. Elle relie le village et la rue de Jérusalem Al Khalil. A travers cette route, le village si situe à moins d’un kilomètre de l’artère  qui relie Jérusalem et Hébron.
La fermeture de la route qui a eu lieu pendant l’Intifada d’Al Aqsa sous prétextes sécuritaires, a contraint les habitants à emprunter une autre route qui passe par le village voisin de Houssan, augmentant la distance, les efforts, et les peines.
Passage dangereux
Malgré la fermeture de la rue d’Al Kilou, quelques palestiniens continuent à emprunter ce chemin à la marche. Celui qui veut sortir de la ville se fait déposer devant la porte en fer, puis il continue à pieds, en passant par de gros tas de pierres et des monticules de sable que l’occupant a placé pour fermer la route.
Avec le temps, les colonies de Nahaline se sont élargies jusqu’à atteindre la route d’Al Kilou. Maintenant c’est comme s’ils traversaient les colonies. C’est donc un danger énorme pour les palestiniens d’emprunter ce chemin à cause des agressions répétées et des provocations des colons sur les passants.
Ces derniers temps, les ingénieurs du village sont parvenus à mettre en place un projet pour la restauration de toutes les routes du village. Parmi les projets, il y avait celui de la restauration de la route d’Al kilou mais l’occupation l’a interdit pour le même motif dérisoire qui a poussé à la fermeture de celle-ci.

Mainmise sioniste sur le gaz palestinien dévoilée par notre CPI, photos à l’appui

[ 05/03/2014 - 02:07 ] 
Ramallah – CPI
Le correspondant de notre Centre Palestinien d’Information (CPI) a remarqué de gigantesques foreuses, installées par les forces sionistes d'occupation, il y a quelques jours, vers le village de Nabi Saleh, au nord de la ville palestinienne de Ramallah, au centre de la Cisjordanie. Cela laisse à croire que les occupants sionistes viennent de découvrir des puits de pétrole ou de gaz.
La hauteur de ces foreuses dépasse les cinquante mètres et la zone est encerclée par des barbelées, afin d’empêcher les Palestiniens de les approcher, note le correspondant.
La zone se trouve vers la colonie sioniste de Halamich, installée injustement sur les terrains du village de Nabi Saleh, vers la route principale reliant la ville de Ramallah à ses villages, au nord et à l’ouest. La route est empruntée par les colons pour aller à la ville occupée de Tel Ar-Rabi (Tel-Aviv).
Les occupants sionistes classent la zone parmi les régions naturelles protégées. Ils interdisent aux Palestiniens toute construction ou toutes autres activités. C’est une zone riche en plantes et en arbres. C’est une des plus belles régions de la Cisjordanie dont les autorités de l’occupation sioniste ont fait d’immenses parcs naturels.
Au début du siècle dernier, les occupants britanniques ont fait de la région une caserne pour leurs forces. La région contient encore des bâtiments de l’époque utilisés actuellement par l’armée de l’occupation sioniste.
Une vingtaine d’ouvriers sionistes travaillent jour et nuit pour installer ces foreuses. Notre correspondant a aussi découvert de grands engins destinés à retirer la terre.
Redécouvrir
Dr. Abdou Ar-Rahman Al-Timimi est un expert économique. Notre envoyé l’a rencontré et lui a posé quelques questions sur ces travaux sionistes. Il croit que les occupants sionistes creusent un puits afin de connaître les limites de la réserve de gaz qu’ils exploitent vers le village de Rantis, à l’ouest de la ville de Ramallah.
Al-Timimi croit que la réserve de Rantis va jusqu’au village d’Attareh, au nord de Ramallah.
Ce puits est consacré à l’extraction d’eau, dit l’armée de l’occupation sioniste aux journalistes. Mais c’est faux, réplique Al-Timimi. Sur ce flanc de montagne, il n’est pas possible de trouver de l’eau.
Cette réserve a été découverte dans les années soixante du siècle dernier. Les travaux n’y ont pas commencé, faute de foreuses adéquates pour la région. Les occupants sionistes recommencent les travaux, les nouveaux engins aident.
Des travaux qui doivent prendre fin
Les habitants du village de Nabi Saleh appellent à faire les pressions nécessaires sur les occupants sionistes afin qu’ils stoppent leurs creusements dans leur petit village.
Ce n’est pas tout. Les occupants sionistes ont confisqué un terrain du village en 1986 où une usine a été installée. Ils y ont incendié une forêt où ils ont installé la colonie de Halamich qui ne cesse de s’élargir. Et maintenant, ils commencent à voler l’intérieur de la terre.
Le village de Nabi Saleh connaît un mouvement de résistance populaire active. Ses habitants sortent chaque semaine protester contre les activités sionistes coloniales entamées dans le village. Récemment, les colons ont mis la main sur une source d’eau et l’armée de l’occupation sioniste interdit aux Palestiniens d’atteindre leurs sources d’eau !
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mardi 4 mars 2014

