D'intenses efforts étaient engagés hier pour surmonter la
crise des négociations de paix israélo-palestiniennes parrainées par le
secrétaire d'État américain John Kerry et menacées d'implosion.
Une rencontre israélo-palestino-américaine pour aplanir les divergences devait se tenir en soirée, selon une source proche du dossier. Et M. Kerry s'est entretenu dans la journée au téléphone avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le président palestinien Mahmoud Abbas, selon des responsables américains. Après la signature par M. Abbas des demandes d'adhésion à 15 conventions et traités internationaux, en représailles au refus d'Israël de libérer un dernier contingent de prisonniers le 29 mars, les Palestiniens ont multiplié les déclarations apaisantes assurant vouloir poursuivre les négociations. Le ministre palestinien des Affaires étrangères Riyad al-Malki a annoncé avoir présenté les demandes d'adhésion, mais assuré que cela ne « détournait pas » les Palestiniens des négociations. Ces demandes d'adhésion concernent les conventions de Genève sur la protection des civils, la convention de La Haye concernant les lois et coutumes de la guerre, mais surtout des accords de portée générale, sur les droits de l'enfant, la discrimination raciale, ou la Charte internationale des droits de l'homme. Un dirigeant de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), Yasser Abed Rabbo, a lui aussi espéré que « M. Kerry reprendra ses efforts dans les prochains jours », en réaffirmant que la démarche palestinienne était une « réponse à la violation flagrante par Israël de l'accord » sur les prisonniers. Cette démarche fait également suite à l'annonce d'un nouvel appel d'offres par Israël pour 708 logements dans le quartier de colonisation de Gilo à Jérusalem-Est occupée.
« La décision des Palestiniens de se tourner vers l'ONU n'est pas encourageante, mais il ne faut pas baisser les bras », a déclaré pour sa part la ministre israélienne de la Justice Tzipi Livni, en charge des pourparlers, citée par la radio.
La crise du processus de paix a poussé la Ligue arabe à convoquer une réunion d'urgence des ministres des Affaires étrangères le 9 avril au Caire. Mais malgré le scepticisme général, M. Kerry a estimé mardi soir « totalement prématuré de tirer quelque conclusion que ce soit » sur l'avenir des pourparlers. Il s'efforce d'arracher un compromis sur la libération de prisonniers, qui pourrait aboutir à l'élargissement de Jonathan Pollard, un Américain arrêté en 1985 et condamné à perpétuité aux États-Unis pour espionnage au profit d'Israël.
Une rencontre israélo-palestino-américaine pour aplanir les divergences devait se tenir en soirée, selon une source proche du dossier. Et M. Kerry s'est entretenu dans la journée au téléphone avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le président palestinien Mahmoud Abbas, selon des responsables américains. Après la signature par M. Abbas des demandes d'adhésion à 15 conventions et traités internationaux, en représailles au refus d'Israël de libérer un dernier contingent de prisonniers le 29 mars, les Palestiniens ont multiplié les déclarations apaisantes assurant vouloir poursuivre les négociations. Le ministre palestinien des Affaires étrangères Riyad al-Malki a annoncé avoir présenté les demandes d'adhésion, mais assuré que cela ne « détournait pas » les Palestiniens des négociations. Ces demandes d'adhésion concernent les conventions de Genève sur la protection des civils, la convention de La Haye concernant les lois et coutumes de la guerre, mais surtout des accords de portée générale, sur les droits de l'enfant, la discrimination raciale, ou la Charte internationale des droits de l'homme. Un dirigeant de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), Yasser Abed Rabbo, a lui aussi espéré que « M. Kerry reprendra ses efforts dans les prochains jours », en réaffirmant que la démarche palestinienne était une « réponse à la violation flagrante par Israël de l'accord » sur les prisonniers. Cette démarche fait également suite à l'annonce d'un nouvel appel d'offres par Israël pour 708 logements dans le quartier de colonisation de Gilo à Jérusalem-Est occupée.
« La décision des Palestiniens de se tourner vers l'ONU n'est pas encourageante, mais il ne faut pas baisser les bras », a déclaré pour sa part la ministre israélienne de la Justice Tzipi Livni, en charge des pourparlers, citée par la radio.
La crise du processus de paix a poussé la Ligue arabe à convoquer une réunion d'urgence des ministres des Affaires étrangères le 9 avril au Caire. Mais malgré le scepticisme général, M. Kerry a estimé mardi soir « totalement prématuré de tirer quelque conclusion que ce soit » sur l'avenir des pourparlers. Il s'efforce d'arracher un compromis sur la libération de prisonniers, qui pourrait aboutir à l'élargissement de Jonathan Pollard, un Américain arrêté en 1985 et condamné à perpétuité aux États-Unis pour espionnage au profit d'Israël.
(Source : AFP)