27-08-2011
Washington a menacé les  palestiniens qu’elle utilisera son droit de veto  pour faire avorter les  tentatives palestiniennes d’obtenir une reconnaissance internationale  d’un état palestinien dans les frontières de 1967.
 Selon le membre du Conseil exécutif  de l’Organisation de libération de la Palestine, Saëb Erekat, le consul  général américain à Jérusalem Daniel Rubinstein lui a affirmé à l’issue  d’une rencontre que les Etats-Unis estiment vains les efforts  palestiniens pour obtenir une adhésion au sein des Nations Unies, et  qu’ils devraient mieux faire de parvenir à un accord de paix par le  biais des négociations avec Israël. 
 Il a menacé de recourir au veto, si la direction palestinienne insiste. 
Au cas où cette dernière tente d’avoir recours à l’Assemblée générale, le Congrès américain adoptera des mesures coercitives contre l’Autorité Palestinienne, y compris une rupture de l’aide américaine.
 Au cas où cette dernière tente d’avoir recours à l’Assemblée générale, le Congrès américain adoptera des mesures coercitives contre l’Autorité Palestinienne, y compris une rupture de l’aide américaine.
Sachant que les négociations  israélo-palestiniennes ont subi un grand revers avant d’avoir été  interrompues par les Palestiniens le mois d’octobre dernier en raison du  refus israélien de respecter un moratoire sur un gel de la construction  des colonies à Jérusalem AlQuds et dans les territoires de la  Cisjordanie, et qui en fonction des résolutions onusiennes, font partie  des territoires de 1967 destinés pour l’état palestinien.  
Cette position vient trancher les  points de vue sur la réelle position américaine. Le mois dernier,  Mahmoud Abbas a dit lors d’une réunion du Conseil central de l’OLP que  Washington ne l’a pas informé officiellement de sa position  contestatrice de sa décision de se rendre aux Nations Unies.
 La déclaration du consul américain  sape toutes les allégations de l’administration américaine qui faisait  croire qu’elle œuvre pour la création d’un état palestinien. Elle donne  raison aux plus pessimistes qui n’ont jamais pris au sérieux les  conférences de Wy Plantation et de Camp David qui prétendaient lancer  des négociations en vue d’instaurer un état palestinien.
 Sachant que la position européenne  tarde toujours à venir. Erekat indique que le délégué européen était  pourtant présent durant sa rencontre avec le consul américain, lorsqu’il  leur a signifié de soutenir les revendications de la direction  palestinienne. 
 Selon le responsable palestinien,  les Palestiniens auront beaucoup à gagner en adhérant à l’ONU : dont  entre autre l’adhésion à toutes les organisations de l’ONU. « Israël  sera traité dans le processus de règlement final comme un état qui  occupe un autre état de l’ONU, ce qui le privera de tous ses alibis,  lorsqu’il parlera de territoires contestés », ajoute Erekat. Il a  précisé que le Conseil national palestinien a annoncé la déclaration de  l’état de la Palestine en 1988, lequel dispose de la reconnaissance de  123 états.