18 Juin 2010
Qneitra / La commission internationale d'enquête dans les  territoires arabes occupés a visité aujourd'hui la ville libérée  d'al-Quneitra et le site d'Ein al-Tiné et s'est informé des pratiques et  violations israéliennes du droit de l'homme dans le Golan syrien  occupé. 
   Recevant la  commission internationale, le gouverneur d'al-Quneitra, M. Riyad Hjab, a  présenté à ses membres une revue générale des pratiques de l'occupation  israélienne contre les Golanais. 
   "Les forces de l'occupation israélienne continuent  d'arrêter des citoyens dans le Golan syrien occupé sur de fausses  prétextes et des accusations montées de toute pièce", a-t-il dit,  ajoutant qu'Israël ne cesse de planter dans le Golan occupé des mines  qui ont fait jusqu'à présent 202 martyrs et 329 infirmes, dont la  pluparts sont des enfants, et qu'elles ont enterré des déchets  nucléaires dans 20 sites de la terre du Golan.
   "Une analyse de la terre du Golan a  révélé l'existence de grandes quantités de matières radioactives et  toxiques, notamment dans le village de Majdal Chams", a fait noter  M. Hjeb, ajoutant que les forces de l'occupation ont confisqué des  territoires du Golan afin de les utiliser à des fins militaires telles  que la construction des casernes et des camps de tir. 
   "En plus, les Israéliens mettent  le feu dans les arbres, volent la terre fertile et dévient le parcours  de l'eau du lac de Massaada vers les colonies israéliennes, tout en  interdisant aux Golanais de creuser des puits artésiens", a-t-il  fustigé. 
   Dans un  mémorandum présenté à la commission internationale d'enquête, M. Hjab a  aussi affirmé que l'entité sioniste cherchait à falsifier les réalités  archéologiques et historiques, et à effacer l'identité arabe du Golan. 
   Le chef de la commission, délégué  permanant du Sri Lanka auprès des Nations-Unies, M. Palitha Kohona, a  indiqué que le Golan est "une plaie saignante" et que sa  souffrance est inacceptable, "particulièrement l'interdiction par  Israël aux Golanais de se communiquer". 
   Dans ce contexte, M. Kohona a  espéré que la commission pourrait accomplir la mission pour laquelle  elle a été créée. 
    "Nous espérons que la Syrie récupère tout le Golan occupé dans le cadre  de la légalité internationale", a-t-il dit. 
   Notons que la commission a été formée  en décembre 1968 par l'Assemblée générale des Nations-Unies dans le but  de discuter de la situation des droits de l'homme dans les territoires  arabes occupés. Elle y effectue des visites annuelles et élabore des  rapports sur les pratiques d'Israël. 
     A.A. / Gh.H. http://www.sana.sy/fra/51/2010/06/18/293838.htm