09/09/2010
Le président de la Chambre, Nabih Berry, s'est écarté hier de toutes les polémiques politiciennes libano-libanaises, préférant s'émouvoir d'éventuelles tensions interarabes ou, pire, au Liban, à cause des négociations israélo-palestiniennes.
C'est à l'issue de sa rencontre hebdomadaire du mercredi avec le président Sleiman à Baabda que Nabih Berry a ainsi averti que les pourparlers de paix directs entre Israël et l'Autorité palestinienne risquaient d'augmenter les tensions dans les camps de réfugiés palestiniens au Liban et à la frontière libano-israélienne.
C'est à l'issue de sa rencontre hebdomadaire du mercredi avec le président Sleiman à Baabda que Nabih Berry a ainsi averti que les pourparlers de paix directs entre Israël et l'Autorité palestinienne risquaient d'augmenter les tensions dans les camps de réfugiés palestiniens au Liban et à la frontière libano-israélienne.
« Les négociations israélo-palestiniennes ne mettent pas en péril uniquement la cause palestinienne. Elles porteront sans doute aussi sur le sort des réfugiés, de l'eau et du pétrole dans la région. Tout ceci peut déclencher des heurts dans les camps de réfugiés au Liban et poser des problèmes de sécurité dans la sud » du Liban, a-t-il précisé, n'écartant pas non plus des conflits « plus grands » entre les pays arabes eux-mêmes.
« Voilà pourquoi j'appelle à davantage d'unité et de solidarité entre nous Libanais. Il faut cesser de perdre du temps avec les questions superficielles », a relevé le président de la Chambre.
Interrogé sur les derniers propos de Saad Hariri au quotidien saoudien ash-Sharq al-Awsat dans lesquels il reconnaissait que les accusations lancées contre Damas après l'assassinat de Rafic Hariri étaient une « erreur », Nabih Berry a estimé que cela « ouvre une fenêtre sur la vérité », surtout en ce qui concerne l'affaire des faux témoins.
Enfin, pressé de commenter la récente charge de Michel Aoun contre le chef de l'État, il a répété que le pays a besoin d'immunité « et non pas de superficialité »...
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« Voilà pourquoi j'appelle à davantage d'unité et de solidarité entre nous Libanais. Il faut cesser de perdre du temps avec les questions superficielles », a relevé le président de la Chambre.
Interrogé sur les derniers propos de Saad Hariri au quotidien saoudien ash-Sharq al-Awsat dans lesquels il reconnaissait que les accusations lancées contre Damas après l'assassinat de Rafic Hariri étaient une « erreur », Nabih Berry a estimé que cela « ouvre une fenêtre sur la vérité », surtout en ce qui concerne l'affaire des faux témoins.
Enfin, pressé de commenter la récente charge de Michel Aoun contre le chef de l'État, il a répété que le pays a besoin d'immunité « et non pas de superficialité »...
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