Les opérations individuelles de la résistance palestinienne sont devenues, face aux crimes de l’occupation sioniste et ses colons, un cauchemar hantant les leaders sionistes. En fait, les occupants sionistes restent paralysés. Il leur est difficile de prévoir ces opérations et de les appréhender. Ces opérations prennent un nouveau visage.
Les jeunes résistants ne sont pas connus par l’occupation sioniste. Ses services de sécurité ne peuvent pas deviner les chuchotements de ces jeunes qui veulent se venger de tous ces crimes commis par l’occupation sioniste : profanation de la sainte mosquée d’Al-Aqsa et judaïsation de la Cisjordanie occupée. Avec leurs moyens du bord, mais avec une grande force et un esprit de sacrifice, ils prennent les occupants sionistes de court, ils les prennent au dépourvu, sans leur laisser le temps de prendre leurs précautions, en dépit de leurs moyens technologiques.
Mardi dernier, quatre colons ont été tués et onze autres ont été blessés, dont cinq grièvement, par le feu et les couteaux de deux Palestiniens, à l’intérieur même d’un temple fréquenté par des juifs orthodoxes, dans le quartier de Har Nov, dans la ville occupée d’Al-Quds (Jérusalem), a rapporté la deuxième chaîne israélienne.
Courage et défi
Chaque nouveau résistant tire une bonne dose de courage de celui qui le précède. Il évite ses erreurs. Il prend sa décision et son temps, sous la lumière du jour, sans que les occupants sionistes puissent le remarquer. Ils ne peuvent guère pénétrer à l’intérieur de chaque Palestinien pour le lire. Cela constitue un véritable obstacle à leur politique appelée « la frappe préventive », appliquée depuis plusieurs années.
Le courage et le niveau de défi sont les nouvelles caractéristiques de ces nouvelles opérations individuelles. Les opérations à venir seront très certainement encore plus courageuses, pense l’analyste politique Dr. Abdou As-Sattar Qassem.
La dernière opération de la ville d'Al-Quds constitue, selon Qassem, un nouveau point de départ pour les jeunes palestiniens de la Cisjordanie qui veulent se venger de ces séries de crimes commis à l’encontre des civils palestiniens et de toutes ces agressions commises contre la ville d'Al-Quds et contre sa grande mosquée d’Al-Aqsa.
Les deux résistants ont choisi un temple orthodoxe pour son lieu symbolique, représentant les juifs extrémistes et leurs colons. Choisir ce lieu, toujours selon Qassem, est un message adressé aux colons consistant à dire que le peuple palestinien est sur le qui-vive contre la colonisation, contre la confiscation de sa terre, contre la profanation de la sainte mosquée d’Al-Aqsa.
Ni des appels téléphoniques, ni des contacts, ni des ordres donnés, rien ne peut trahir ces opérations individuelles de résistance. Les services israéliens n’ont aucun fil les guidant vers les exécuteurs. Silence radio.
Avec toutes leurs capacités au niveau de la sécurité, et bien qu’ils ne fassent pas dans la dentelle, les opérations individuelles tombent sur la tête des occupants sionistes comme une foudre, ajoute Qassem.
Les opérations individuelles sont devenues le cauchemar de l’occupation sioniste. Elles incitent les jeunes palestiniens à répliquer à chaque agression sioniste, pense pour sa part l’expert militaire Youssef Charqawi.
La réussite de l’opération du temple d’Al-Quds occupée a mis en place une nouvelle culture de la vengeance et a mis la barre haute.
Echec sécuritaire
De son côté, l’expert en sécurité Mahmoud Al-Ajrami considère cette opération comme une image de l’échec du processus de paix.
Chaque maison palestinienne est désormais une bombe à retardement. Et les cercles de sécurité imposés par les occupants sionistes ne sont plus inviolables.
Notre peuple possède désormais des moyens développés. Nous sommes face à une intifada évidente et imminente.
Finalement, l’incapacité sécuritaire sioniste continue, la confrontation entre les Palestiniens et les sionistes continue, le regard hautain sioniste continue, l’agression sioniste continue, il est donc normal que la résistance continue.