Femmes marocaines solidaires des femmes de Gaza

Communiqué du Comité de coordination pour la célébration commune de la journée internationale de la femme
"Le choix de ce slogan est une réponse des femmes du Maroc qui font partie des femmes du Monde à l’appel lancé par les femmes de Gaza, victimes du blocus criminel imposé par l’entité sioniste depuis plus de sept ans. C’est aussi une adhésion totale à l’initiative militante de la coalition internationale des femmes contre le blocus.
Dans cette perspective, le comité a décidé de consacrer ses activités, cette année, pour exiger la levée du blocus contre les femmes de Gaza. Ce blocus constitue une grave violation des droits humains en général et une atteinte inacceptable du droit des peuples en particulier.
Ainsi, au nom de cette coalition, une caravane de femmes se rendra à Gaza entre le 5 et le 8 mars en signe de solidarité avec les femmes de Gaza contre le blocus.
Les femmes du Maroc, conformément à cette louable initiative, organiseront diverses activités consistant en :
  • une tente de droits humains durant la journée du 8 mars 2014 à partir de 10h du matin jusqu’à 17h à la place Bab Lhad, à proximité de Casas-Galerie à Rabat
  • un sit-in le même jour à 17h place de la Poste
  • ainsi que d’autres activités qui s’étendront jusqu’au 30 mars, journée de la Terre et dont les détails seront communiqués ultérieurement.
Il va sans dire que ce communiqué est une invitation à toutes les organisations, aux médias et toutes les citoyennes et tous les citoyens pour assister et participer à ce rendez-vous militant."
Comité de suivi.
CAPJPO-EuroPalestine http://www.europalestine.com

Exode des colons sionistes vers Salfit

[ 04/03/2014 - 10:28 ] 
Silfit-CPI
Des employés palestiniens travaillant dans des colonies sur le territoire de Salfit dans le nord de la Cisjordanie ont déclaré, lundi 3 mars, l'arrivée des colons et des familles juives pour vivre dans ces colonies, en raison de la baisse des prix des appartements dans ces dernières par rapport aux autres villes à l'intérieur de la Palestine occupée.
Le chercheur dans les affaires de la colonisation Khaled Maali a déclaré dans un communiqué que «beaucoup de colons préfèrent l’habitation dans les colonies à Salfit grâce sa proximité avec les villes du centre dans l'entité sioniste, en plus des facilités et les privilèges accordés par le gouvernement de l’occupation pour ceux qui y vivent, en ajoutant la beauté de la nature dans la province en montagnes, des vallées et des collines vertes».
Maali a expliqué que les colonies connaissent une croissance remarquable de la population accélérée en conjonction avec la démolition des villes et des villages palestiniens et la construction de grands immeubles d'habitation juifs.
Les autorités occupantes israéliennes ont annoncé, récemment, la construction de 1800 nouvelles unités coloniales en Cisjordanie et Jérusalem occupées.
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Deux Palestiniens tués dans un raid israélien au nord de Gaza

Ils auraient été suspectés de préparer des attaques de roquettes sur Israël, déclare comme d’habitude le porte-parole de l’armée d’occupation.
Musab Moussa al-Zaaneen, qui avait à peine plus de 20 ans, est mort dans l’attaque de sa ferme près de Beit Hanoun, et Sharif Nasser, 31 ans, dans un premier temps blessé par la même attaque, est mort de ses blessures.
Cette attaque terroriste a été menée au moment même de la rencontre entre Obama et Netanyahu, en discussion sur le « processus de paix entre israéliens et Palestiniens »...
Rien qu’en janvier, Israeli a tué 6 Palestiniens et en a blessé 41 autres, y compris des enfants, dans la bande de Gaza.
CAPJPO-EuroPalestine http://www.europalestine.com

Rizqa ‬: l’Egypte traite la question du passage de Rafah avec des règles non claires ‬ ‬

[ 04/03/2014 - 10:51 ] 
Gaza-CPI
Le conseiller politique du président du gouvernement palestinien à Gaza Yousef Rizqa a précisé que le traitement égyptien avec la question du passage de Rafah n’est pas encore claire, ce qui aggrave la situation humanitaire dans la bande de Gaza.
Rizqa a déclaré dans un communiqué de presse écrit, ce lundi 3 mars: «l'ouverture du passage pour trois jours chaque demi mois  signifie que les Palestiniens ont le droit de se déplacer librement avec le système en détail qu’on refuse.»Il a appelé les autorités égyptiennes à ouvrir le passage de Rafah définitivement et complètement, en soulignant que les contacts avec les services de renseignements égyptiens et l'ambassadeur égyptien, à Ramallah, est toujours en cours à cet égard.  
"Les contacts se poursuivent mais la décision politique et sécuritaire qui détermine l’ouverture du passage de Rafah ouverture du passage de la sécurité semble très difficile et les objectifs sont invisibles et personne à Gaza savait la vraie raison derrière cela", a-t-il ainsi ajouté. 
 Il a dénoncé aussi les arguments de sécurité exprimés par le côté égyptien, en particulier ceux associés à Sinaï, en confirmant que ce n'est pas la vraie raison derrière la fermeture du passage et les raisons ne sont pas encore claires et sont inconnus. Rezka a souligné que le citoyen palestinien selon les droits internationaux a le droit de se déplacer librement, comme il est interdit d’assiéger tout un peuple et l'empêcher de ce déplacer. Les autorités égyptiennes continuent la fermeture du passage terrestre de Rafah dans le sud de la bande de Gaza, pendant 25 jours d'affilée contre les voyages des cas humanitaires et les patients.

