Publié le 27-08-2010 
                   Fin connaisseur en matière de  "races" et de racisme, Brice Hortefeux, ministre de l’intérieur vient de  déclarer au lobby israélien que les "actions et les appels au boycott  des produits israéliens constituent un crime d’incitation à la  discrimination raciale ». (sic). Fin connaisseur, disions-nous à  l’instant, car Hortefeux a été lui-même récemment condamné pour injure  raciale par le tribunal de Paris, après ses propos sur les  Arabes :"quand il y en un ça va, c’est quand il y en a beaucoup qu’il y a  des problèmes".
Voici ce que l’on trouve, à propos de Hortefeux, sous la plume de Serge Golan, sur le site sioniste hamodia :
Voici ce que l’on trouve, à propos de Hortefeux, sous la plume de Serge Golan, sur le site sioniste hamodia :
" No 135 , Communauté Israël
Cette fois, la prise de position est  officielle et sans ambigüité : le boycott des produits israéliens  constitue un « crime », dénoncé voilà quelques jours par le ministre  français de l’Intérieur, Brice Hortefeux. Une déclaration qui tranche  avec le silence prudent observé par les autorités françaises depuis le  lancement en janvier 2009 de la campagne de manifestations contre les  magasins de grande surface distribuant des produits israéliens et  « casher ».
« Vous avez attiré mon attention sur  l’importance de sanctionner les agissements du Collectif BDS [Boycott,  désinvestissement, sanctions] en raison des agissement de certains de  ses membres dans les magasins d’alimentation, rappelle ainsi Brice  Hortefeux dans un courrier adressé au Centre Simon Wiesenthal. Tout  comme vous, je considère que ces actions et les appels au boycott des  produits israéliens constituent un crime d’incitation à la  discrimination raciale ».
Basé aux Etats-Unis, le Centre  Wiesenthal s’était en effet inquiété de la multiplication des actions de  commandos boycotteurs. Filmées et diffusées sur Internet, elles mettent  chaque fois en scène des groupes d’une trentaine de militants  envahissant un supermarché pour en vider les rayons des tomates,  avocats, fleurs et autres produits israéliens ou supposés tels. Des  mises au bûcher symboliques des produits israéliens destinées à  intimider la clientèle et à dissuader les grandes surfaces de commercer  avec « les criminels israéliens ».
Reste que la brèche juridique permettant  de « coincer » ces boycotteurs est très étroite. Ceux-ci prennent en  effet bien garde de ne commettre aucun dégât, s’abritant derrière le  discours antisioniste pour réfuter toute accusation d’antisémitisme.
Très engagé dans la dénonciation de  cette campagne, le BNCVA (Bureau de vigilance et de lutte contre  l’antisémitisme) réussit cependant parfois à traîner certains des  responsables du Collectif BDS devant les tribunaux. Le 13 septembre  prochain, cinq militants pro-palestiniens comparaîtront ainsi devant le  tribunal correctionnel de Mulhouse (Haut-Rhin) pour « provocation à la  discrimination, à la haine ou à la violence » pour avoir participé en  septembre 2009 à une « action coup de poing » contre un magasin  Carrefour du département.
Lorsque les faits sont avérés, la  justice française n’hésite d’ailleurs pas à sévir : en témoignent les 1  000 euros d’amende infligés en février dernier par un juge bordelais à  une boycotteuse qui avait apposé un autocollant « Boycott Apartheid  Israël » sur des jus de fruit provenant de l’Etat hébreu dans une grande  surface de Mérignac (Gironde)."  http://www.hamodia.fr/article.php ?id=1347
CAPJPO-EuroPalestine