Gaza – CPI
Ismaël Haniyeh, premier ministre 
palestinien, a confirmé qu’il faut assurer trois facteurs pour que la 
réconciliation soit concrètement appliquée sur le terrain.
Pendant son discours du vendredi donné dans la grande mosquée d’el-Omari, dans la ville de Gaza, Haniyeh a ajouté que le climat était positif pendant et après les rencontres du Caire.
Pendant son discours du vendredi donné dans la grande mosquée d’el-Omari, dans la ville de Gaza, Haniyeh a ajouté que le climat était positif pendant et après les rencontres du Caire.
Haniyeh a appelé à assurer 
plusieurs éléments afin d’assurer la continuation et l’application de la
 réconciliation. Le premier est de lutter contre les menaces 
américano-israéliennes et de les rejetter, car « les Américains ne 
veulent aucun bien à notre peuple et les Sionistes tentent d'étendre 
l'état de division, pour appliquer l’adage "diviser pour mieux 
régner" ».
Il ne faut céder à aucune pression. 
L’expérience du blocus montre que notre gouvernement et notre peuple 
sont capables de vivre en se basant sur la profondeur arabo-islamique.
Le deuxième élement sera d’appliquer la 
réconciliation de façon précise, en Cisjordanie comme dans la bande de 
Gaza, en commençant par libérer les prisonniers politiques.
Le troisième élément sera de remplacer les fonds coupés par les Américains et les Sionistes par des fonds arabo-islamiques.
Puis le premier ministre palestinien a 
attiré l’attention sur le fait que les peuples arabo-islamiques 
n’oublient guère la Palestine et la sainte mosquée d’Al-Aqsa, bien 
qu’ils soient occupées par leurs révolutions. Nous sommes fiers de voir 
ces millions de gens sortir soutenir Al-Quds, au Caire, en Jordanie, en 
Tunisie et ailleurs.
Finalement, Haniyeh a appelé le monarque 
jordanien Abdallah 2 à intervenir afin d’empêcher les forces 
israéliennes d'occupation de détruire le pont de Bab Al-Maghariba (porte
 des Maghrébins) menant à la sainte mosquée d’Al-Aqsa.