Doublement des constructions de colonies en 2013

"Ces statistiques sont rendues publiques peu avant une rencontre, lundi, à la Maison Blanche entre Barack Obama et le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, alors que le président américain a déploré « une construction dans les colonies plus agressive ces deux dernières années que depuis très longtemps ».
« C’est officiel, le gouvernement Nétanyahou n’est engagé qu’à une chose : construire des colonies. Cela montre son manque d’engagement aux négociations », a commenté dans un communiqué l’organisation non gouvernementale contre la colonisation La Paix maintenant (Shalom Akhshav), soulignant qu’il s’agissait d’une augmentation de 123 % des mises en chantier dans les colonies de Cisjordanie.
Tout en réitérant le soutien états-unien à la sécurité d’Israël, M. Obama a prévenu, dans un entretien publié dimanche par Bloomberg, que « si les Palestiniens arrivent à la conclusion qu’un Etat palestinien souverain et contigu n’est plus possible, alors notre capacité à gérer les conséquences internationales sera limitée ». « Chaque année qui passe, la fenêtre pour conclure un accord de paix que puissent accepter à la fois les Israéliens et les Palestiniens se ferme », a-t-il souligné, citant la démographie, la colonisation, et la succession du président palestinien Mahmoud Abbas.
Dimanche, avant de quitter Israël, M. Nétanyahou, qui entretient des relations personnelles peu chaleureuses avec M. Obama, a estimé que ces dernières années, Israël avait subi « diverses pressions ». « Nous les avons rejetées. Nous l’avons fait dans le passé, nous le ferons à l’avenir », a-t-il assuré.
Les pourparlers de paix qui ont repris en juillet 2013 sous l’égide du secrétaire d’Etat américain, John Kerry, sont censés déboucher d’ici à la fin d’avril sur un « accord-cadre » traçant les grandes lignes d’un règlement définitif portant sur les questions dites de « statut final » : les frontières, les colonies, la sécurité, le statut de Jérusalem et les réfugiés palestiniens."
Source : http://www.lemonde.fr/proche-orient...
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Jénine: Affrontements et plusieurs raids israéliens

[ 04/03/2014 - 10:58 ] 
Jénine – CPI
Les forces armées de l'occupation israéliennes ont pris d'assaut, à l'aube d’aujourd'hui, les villes de Yaabod et Barta Est qui est isolée derrière le Mur de séparation raciste, ainsi qu’Araba au sud de Jénine et se sont affrontés avec les citoyens, à Barta et Yaabod.
Des sources locales ont déclaré que plus de 20 véhicules militaires ont envahi le village de Barta et ont commencé les opérations de prise d’assaut et de ratissage dans le marché commercial et la zone industrielle dans la ville.
Ils ont aussi pris d'assaut un magasin appartenant à Thaer Zakaria el-Saadi.
Les sources ont indiqué que des affrontements ont éclaté dans la ville, au cours du raid et des bombes de gaz ont été lancées de manière intensive, causant la suffocation d'une douzaine de citoyens.
Les forces armées occupantes israéliennes ont aussi envahi, la nuit dernière, la ville de Yaabod au sud de Jénine, provoquant des affrontements avec les forces israéliennes, au cours desquels des pierres ont été jetées et un état de tension règne dans la ville.
"Des opérations de ratissage ont été effectuées par les forces de l'ennemi occupant dans le village voisin d’Araba en début de matinée sans arrestations", ont ainsi ajouté les sources.

Prolongation de la détention du prisonnier Hamarsheh et de sa femme

[ 04/03/2014 - 11:04 ] 
Gaza – CPI
Selon le Centre d’études des prisonniers de la Palestine, les tribunaux de l'occupation ont prolongé la détention du prisonnier Adnan Hamarsheh et sa femme Reem Hamarsheh pendant 12 jours pour enquête jusqu'à ce que l'acte d'accusation contre eux soit demandé selon la demande du Shin Bet l'Agence de sécurité interne sioniste.
La porte parole médiatique du centre Amina Tawil a déclaré que "les forces d'occupation ont arrêté le prisonnier Adnan Hamarsheh (45 ans) le 17 Février 2014 lors de son passage par l'un des points de contrôle près de la ville de Jéricho. Quelques heures avant son arrestation, son épouse  Reem Hamarsheh (40 ans) a été arrêtée alors qu'elle revenait de Jordanie à travers le passage Karama ".
Tawil a ajouté que le prisonnier Hamarsheh a été détenu pendant plus de 10 ans (la plupart du temps en détention administrative) et il a été soumis à un grave accident vasculaire cérébral, ce qui l'a affecté d'un trouble de vision et de pertes de l'équilibre. Les autorités d'occupation l’ont empêché de compléter son traitement en Jordanie.

