Gaza-CPI
Cette année, la commémoration de la 
journée de la terre ne s’est pas déroulée de façon traditionnelle comme 
chaque année pour les Palestiniens de 48. Il y a sur la planche la 
nouvelle qui influe sur l’avenir de l’identité et de la terre, surtout à
 Naqab (Néguev), suite à une résistance de l’occupation qui a duré 66 
ans.
Cette année,   les douleurs de Naqab et le 
plan de Braver à travers lequel l’occupation sioniste tente de 
confisquer des milliers de dunums et d’exiler des milliers d’habitants 
des villages du sud, [ces douleurs] ont pris la place d’honneur de 
l’activisme [palestinien]. Les Palestiniens ont ressenti le danger de 
leur existence et de leur identité avec la concentration sioniste sur la
 judaïsation de l’Etat.
Les Palestiniens de l’intérieur occupé 
commémorent l’évènement  de la journée de la terre, chaque année, à la 
mémoire du 30 mars 1976, après que les autorités de l’occupation aient 
confisqué des milliers de dunums à Hébron. Suite à cela, des 
affrontements ont éclatés et ont été soldés par le martyr de 6 
Palestiniens et l’arrestation d’une centaine d’autre. 
    Le plan de Braver
  
La réaction favorable a quasiment toutes 
les activités des partis et  des institutions arabe de l’intérieur 
occupé, ainsi que le sentiment général d’une peur pour l’avenir, suite 
au renforcement des attaques contre les arabes de 48, tous cela a donné à
 cette commémoration un gout spéciale.
Mouhanad Moustafa, est un arabe de 48 et 
analyste politicien a déclare « la singularité de la commémoration qui 
se cache dans plusieurs points, les plus importants sont que l'ennemi 
occupant a insisté sur la confiscation de terre de Naqab, et sur le plan
 de Braver avec la commémoration traditionnelle à Hébron » 
Il assure que la grève a été singulière 
cette année, car elle a été très suivie ce qui montre une prise de 
conscience générale et montre aussi la gravité des politiques de 
l’entité sioniste concernant la terre dans le cadre de sa sévérité sur 
les législations racistes qui ont encore, récemment, marginalisé le 
publique arabe politiquement et existentiellement.
Il poursuit: « L’apogée de ces traitements 
racistes a été particulièrement de la proposition de judaïser l’Etat. La
 population a exprimé [son mécontentement] à travers la participation 
massive aux grèves et aux séminaires. Le summum de l’activisme a eu 
lieu, hier. Mais la lutte politique et la prise de conscience 
continuent ».
L’analyste Moustafa pense que le comité de 
haut suivi des populations, ainsi que le comité territorial qui dirigent
 chaque année les activités de la journée de la terre  ont insisté à la 
fin des activités et à travers les paroles et les interventions sur le 
dossier du NAQAB. Car il est livré à la plus grande agression depuis les
 années cinquante du siècle dernier. 
" Cette année et celle d’avant [ces 
comités] ont aussi insisté sur l’importance historique et culturelle de 
commémorer des évènements comme la commémoration de la mémoire des 
martyrs e des blessés, et la prise de conscience de la génération 
ascendante de l’identité nationale", a-t-il ainsi poursuivi.
L’ex membre de la Knesset et la 
personnalité la plus importante à l’échelle locale, dans la ville 
occupée d’Akka, Abbas Zakour déclare:« La spécificité qui remonte chaque
 année à l’occasion de la commémoration de la journée de la 
Terre coïncide souvent avec les plus importants évènement de l’année en 
cours » 
"La spécificité de cette année et qui a 
donné cette grande résonance à la commémoration était spécialement «  La
 judaïsation de l’Etat, l’échange des terres, et la libération des 
prisonniers de 48", a-t-il également souligné. 
Zakour ressent comme tous les autres 
palestiniens de 48 et les personnalités politiques actives que la 
commémoration n’est pas passée inaperçue, au contraire elle a été suivie
 par d’importantes masses représentées par la manifestation arabe et 
lors du dernier festival. Chaque parti arabe a choisi un village arabe 
afin de raconter son histoire et expliquer le droit palestinien sur ces 
terres à travers plusieurs formes d’activités.  
Il ajoute « ce sur quoi les arabes ont 
insisté à Naqab par exemple, est la restauration et la rénovation des 
maisons, l’encouragement et les dons financiers et naturels, car ils 
veulent imposer leur existence et ils refusent toute parole sur la 
judaïsation de l’Etat dont les hommes politiques en Israël en parle en 
plus de leur refus de libérer les prisonniers de 48. » 
    Israël fait semblant d’ignorer
  
Cette année les réactions sionistes 
concernant la commémoration de la journée de la terre n’ont pas été 
publiques. Les poursuites et la surveillance du terrain sont perpétuels a
 chaque coin de l’intérieur occupé, mais les médias sionistes n’ont pas 
du tout commenté les activités de la journée de la terre qui ont débuté 
il y a quelques jours et qui ont connu, hier, son summum. 
L’analyste Moustafa assure que les journaux
 sionistes ont fait semblant d’ignoré tous les évènements, et qu’ils 
étaient habitués à ne transmettre aucune information concernant cette 
commémoration si celles-ci sont pacifiques. Par contre elle couvre tout 
incident violent qui a pu accompagner la commémoration lors des années 
précédentes afin de criminaliser le public arabe 
Il conclut « La politique raciste et de 
marginalisation sioniste est claire, comment un pays considéré comme un 
démocratie peut-il ignorer les activités de 20% de ses habitants ? Il 
n’y a aucune réponse à cette question ni aucun commentaire politique ».
Il déclare qu’il y a plusieurs dossiers qui
 représentent un danger pour les palestiniens de 48 qui ne bénéficient 
d’aucune intention locale, et qui vivent dans l’ignorance la plus 
complète des arabes et des musulmans malgré le fait qu’ils soient une 
partie à part entière de la Palestine occupée.
 « Nous sommes 1.5 millions nous 
représentons la masse la plus importante mais la moins influente. 
L’entité sioniste ne nous considère pas politiquement. Et nous ne 
voulons pas que les négociations continuent de nous ignorer. Nous 
n’avons pas d’avenir », a-t-il en outre indiqué. 
Il ajoute que la situation confortable et 
la prospérité économique que vivent les Palestiniens de 48, n’est que 
passagère et que la concentration de l’entité sioniste sur la 
judaïsation de l’Etat dans les négociations gène les Palestiniens de 48.
 Ils ne savent plus avec qui ils sont, et qui ils sont ? » 
La journée de la terre passe comme chaque 
année et finit de façon traditionnelle avec la fin des manifestations et
 des grèves générales. Mais le danger imminent de Naqab et les 
tentatives de l’entité sioniste d’exiler les palestiniens de 48 à 
travers le plan de judaïsation du pays peut prochainement faire éclater 
la situation pour donner naissances a des occasions qui dépasseraient la
 célèbre commémoration  de l’intérieur.