| [ 10/12/2010 - 16:18 ] | 
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|             Gaza – CPI                 Des psychologues et des juristes de la communauté internationale ont demandé de « contraindre  l’occupation sioniste de lever les punitions collectives imposées sur  les habitants de la bande de Gaza, et de cesser les violations du droit  international humanitaire et des droits de l’homme » car ils ont un  impact négatif sur la santé mentale des habitants de la Bande, et sur  les services fournis dans le domaine de la santé mentale.    Le représentant de l’agence UNRWA,  Khaled Nasser, a déclaré lors d’un atelier intitulé « La réalité de la  santé mentale dans la bande de Gaza, défis et perspectives », organisé  jeudi 9 décembre par le centre al-Mizan pour les droits de l’homme : « L’Agence est  le plus important fournisseur de services psychologiques de la bande de  Gaza, et elle est ouverte à la coopération avec tout le monde, y  compris les institutions internationales qui ne portent pas atteinte à  ses normes ». Il a ajouté : « Les blessures  psychologiques infligées aux habitants de Gaza suite aux agressions  sionistes répétées, sont plus graves que les blessures physiques car  l’atteinte psychique nécessitent un traitement plus long et une  disponibilité de moyens spéciaux dans le service de la santé mentale à  Gaza ».  De son côté, le représentant de  l’Organisation Mondiale de la Santé, Dhia Sayma, a affirmé que  l’intégration de la santé mentale dans la santé publique est une  tendance internationale adoptée par l’OMS, et que cette tendance  provient principalement du fait que le malade psychique n’est pas obligé  de vivre à l’écart de la société. Il a souligné que parmi les problèmes les  importants auxquels sont confrontés les services de santé mentale à  l’heure actuelle, il y a le changement de politique des bailleurs de  fonds qui donnent la priorité aux programmes d’urgence et de secours, au  détriment des programmes de développement comme la santé mentale, outre  le manque de ressources disponibles pour la santé mentale par rapport  aux ressources des services de la santé publique qui sont plus  importantes.  |