Peines de prison pour 2 jeunes palestiniens de Silwan

[ 04/03/2014 - 11:01 ] 
Jérusalem – CPI
Le tribunal de district à Jérusalem a émis, hier, des peines sévères contre deux jeunes Jérusalémites accusés d'avoir jeté des pierres et des cocktails Molotov sur les soldats de l'occupation et les colons.
Notre correspondant a signalé que le prisonnier Suhaieb Arafat Mohamed Awar (16 ans) a été condamné à 21 mois de prison après avoir été reconnu coupable de plusieurs accusations, dont le lancement des cocktails Molotov sur les colonies de l'occupation à l'intérieur du village de Silwan.
Amjad Abu Asab, président du Comité des familles des prisonniers de Jérusalem, a déclaré que Suhaib étudiait à l'école secondaire Shu'afat et a été arrêté sept fois. Sa dernière arrestation a eu lieu le 5 Mai 2013 et se poursuit jusqu'à aujourd'hui.
Le prisonnier a également été soumis à l’assignation à résidence à plusieurs reprises, la dernière a duré 10 mois en 2012, dont 4 mois banni de Silwan. Il a été transféré dans plusieurs prisons et se trouve maintenant dans la prison de Megiddo.
Abou Asab a ajouté dans un communiqué de presse que le tribunal a également condamné Shaddad Mohammed Ahmed Awar (16 ans) à 13 mois de prison et il est en captivité depuis le 5 Mai 2013.
Le jeune Shaddad est en attente d’un autre procès dans l'affaire le 4 Aout 2014 après avoir été reconnu coupable d'avoir jeté des pierres et des cocktails Molotov sur les colonies à Silwan. Il a été transféré à son tour dans plusieurs prisons et se trouve actuellement dans la prison de Hasharon.

Kerry : Nous ne permettrons pas de transformer la Cisjordanie à une 2ème Gaza

[ 04/03/2014 - 17:27 ] 
Jérusalem – CPI
Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a déclaré que son pays ne permettra pas que la Cisjordanie se transforme en une deuxième Gaza dans le cadre de tout accord futur, notant que " tout accord comprendra la reconnaissance palestinienne de la judaïté " d'Israël ".
Kerry a déclaré lors d'un discours à une conférence du lobby juif à Washington « AIPAC », la nuit dernière, que tout accord futur doit tenir compte de la nature de la communauté juive " Israël ".
Kerry a déclaré que les deux parties doivent prendre des décisions difficiles, soulignant que les facteurs de succès de tout accord comprennent : la sécurité, la reconnaissance mutuelle, l'annonce de la fin du conflit et une solution au problème des réfugiés palestiniens à condition de ne pas changer la nature juive d'«Israël ».
En ce qui concerne Jérusalem, Kerry a déclaré qu'il est nécessaire de trouver une solution pour lui permettre d’exister en tant que ville de la paix.
Kerry a souligné l'engagement du Premier ministre israélien pour la paix et que le président palestinien Mahmoud Abbas est destiné à être un partenaire dans l'affaire, mais il a ses propres points de vue sur la nature d'un accord équitable, notant qu’Abbas est bien conscient du prix de l'échec des négociations.

La promesse de Netanyahu avant son départ pour les USA

Plus de 300 000 juifs ultraorthodoxes ont manifesté hier à Jérusalem contre un projet de réforme du service militaire n’exemptant plus les étudiants des écoles talmudiques – un projet qu’ils qualifient de « persécution religieuse ». Tous les courants de l’ultraorthodoxie juive, lituanien, hassidique et séfarade, étaient représentés dans une rare démonstration d’unité. « Aucun incident majeur n’a été enregistré. Une cinquantaine de personnes ont été traitées par les secours pour déshydratation », a indiqué le porte-parole de la police, Micky Rosenfeld, précisant que quelque 3 500 policiers avaient été mobilisés. Les manifestants se sont dispersés en entonnant des chants religieux, avant de retourner dans leurs quartiers de Jérusalem ou de monter à bord d’autobus les raccompagnant dans les localités ou quartiers ultraorthodoxes à travers le pays. Menahem Kahana/AFP
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a promis hier de résister aux « pressions », à son départ pour les États-Unis. « Je vais partir pour un important voyage (...) où je rencontrerai le président Barack Obama », a déclaré M. Netanyahu, cité par son bureau. « Nous allons discuter de la question iranienne et du processus de paix (avec les Palestiniens). Ces dernières années, l'État d'Israël a fait l'objet de diverses pressions. Nous les avons rejetées. Nous l'avons fait dans le passé, nous allons le faire à l'avenir », a-t-il ajouté.
La date butoir du 29 avril approche pour les pourparlers directs avec les Palestiniens et le dossier nucléaire iranien continue d'inquiéter l'État hébreu. « Obama va presser Netanyahu d'accepter l'accord-cadre sur les négociations israélo-palestiniennes qui est en cours de rédaction par le secrétaire d'État John Kerry », a indiqué cette semaine le New York Times, citant de hauts responsables américains. Les pourparlers de paix, qui ont repris en juillet 2013 après près de trois ans d'interruption, sont censés déboucher d'ici à la fin avril sur un « accord-cadre » traçant les grandes lignes d'un règlement définitif sur les questions dites de « statut final » : les frontières, les colonies, la sécurité, le statut de Jérusalem et les réfugiés palestiniens. Mais les discussions n'ont pas enregistré d'avancées concrètes et M. Kerry a fait savoir que les discussions entre les deux parties se poursuivraient probablement au-delà des neuf mois impartis.
Les Palestiniens sont cependant opposés à toute prolongation des négociations au-delà de l'échéance du 29 avril. Le président palestinien Mahmoud Abbas, qui doit rencontrer M. Obama le 17 mars à Washington, a récemment pris acte de l'échec « jusqu'à présent » de la diplomatie américaine, qualifiant « d'inacceptables » les idées avancées par Washington. Les Palestiniens rejettent notamment « l'exigence d'une reconnaissance de la judéité de l'État d'Israël comme État-nation juif », estimant que cela reviendrait à renoncer sans contrepartie au « droit au retour » des réfugiés, ainsi qu'à leur propre histoire. M. Netanyahu estime que l'obstacle principal à la paix est « l'absence de volonté des Palestiniens d'accepter un État juif ».
Demain, M. Netanyahu doit s'adresser à la conférence annuelle du principal groupe de pression américain pro-israélien AIPAC, où il doit évoquer le dossier nucléaire iranien.
(Source : AFP)

