| [ 24/06/2010 - 02:57 ] | 
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|             Gaza – CPI Les malades palestiniens de la bande  de Gaza sont les premiers à souffrir du blocus imposé par l’Entité  sioniste. Des dizaines de catégories de médicaments sont gravement en  manque. Le manque de médicaments n’est pas le seul  problème. La coupure de l’électricité en est un autre. La vie devient  impossible sans courant pour les malades Naïl Al-Gol, 22 ans, et ses  grands trois frères, dit Naïl à l’envoyé de notre Centre Palestinien  d’Information (CPI). En fait, les frères malades sont branchés à  des machines électriques toute la nuit. Les machines leur fournissent  le liquide nécessaire pour baisser le niveau de fer dans leur corps.  Bien évidemment, la coupure du courant arrête les machines et cause une  fatigue physique et morale insupportable. En outre, ils doivent aller à l’hôpital  une ou deux fois par semaine pour changer le sang. Et là aussi, la  maudite coupure viendra abîmer le sang. Des infections au niveau du foie  peuvent se produire.      Les médicaments périmés    Le Palestinien Omar Ghanim, 45 ans, est  atteint de plusieurs maladies dont le diabète. La coupure du courant  endommage l’insuline, médicament tant vital à de tels malades, dit-il à  l’envoyé de notre Centre Palestinien d’Information (CPI). On sera obligé  de doubler ou même tripler les injections. Et cela signifie payer plus, pour une  affaire déjà tellement pénible pour beaucoup de gens pauvres et malades.      Crime de guerre    Hassan Achour, directeur du Centre médical  Al-Shifaa, a catégoriquement condamné le blocus israélien imposé sur la  bande de Gaza, depuis quatre ans consécutifs. A cause de cet injuste  blocus, des centaines de malades palestiniens ont perdu la vie. Plus de 400 malades de la bande de Gaza  ont trouvé la mort. Ils devaient partir trouver le soin à l’étranger,  mais le blocus les a tués, dit Achour. Quel crime ! Un exemple probant du dommage que le  blocus fait, c’est la tombée en panne de l’appareil d’échographie,  depuis environ un an. On est arrivé à la mettre en marche pour deux mois  seulement.      Des machines vitales hors  service    A cause de la coupure de courant, beaucoup  de machines médicales se trouvent hors service. Les machines de  radiographie tombées en panne sont nombreuses, et cela n’est qu’un  exemple. A cause du blocus et du manque de  matériel, on n’arrive même pas à analyser le sang du malade. Comment  peut-on alors connaître sa maladie et comment le médecin peut-il lui  prescrire le soin adéquat ?      Six mois pour quelques  minutes    Les malades du cancer font partie de ces  malades souffrant directement du blocus, du manque de médicaments et  d’appareils traitant leur tumeur. Après l’opération d’élimination, le  malade a besoin de quelques séances de rayons de quelques minutes. Il  est obligé d’aller à l’étranger pour les faire. Et pour quitter la bande  de Gaza, en ce temps de blocus criminel, il a besoin d’au moins six  mois pour accumuler les autorisations nécessaires. Six mois pour des  séances de quelques minutes, quel crime ! Dr. Achour appelle alors à mettre fin à  l’occupation israélienne et au blocus qui continue à asphyxier les  habitants de la bande de Gaza depuis quatre années successives.  Laissez-nous vivre comme tout le monde s’il vous plaît, demande-t-il.      L’amer silence international    La situation de la bande de Gaza est  catastrophique, le nombre de victimes ne cesse d’augmenter. Cependant,  le monde reste silencieux ! Est devenue banale la scène de ces malades  qui vont à l’hôpital sans recevoir le moindre soin, les portes de  l’étranger ne cessant d’être fermées ! Notons enfin, même s’il n’est un secret  pour personne, que le blocus dont la bande de Gaza souffre dure depuis  quatre ans. Les médicaments n’y arrivent pas, sans pour autant que les  malades aille chercher le soin à l’étranger : les points de passage ne  sont ouverts que rarement. Pourquoi la communauté internationale reste  silencieuse face à ce crime perpétré contre Gaza ?  |