Le conseiller spécial du président Sarkozy, Henri Guaino, ne  partage pas l’optimisme du ministre des Affaires étrangères espagnol,  Miguel Angel Moratinos, sur le 2e sommet de l’UPM, prévu le 7 juin à  Barcelone (lire El Watan d’hier).Intervenant samedi après-midi devant  le 6e Forum euroméditerranéen de Paris sur « l’Europe, les Etats-Unis et  la Méditerranée », et ensuite répondant aux questions de la presse  internationale, dont El Watan, Henri Guaino a exprimé le doute que le  Sommet de Barcelone puisse se tenir du fait de la situation au  Proche-Orient depuis l’agression israélienne contre Ghaza et du blocage  du processus de paix israélo-palestinien. Le chef de la diplomatie  espagnole avait, pour sa part, assuré que des contacts avaient été pris  avec des chefs d’Etat et de gouvernement, citant nommément les  présidents Bouteflika, Bachar Al Assad et le Premier ministre libanais,  Saad Hariri : « Je souhaite absolument partager l’optimisme de  M. Moratinos, j’espère que tout le monde sera là. Vous savez bien qu’on  est dans une situation très tendue. »
  De même, l’annonce par M. Moratinos d’une « initiative importante »,  en préparation pour relancer le processus de paix israélo-palestinien  (El Watan d’hier), a été accueillie avec réserve et prudence par le  conseiller du président Sarkozy. « La relance des négociations  israélo-palestiniennes est-elle un préalable au sommet ? », a-t-il été  demandé à M. Guaino. « Une initiative politique serait bonne pour le  succès du sommet. » « C’est une vue de l’esprit de penser que l’on peut  tenir la politique à l’extérieur de l’UPM, surtout si on veut la faire  avec des chefs d’Etat et de gouvernement. » L’année qui vient de  s’écouler a été pour l’UPM « une année difficile », a estimé Henri  Guaino.
Par http://www.elwatan.com/Union-pour-la-Mediterranee-Reserve