Amnesty accuse Israël d'avoir "la gâchette facile" en Cisjordanie

Des jeunes Palestiniens se cachent derrière des bennes à ordures pour éviter d'être touchés par les tirs de canettes de gaz lacrymogène lancées par l'armée israélienne dans le nord de Ramallah. Mohamad Torokman/Reuters
Amnesty International accuse Israël d'avoir tué des dizaines de civils palestiniens en Cisjordanie depuis trois ans "au mépris de la vie humaine", dans un nouveau rapport publié jeudi.
Dans son rapport de 87 pages, intitulé "La gâchette facile: le recours disproportionné à la force par Israël en Cisjordanie", Amnesty affirme que 45 Palestiniens ont été tués et des milliers d'autres blessés depuis janvier 2011, alors qu'ils ne "semblaient pas poser de menace immédiate et directe aux soldats israéliens" stationnés en Cisjordanie occupée.
"Les forces israéliennes, faisant preuve de mépris pour la vie humaine, ont tué des dizaines de civils palestiniens, y compris des enfants, en Cisjordanie, ces trois dernières années, avec une presque totale impunité", affirme l'organisation de défense des droits de l'Homme, basée à Londres.
"Le rapport présente des preuves mettant en évidence la récurrence d'incidents meurtriers illégaux et de blessures injustifiées de civils palestiniens par les forces israéliennes en Cisjordanie", estime Philip Luther, directeur du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord pour Amnesty International.
L'organisation reproche aussi à Israël "de ne pas avoir mené d'enquêtes indépendantes conformes aux normes internationales" et de favoriser ainsi "l'impunité" de ses forces à l'égard des Palestiniens.
Amnesty exhorte Israël à "ouvrir des enquêtes indépendantes, impartiales, transparentes et promptes sur tous les cas de civils palestiniens tués ou sérieusement blessés à la suite d'actions des forces israéliennes".
L'association "presse également les Etats-Unis, l'Union européenne et le reste de la communauté internationale de suspendre toutes les fournitures de munitions, d'armes et d'autres équipements à Israël".
Dans sa réponse diffusée mercredi soir, l'armée israélienne considère qu'"Amnesty International montre un manque de compréhension total des défis auxquels elle doit fait face en Judée-Samarie (ndlr: la Cisjordanie)".
L'armée fait état d'"une très nette augmentation des attaques aux jets de pierres en 2013", précisant que 132 Israéliens ont été blessés l'an dernier. Elle dénombre également "66 attaques terroristes" en 2013.
"L'armée d'Israël s'en tient à des normes professionnelles et éthiques et (...) la mise au jour d'inconduites ou de bavures en son sein donne lieu à enquêtes et à sanctions appropriées", conclut son communiqué.
"Il n'est pas juste, pour dire les choses avec retenue, de la part d'Amnesty, de rédiger un tel document sans même prendre la peine de (nous) demander une réponse ou un commentaire et ensuite d'attendre de nous une réaction alors que nous le voyons pour la première fois 24 heures avant sa publication", a réagi de son côté le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Yigal Palmor.

