| [ 18/08/2010 - 14:34 ] | 
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|             Gaza – CPI Le département des  Affaires des réfugiés du Hamas a exprimé sa préoccupation vis-à-vis des  nouvelles déclarations blâmables du commissaire général de l'UNRWA, M.  Filippo Grandi, concernant la crise financière que traverse l'agence, et  un déficit financier sans précédent dans le budget qui atteint 84  millions de dollars.  Dans un communiqué  publié mardi 17/8, le département a affirmé que ces déclarations  soulèvent de grandes interrogations au sein de plusieurs associations et  organisations dans la Bande de Gaza, et des réfugiés qui bénéficient de  ces aides en se demandant : quel est le but de ces déclarations ? Cela  fait suite à une parole concernant des millions de dollars dépensés  durant les deux derniers mois pour les « jeux estivaux » à Gaza, et des  statistiques non officielles parlent de 24 millions de dollars dépensés  pour ces activités.  "Depuis l'accord d'Oslo en  1993, l’UNRWA est menacée par des mauvaises intentions de certains  côtés internationaux visant à la supprimer, en considérant qu'elle  menace le (prétendu) processus de paix", a-t-il ajouté. Il a insisté sur le fait que « les réfugiés ont un besoin urgent  de ces aides qui ne seront en aucun cas une faveur de personne, car  elles viennent dans le cadre de la responsabilité de la communauté  internationale dans le suivi de la question des réfugiés sur le plan  politique, juridique et économique ». Le Hamas a appelé la  communauté internationale à « remplir ses obligations et devoirs envers  la cause palestinienne et let l'affaire des réfugiés qui ont été forcés  de quitter leurs villages et leurs maisons », soulignant la nécessité de  « mettre fin la comédie médiatique sur le manque de moyens financiers  de l'UNRWA ».  Grandi avait annoncé dans  une conférence de presse avec le ministre norvégien des Affaires  étrangères, M. Jonas Gahr Store, à Gaza, que si l'UNRWA n’arrive pas à  combler le déficit, elle se trouvera contrainte de réduire ses effectifs  et ses opérations, et de fermer certains établissement comme les écoles  et les cliniques dans les régions où elle opère.     |