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Al-Khalil – CPI 
Le combattant Mahmoud As-Siwiti, 
surnommé Abou Djihad, 38 ans, est né et a été éduqué dans une famille 
combattante. Les occupants israéliens l’ont kidnappé et enfermé dans 
leurs prisons depuis onze ans. Mais onze ans n’ont pu briser son moral. 
Il garde un moral d’acier jusqu’à défier les bourreaux israéliens, avec 
sa patience, sa dignité, son endurance. 
    Naissance et parcours
   
Abou Djihad est originaire du village de 
Beit Awa, sous-département de Dora, village de martyrs, de blessés et de
 captifs donnés contre l’occupation, pour la libération du pays. Il a eu
 son bac et son master avant de travailler pour son compte et pour sa 
femme et son fils unique Djihad. 
Abou Djihad a été arrêté le 10 janvier 
2000. Puis il a été condamné à une peine d’emprisonnement de 22 ans, 
accusé d’avoir été membre du Hamas et des brigades d’Al-Qassam, d’avoir 
participé à des opérations de lutte contre les occupants sionistes. 
Auparavant, en 1996, il avait aussi été détenu dans la prison d’Asqalan ; il a été libéré, faute de preuve. 
    Une famille de combattants
   
Son frère Djihad Al-Siwiti, 41 ans, est 
tombé en martyre, en 2004, dans le village de Beit Awwa, lors d’un 
affrontement avec l’occupant sioniste. 
Abou Djihad était en prison quant il a perdu ses deux parents dans la même année de 2003. 
    L’autre frère a été arrêté en 2007
   
Dans la prison, Abou Djihad a rencontré des
 chefs de la résistance : Tawfiq Abou Naïm, Abdou Al-Hakim Hanti, Cheikh
 Mohammed Abou Tayr, entre beaucoup d’autres. Il a pu en tirer beaucoup 
de leçons de patience, d’endurance, de générosité. 
Abou Djihad dit que la victoire du 
mouvement du Hamas aux élections législatives palestiniennes a été une 
très grande nouvelle pour les captifs palestiniens : le Hamas commence à
 ramasser les fruits de son travail et de sa résistance, une résistance 
qui a laissé tant de martyrs et de captifs. Et la capture du soldat 
israélien Gilad est devenu le premier sujet de toutes les discussions. 
Les détenus trouvent dans son dossier l’espoir d’une libération de 
détenus ayant des peines très lourdes, surtout les condamnés à vie. 
    Un mouvement de captifs
   
Abou Djihad Al-Siwiti remarque que le 
mouvement des captifs palestiniens dans les prisons israéliennes se 
développe de mieux en mieux. Il est de mieux en mieux organisé. Il 
prépare de mieux en mieux des cadres. Il prépare de mieux en mieux les 
captifs à faire face à toutes les crises, surtout dans les domaines 
éducatifs et culturels, en dépit des bâtons mis dans leurs roues par les
 administrations pénitentiaires qui essaient de retirer les réalisations
 des captifs. 
    Appels de détresse
   
Al-Siwiti appelle les institutions des 
droits de l’homme et les institutions internationales de la santé 
publique à intervenir pour sauver les centaines de détenus palestiniens 
malades dont la vie est en danger à cause de cette politique de 
négligence médicale pratiquée contre eux par les occupants israéliens, à
 l’instar de ce qui s’est passé avec Zakaria Dawoud et d’autres. 
Le captif Al-Siwiti croit enfin que les 
captifs palestiniens ont transformé la prison en une école pour leurs 
intellects comme pour leurs cœurs, en une école d’héroïsme et de 
patience. 
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