La Knesset vote la distinction entre Arabes chrétiens et musulmans

La Knesset (Parlement israélien) a adopté mardi un projet de loi qui fait la distinction entre les citoyens arabes de confession musulmane et ceux d'obédience chrétienne. Photo archives/AFP
Israël a adopté un projet de loi controversé qui, pour la première fois, fait la distinction entre les citoyens arabes de confession musulmane et ceux d'obédience chrétienne, suscitant des protestations palestiniennes.
Le texte approuvé lundi par la Knesset (Parlement israélien) élargit la Commission nationale sur l'égalité des chances dans l'emploi de cinq à 10 membres, accordant des sièges distincts à des représentants des travailleurs chrétiens et musulmans de la communauté arabe israélienne.
"Nous avons beaucoup en commun avec les chrétiens. Ils sont nos alliés naturels, un contrepoids aux musulmans qui veulent détruire le pays de l'intérieur", a déclaré le parrain de ce projet de loi, Yariv Levin, du parti Likoud (droite nationaliste) du Premier ministre Benjamin Netanyahu, cité par les médias.
La nouvelle loi prévoit également des sièges réservés à la communauté druze, aux juifs ultra-orthodoxes et aux immigrés juifs d'Ethiopie, des communautés où le taux de chômage est supérieur à la moyenne.
Un député arabe israélien de la Knesset a dénoncé un texte emprunt d'un "sectarisme sans précédent". "Il s'agit d'une manœuvre politique de l'extrême droite", a expliqué à l'AFP Basel Ghattas, un chrétien grec orthodoxe.
Le texte a également été dénoncé par l'Organisation de libération de la Palestine (OLP).
"Nous rejetons cette loi", a affirmé dans un communiqué Hanane Achraoui, membre du Comité exécutif de l'OLP, déplorant qu'elle cherche "à créer une nouvelle réalité au sein de notre peuple sur une base religieuse au lieu de se fonder sur l'identité nationale".
Les Arabes israéliens sont les descendants des 160.000 Palestiniens restés sur leur terre après la guerre qui a conduit à la création d'Israël en 1948. Cette communauté compte aujourd'hui plus de 1,4 million de personnes, soit 20% de la population totale.
Israël - qui bénéficie du soutien idéologique et financier des chrétiens évangélistes sionistes, en particulier américains - s'efforce de jouer la carte de la division entre arabes chrétiens et musulmans dans le conflit israélo-palestinien, selon les adversaires du projet de loi.
Ce texte a été approuvé trois mois avant le premier voyage en Terre sainte du pape François, qui doit se rendre en Jordanie, à Bethléem (Cisjordanie) et à Jérusalem du 24 au 26 mai prochain.

Obama à Netanyahu : L’heure est aux décisions « difficiles »

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s’est rendu hier après-midi à la Maison-Blanche pour s’entretenir du processus de paix au Proche-Orient avec le président Barack Obama. Saul Loeb/AFP

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'est rendu hier après-midi à la Maison-Blanche pour s'entretenir du processus de paix au Proche-Orient avec le président Barack Obama. Arrivé à bord d'un gros 4x4 noir et sous la neige, M. Netanyahu n'a pas fait de déclaration et s'est engouffré dans l'aile occidentale du siège de l'exécutif américain. Signe de priorités différentes entre les deux dirigeants, M. Netanyahu a parlé d'emblée de l'Iran, affirmant à son interlocuteur que le dossier nucléaire de la République islamique représentait le défi « le plus important » auquel leurs deux pays étaient confrontés, appelant à démanteler totalement les installations nucléaires de Téhéran.
Peu après, M. Obama s'est retrouvé avec M. Netanyahu en terrain plus balisé mais face à un dossier, le processus de paix israélo-palestinien, qui lui résiste depuis son arrivée au pouvoir il y a cinq ans malgré ses engagements. Les pourparlers de paix, qui ont repris en juillet 2013 après quasiment trois ans d'interruption, sont censés déboucher d'ici au 29 avril sur un « accord-cadre » traçant les grandes lignes d'un règlement définitif sur les questions dites de « statut final » : les frontières, les colonies, la sécurité, le statut de Jérusalem et les réfugiés palestiniens. Mais les discussions n'ont pas enregistré d'avancées concrètes et le secrétaire d'État John Kerry a fait savoir que les discussions se poursuivraient probablement au-delà de la date butoir.
Dans un entretien publié dimanche par Bloomberg, le président américain avait mis en garde son hôte au sujet de la « construction accélérée dans les colonies » et estimé que « si les Palestiniens arrivent à la conclusion qu'un État palestinien souverain et contigu n'est plus possible, alors notre capacité à gérer les conséquences internationales sera limitée ».
« Je pense qu'il est toujours possible de créer deux États, un État juif d'Israël et un État de Palestine dans lequel les gens vivront côte à côte dans la paix et la sécurité », a affirmé M. Obama en début de réunion dans le bureau Ovale. « Mais c'est difficile et cela requiert des compromis de tout le monde », a ajouté le président américain, en notant que la date butoir de la fin des négociations directes avec les Palestiniens se rapprochait. « Il va falloir prendre certaines décisions difficiles », a-t-il ajouté.
De son côté, le dirigeant israélien a estimé que contrairement à son pays, les Palestiniens n'avaient pas fait le nécessaire dans ce dossier. « Nous nous sommes retirés de villes en Judée et Samarie (Cisjordanie). Nous avons totalement évacué Gaza. Nous n'avons pas seulement gelé des colonies, nous avons démantelé des colonies entières. Nous avons libéré des centaines de terroristes, dont des dizaines ces derniers mois », a-t-il énuméré. « Et en retour, ce sont de très nombreux attentats-suicide, des milliers de roquettes tirées sur nos villes depuis les zones que nous avons évacuées, et sans arrêt des incitations à la haine des Palestiniens contre Israël. Donc Israël a fait ce qu'il devait, et je suis désolé de le dire, mais les Palestiniens n'ont pas fait de même », a-t-il poursuivi.
« Résister à l'intimidation »
Du côté palestinien, le négociateur en chef, Saëb Erakat, a salué les déclarations de M. Obama, qualifiant d'« illusion » l'idée selon laquelle la colonisation améliorerait la sécurité d'Israël. « Netanyahu doit le comprendre. C'est la vérité », a affirmé M. Erakat, par ailleurs attendu à Washington aujourd'hui.
Mais Dani Dayan, représentant des colons, a condamné « l'incompréhension éhontée » des réalités régionales dont fait preuve selon lui M. Obama, et a exhorté M. Netanyahu à « résister à l'intimidation » de Washington. M. Kerry avait déjà provoqué l'ire de la droite israélienne en mettant en garde début février contre les risques de boycottage d'Israël si ce dernier ne concluait pas rapidement la paix.
Dans deux semaines, M. Obama recevra le président palestinien Mahmoud Abbas. Les Palestiniens ont manifesté leur hostilité à un accord-cadre qui inclurait « l'exigence d'une reconnaissance de la judéité de l'État d'Israël comme État-nation juif », élément cardinal d'un accord de paix pour M. Netanyahu.
Peu avant l'arrivée de M. Netanyahu à la Maison-Blanche, un Palestinien a été tué hier dans le nord de la bande de Gaza par un raid israélien, qui a également fait trois blessés, selon des sources médicales dans le territoire gouverné par le Hamas.

