29/10/2010
Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Ahmad Aboul Gheit, et le  chef des services de renseignements égyptiens, Omar Souleimane, ont eu  hier des entretiens avec le président de l'Autorité palestinienne,  Mahmoud Abbas, à Ramallah. À l'issue de cette rencontre, M. Aboul Gheit a  indiqué n'avoir constaté aucune « percée » sur le dossier de la  colonisation juive, qui aurait permis une reprise des négociations de  paix palestino-israéliennes. « Nous continuons à travailler avec les  Américains et les Israéliens, mais jusqu'à présent la percée nécessaire  ne s'est pas produite. Notre but est de satisfaire la revendication  palestinienne, qui bénéficie du soutien arabe, d'un arrêt total de la  colonisation pour permettre une reprise des négociations », a-t-il  déclaré. M. Abbas a, pour sa part, de nouveau cité plusieurs  alternatives aux négociations dans l'impasse, dont une demande de  reconnaissance d'un État palestinien par les Nations unies, mais a  assuré que son premier choix était la reprise des pourparlers.
La visite des deux hauts responsables égyptiens « est un message à la direction palestinienne pour confirmer le soutien de la direction égyptienne, et à la communauté internationale pour affirmer que la balle est dans le camp d'Israël », avait déclaré à l'AFP, avant la rencontre, un haut responsable palestinien, Jibril Rajoub. MM. Aboul Gheit et Souleimane venaient de Amman, où ils avaient été reçus par le roi Abdallah II de Jordanie. Ce dernier a appelé à « l'arrêt des actions unilatérales et provocatrices, en particulier la construction dans les colonies », selon un communiqué du palais royal.
La visite des deux hauts responsables égyptiens « est un message à la direction palestinienne pour confirmer le soutien de la direction égyptienne, et à la communauté internationale pour affirmer que la balle est dans le camp d'Israël », avait déclaré à l'AFP, avant la rencontre, un haut responsable palestinien, Jibril Rajoub. MM. Aboul Gheit et Souleimane venaient de Amman, où ils avaient été reçus par le roi Abdallah II de Jordanie. Ce dernier a appelé à « l'arrêt des actions unilatérales et provocatrices, en particulier la construction dans les colonies », selon un communiqué du palais royal.
Parallèlement aux déclarations de M. Aboul Gheit, le président syrien,  Bachar el-Assad, a également affirmé qu'aucun signe de paix n'était  perceptible au Proche-Orient. Lors d'un entretien à Damas avec le  sénateur démocrate américain Arlen Specter, M. Assad a déclaré que la  Syrie « appréciait » le souhait du président américain, Barack Obama, de  réaliser la paix dans la région. Il a toutefois ajouté « qu'aucun signe  pour réaliser un progrès tangible n'était perceptible en présence d'un  gouvernement israélien qui rejette la paix et qui n'y croit pas », a  indiqué l'agence SANA. Les deux hommes ont examiné en outre « les  relations bilatérales » syro-américaines, qui connaissent une lente  amélioration depuis l'arrivée de M. Obama à la Maison-Blanche en janvier  2009.
Par ailleurs, près de trois Israéliens juifs sur quatre (74 %) approuvent l'exigence de leur Premier ministre Benjamin Netanyahu d'une reconnaissance d'Israël par les Palestiniens comme « État du peuple juif », en échange d'un moratoire sur la colonisation, selon un sondage publié hier par le quotidien Yediot Aharonot. Les personnes interrogées dans cette enquête apparaissent en revanche divisées sur l'évacuation des colonies juives isolées en Cisjordanie occupée dans le cadre d'un accord de paix : 50 % sont favorables au démantèlement des colonies hors des blocs d'implantations, contre 43 % qui y sont opposés. Contrairement à la majorité juive, la minorité arabe, qui représente environ 20 % de la population, rejette la reconnaissance du caractère juif d'Israël à 80 %, indique encore le sondage. En outre, 72 % des personnes interrogées souhaitent la poursuite des négociations de paix avec les Palestiniens, mais seuls 35 % croient en leur succès. Quoi qu'il en soit, la conclusion de la paix avec les Palestiniens n'est pas une priorité pour les Israéliens juifs, selon le sondage : la bonne gouvernance arrive en tête de leurs préoccupations (25 %), devant la réduction des inégalités sociales (20 %) et la paix (20 %).
Par ailleurs, près de trois Israéliens juifs sur quatre (74 %) approuvent l'exigence de leur Premier ministre Benjamin Netanyahu d'une reconnaissance d'Israël par les Palestiniens comme « État du peuple juif », en échange d'un moratoire sur la colonisation, selon un sondage publié hier par le quotidien Yediot Aharonot. Les personnes interrogées dans cette enquête apparaissent en revanche divisées sur l'évacuation des colonies juives isolées en Cisjordanie occupée dans le cadre d'un accord de paix : 50 % sont favorables au démantèlement des colonies hors des blocs d'implantations, contre 43 % qui y sont opposés. Contrairement à la majorité juive, la minorité arabe, qui représente environ 20 % de la population, rejette la reconnaissance du caractère juif d'Israël à 80 %, indique encore le sondage. En outre, 72 % des personnes interrogées souhaitent la poursuite des négociations de paix avec les Palestiniens, mais seuls 35 % croient en leur succès. Quoi qu'il en soit, la conclusion de la paix avec les Palestiniens n'est pas une priorité pour les Israéliens juifs, selon le sondage : la bonne gouvernance arrive en tête de leurs préoccupations (25 %), devant la réduction des inégalités sociales (20 %) et la paix (20 %).