| [ 26/12/2010 - 10:55 ] | 
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|             Gaza - CPI Le ciblage des maisons de civils pendant la guerre  d’al-Fourkan contre la bande de Gaza, consiste  l'un des crimes les  plus odieux de terrorisme et assassinat sanglant pratiqués par les  forces de l’occupation israélienne occupation, au cours de sa guerre  dont ses chapitres et opérations sanglants restent encore dans l'esprit  des survivants, après deux ans de son déclanchement. Aujourd’hui, au cours du deuxième anniversaire de la guerre, le monde entier se rappelle et parle des détails les plus horribles de ce qui s'est passé et n'a pas ouvert les plaies des survivants, où les effets de masse, et les images de martyrs, les preuves du grand « Holocauste » qui a été commis au su et vu du monde entier, restent si vivants dans les esprits des Gazaouis qui les ont confrontés avec fermeté et la volonté de survivre. Parmi les dizaines de maisons et les  familles qui ont été prises pour cible par l'occupation israélienne, le  ciblage des deux familles « Samouni et Daya » demeure le crime le plus  effrayant et horrible en termes du grand nombre de martyrs des deux  familles. Le correspondent du Centre palestinien  d’Information a rencontré un membre survivant de la famille Samouni,  Salah Samouni (dans la troisième décennie de sa vie), racontant les  scènes du massacre perpétré par les forces armées de l’occupation contre  sa famille, qui est devenue un symbole et témoin de crimes les plus  odieux de l'occupation puisque sa famille qui habite dans le quartier al-Zaytoun à Gaza, a fourni 25 martyrs et des dizaines de blessés. Salah s’est référé aux évènements insupportables de l’assaut criminel de l’armée israélienne, le matin  4 Janvier /2009, en confirmant:« J'étais à la maison avec ma famille,  ma grand-mère et ma belle-mère qui était mon invitée, et j'ai eu des  éclats dans ma main gauche, par les forces de l’occupation israélienne qui ont lancé des missiles et des balles autour de la maison ". Il ajoute : " Le deuxième étage de ma  maison a été ciblé par un missile  qui a abouti à sa combustion. Vers  08h30, où je tentais de sortir avec mon bébé de 6 mois, j'ai vu les  soldats israéliens déployés en place, et après moins de deux heures, les troupes israéliennes nous obligeaient de quitter la maison. Nous avons à l'époque, trois familles ont eu recours à s'abriter dedans ". Salah ajoute avec amertume : «Nous sortîmes après les ordres  des soldats israéliens et nous nous dirigeâmes vers la maison de «Wael  Samouni,  près de nous, où un certain nombre de familles de chaque  Samouni s'étaient rassemblées en crainte du bombardements israéliens." Il a ajouté :"Nous sommes restés dans  cette maison pendant une journée entière et nous étions environ 90  personnes de sept familles, d'enfants, des femmes et des hommes, sans  boire ni manger, et ce matin-là, toute la région était calme, et à  environ sept heures et demie, le lendemain matin, je suis sorti avec 5  autres personnes du parasol à la cour de la maison de Wael, à une  distance de 3 mètres d'apporter un peu de bois pour allumer le feu et  préparer la nourriture pour les enfants. Tout d'un coup, un missile tiré  sur nous d'un hélicoptère qui n’a jamais quitté le ciel de la région, ce qui a conduit à blessure de 3 personnes et la martyre de deux personnes qui sont Mohammed Ibrahim Samouni, et Maher Hamdi Samouni et j’entrai rapidement, ma tête, mes oreilles, mes jambes et mon dos saignaient ». Salah n’a pas pu poursuivre la tragédie de  sa famille, il s’est tu pour quelques moments, en se rappelant les  détails sanglants, Salah ajoute : "Environ deux minutes après, deux  missiles ont atterri sur le toit de la maison et qui ont conduit à son  effondrement, où la plupart des enfants , des femmes et hommes qui  étaient à l'intérieur de la maison sont tombés martyrs  et d’autres  grièvement blessés et j'ai survécu miraculeusement". «J'ai regardé autour de moi et j’ai vu le grand  nombre de martyrs et les blessés qui se trouvaient sur le sol, sans  croire que je suis encore en vie. J’ai crié à haut et fort à tous ceux  qui étaient légèrement blessés ou souffrant de blessures mineures: Qui  pourrait sortir de la maison ? il devait immédiatement de me suivre, de  peur d’anéantir ceux qui y demeuraient à l'intérieur de la maison".  A-t-il ainsi souligné. Et glissé ses larmes quand il se souvient  des cris des femmes et des gémissements des blessés, et de la voix des  survivants comme ils disaient : «Si nous sommes sortis, nous serons  immédiatement ciblés, et les a répondu que l'armée de l’occupation ne  fera pas plus que ce qu’elle a fait ». Le témoin de la tragédie Samouni a ainsi ajouté : « J’ai vu à ma mère,  qui était couchée sur le sol et je lui disait: «Viens, laisse-nous  sortir, mais elle était morte et tombée en martyr, et j'ai regardé à ma fille et mon père qui sont tous les deux tombés aussi en martyrs ». De son côté, le jeune  Amer Fayez Daya qui a été blessé, son père, un grand nombre de ses  frères et ses sœurs sont tombés en martyr, se souvient des évènements du  massacre, le 6/1/2009, tout en racontant : « Je dormais et me suis  réveillé au son de puissantes explosions ont conduit à briser les vitres  de la chambre où je dormais, et toutes les vitres  se mettaient à  briser et mon corps se sentait un sentiment étrange, soudain la maison  s’est effondré sur moi, j’étais sous les décombres et je perdais la  conscience, ayant repris connaissance, je me sentais mort et j'ai  entendu les voisins de l'extérieur et j’ai commencé à crier et les gens  ont commencé à enlever les décombres et les débris de moi ». « Ils me sauvaient des décombres,  puis  ils me secouraient et j'ai été touché au visage suite des brûlures, j’ai  une fracture à l'épaule et des contusions aux jambes », a ainsi  poursuivi Amer Fayez Daya. En se taisant quelques instants, à travers  ses larmes sur ses joues, Amer Fayez Daya  disait : « J’ai appris plus  tard que l'aviation israélienne a bombardé notre maison par un missile  qui a conduit à sa destruction et s'est effondrée sur les membres de ma  famille, où 22 de ses membres sont tombés en martyrs », en indiquant aux  crimes très horribles de l’armée israélienne perpétré au cours de son  offensive de grange envergure contre la bande de Gaza, il y a juste deux  ans.  |