vendredi 2 décembre 2011

L’Allemagne accepte de subventionner la vente d’un sous-marin à Israël

jeudi 1er décembre 2011 - 08h:59
Juergen Baetz - AP
Berlin : un haut responsable allemand déclare que le gouvernement a approuvé la vente subventionnée d’un nouveau sous-marin militaire, type Dauphin, à Israël.
30 novembre 2011
Selon ce responsable, l’Allemagne a pris 135 millions d’€ (180 millions de $) sur son budget de l’année prochaine pour payer ce qui correspond environ au tiers du coût du sous-marin.
Les sous-marins de la classe Dauphin (ou Dolphin) peuvent porter des missiles à ogive nucléaire, mais rien ne prouve qu’Israël ne les a équipés avec de telles armes.
Israël a déjà trois sous-marins Dauphin livrés par l’Allemagne - un financé pour moitié et les deux autres en totalité par Berlin, allié ardent d’Israël.
Ce responsable, s’exprimant sous couvert d’anonymat en raison du caractère sensible de la question, a dit qu’un accord signé en 2005 entre les deux nations incluait une option pour un autre sous-marin subventionné, clause aujourd’hui activée à la requête d’Israël.
AJC -
(JPG)
Sous-marin de la classe Dauphin   Wikipedia
La classe Dolphin de sous-marin d’attaque conventionnel, construit par Howaldtswerke-Deutsche Werft AG (HDW), est directement dérivé de la classe 209 allemande. Les modifications de ces sous-marins en font une classe séparée des 209. Ils sont utilisés par la marine israélienne.
Historique
Dans les années 1980, la marine israélienne lança un programme pour remplacer ces sous-marins de classe Gal. La nouvelle génération devait être conçue sur les plans des nouveaux type 212 allemands.
En août 1989, le contrat fut signé pour deux exemplaires. Mais en novembre 1990, le programme dut être abandonné, suite à une réduction budgétaire, le coût d’un seul sous-marin étant de 320 millions de dollars.
En 1991, la deuxième guerre du Golfe débuta. Des firmes allemandes sont soupçonnées d’avoir aidés les Irakiens dans la production d’armes chimiques. Lors de lancement des missiles Scud par les Irakiens vers Israël, les israéliens étaient obligés de se réfugier dans des abris et de porter des masques. Un sentiment d’hostilité et de mécontentement grandit en Israël.
Afin de montrer la bonne volonté du gouvernement allemand envers Israël (et d’occuper les chantiers allemands), le chancelier Helmut Kohl décida de financer les deux premiers exemplaires des Dolphins. Le troisième devant être payé à 50/50 par les deux pays. Le premier est entré en service en 1999, les deux autres en 2000.
Les Dolphin sont des sous-marins extrêmement automatisés et informatisés. L’équipement électronique est développé par les firmes israéliennes Tadiran, Israel Aerospace Industries, Elisra, Elbit Systems et Rada Electronic Industries.
Ces unités font partie des plus petits sous-marins en service, et sont également extrêmement manœuvrables.
Déploiement
Normalement déployés en Méditerranée, l’un de ces sous-marins a effectué le 4 juillet 2010 la traversée du Canal de Suez, avec l’accord des autorités égyptiennes, pour se retrouver en mer Rouge. L’ensemble de la presse israélienne et occidentale s’est accordée pour y voir un message destiné à l’Iran[1],[2]. Plusieurs autres transits ont lieu depuis, et fin 2009, l’État-Major de la Marine décida de laisser en permanence un ou plusieurs Dolphin stationnés en Mer Rouge[3].
Classe Dolphin
Le 6 juillet 2006, l’Allemagne annonce la signature d’un contrat pour deux nouveaux Dolphin modifiés. Ces deux nouveaux Dolphin disposent d’une propulsion anaérobie, qui leur permettent de rester plus longtemps en immersion[4].
[...]
30 novembre 2011 - AJC - Traduction : Info-Palestine
Lien 

Les Palestiniens reprochent à Israël son silence sur la sécurité et les frontières

AFP | 01/12/2011
Le négociateur palestinien Saëb Erakat a appelé jeudi la communauté internationale à presser Israël de dévoiler ses positions sur les frontières et la sécurité, comme l'a réclamé le Quartette sur le Proche-Orient. 
"Nous avons présenté au Quartette notre point de vue sur la sécurité et les frontières et nous attendons toujours la réponse du gouvernement israélien là-dessus", a déclaré M. Erakat à l'AFP, faisant référence à des réunions séparées des deux parties avec des représentants du Quartette (Etats-Unis, Union européenne, ONU, Russie) le 14 novembre à Jérusalem.
"Nous avons répondu positivement au Quartette en exposant notre point de vue et l'ensemble de nos positions, comme réclamé, mais si Israël refuse d'en faire autant, quelle sera la position de l'administration américaine et du Quartette?", a-t-il dit, les appelant à "tenir Israël pour responsable" de l'échec de la reprise de négociations de paix.
Les Palestiniens ont "présenté le 14 novembre au Quartette un document traçant les frontières d'un Etat palestinien sur la base des lignes de 1967 avec des échanges de territoire allant jusqu'à 1,9% de superficie", a indiqué M. Erakat.
S'agissant de la sécurité, ils ont donné leur "accord à la présence d'une tierce partie à la frontière avec Israël, en échange du retrait israélien total de tous les territoires palestiniens occupés depuis 1967", a-t-il ajouté.
Interrogé au sujet de la réponse israélienne au Quartette sur la sécurité et les frontières, un responsable gouvernemental a déclaré à l'AFP sous le couvert de l'anonymat: "L'objectif des conversations avec le Quartette est d'avancer vers des négociations directes (avec les Palestiniens, NDLR) et non pas de s'y substituer", laissant entendre qu'Israël réservait sa réponse.
"Le Quartette a dit que les propositions seraient présentées dans le cadre de pourparlers directs entre les parties", a affirmé de son côté à l'AFP un responsable israélien proche des négociations, qui a également requis l'anonymat.
Les émissaires du Quartette "ont discuté avec les parties de leurs propositions sur le territoire et la sécurité", avait annoncé le 14 novembre l'ONU, dont le QG à Jérusalem-Est accueillait les discussions.
A l'issue de précédentes réunions séparées le 26 octobre à Jérusalem, le Quartette avait annoncé que les deux camps étaient censés présenter des propositions détaillées sur le tracé des frontières et la sécurité dans les trois mois à venir.
Dans une déclaration à l'ONU le 23 septembre, quelques heures après le dépôt d'une demande d'adhésion d'un Etat de Palestine à l'ONU, le Quartette a proposé un plan de relance des négociations de paix israélo-palestiniennes, au point mort depuis plus d'un an.
La proposition prévoyait la reprise du dialogue sous un mois et la conclusion d'un accord de paix en un an. Israël et les Palestiniens ont accueilli plus ou moins favorablement cette proposition, mais l'ont chacun interprétée comme une validation de leurs revendications. 
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L’OMS a eu honte et a quitté Jérusalem au deuxième jour de son colloque

jeudi 1er décembre 2011
Un grand bravo aux militants israéliens qui ont réussi à faire prendre conscience à l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) du caractère indécent de la tenue de leur colloque dans la ville de Jérusalem, illégalement annexée par Israël. L’OMS a déménagé ses affaires pour tenir à Tel Aviv la deuxième partie de sa réunion commencée le 28 novembre à Jérusalem.

Les militants israéliens de "Boycott from Within" (Boycott de l’intérieur) ont amené, par leur présence et leurs arguments à faire quitter Jérusalem à l’OMS.
Comme ils l’ont fait valoir, parler de la "Nouvelle politique de santé" dans un pays qui pratique non seulement une politique coloniale criminelle, mais dont certains médecins acceptent de superviser les tortures contre les Palestiniens, est inacceptable, que cela soit à Jérusalem ou Tel Aviv, car cela revient à avaliser ces crimes.
Que l’OMS ne soit pas gênée de donner la parole en introduction au ministre de la santé israélien, alors que les Palestiniens de Gaza sont totalement privés d’accès aux soins et que ceux de Cisjordanie ont des difficultés énormes à accéder aux seuls hôpitaux bien équipés de Jérusalem, est tout de même un comble !
L’OMS n’a pas tenu compte des protestations émises par la population palestinienne, malgré les manifestations et sit-in qui ont eu lieu à Gaza et à Ramallah à l’annonce de ce colloque.
Mais les délégués participant au colloque ont bien été obligés de voir les militants qui les interpellaient sur cette situation, qui énonçaient les faits rapportés par l’association israélienne "Physicians for Human Rights" (Médecins pour les Droits de l’Homme)... et ils ont préféré quitter honteusement Jérusalem.
http://boycottisrael.info/content/world-health-organization-tries-legitimize-conference-held-israel


CAPJPO-EuroPalestine
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