Des responsables palestiniens ont dénoncé, hier, les déclarations  faites lundi par le chef du gouvernement israélien, Benyamin Netanyahu,  et de la secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton, à propos d’El  Qods, capitale du futur Etat palestinien indépendantDes sources médiatiques ont rapporté,  hier, que le responsable du dossier d’El Qods à la présidence  palestinienne, Ahmed El Rouaïdhi, a déploré la déclaration faite lundi à  Washington par Netanyahu, stipulant qu’El Qods occupée « n’est pas une  colonie mais la capitale d’Israël ». Netanyahu a de surcroît indiqué  qu’il suivait la politique des précédents  gouvernements d’Israël,  faisant allusion au secteur oriental de la ville sainte occupé et  annexée par Israël en juin 1967. La communauté internationale ne  reconnaît pas cette annexion. Régissant à cette déclaration, M. El  Rouaïdhi a affirmé qu’« elle ne nous concerne pas », réitérant la  position palestinienne affirmant que la partie orientale d’El Qods,  occupée en 1967 à l’instar des autres territoires occupés, est la  capitale éternelle du futur Etat palestinien indépendant. Le responsable  palestinien a aussi affirmé que le gouvernement de droite extrémiste  dirigé par Netanyahu suit une politique d’extermination religieuse et de  colonisation dans le seul but d’effacer l’identité arabe et musulmane  d’El Qods.
  Il a de ce fait appelé « la communauté internationale à intervenir  d’urgence pour obliger Israël à se conformer à la légalité  internationale et aux  règles du droit international, et à mettre un  terme à ses activités de colonisation dans les territoires palestiniens  occupés en particulier à El Qods-Est ». Il a également demandé à ce que  la question d’El Qods soit inscrite à la tête des priorités de l’agenda  du prochain sommet de la Ligue arabe, et à soutenir les efforts pour la  sauvegarde des lieux sacrés musulmans. De son côté, un responsable du  dossier d’El Qods au sein du mouvement palestinien Fatah, Hatem  Abdelkader, a dénoncé les déclarations de la chef de la diplomatie  américaine Hillary Clinton qui a accusé « des responsables palestiniens  d’incitation à la violence » par ce qu’elle a appelé, « leur fausse  présentation » de la reconstruction dans la vieille ville d’El Qods de  la « synagogue de la Hourva ». Le responsable du Fatah a affirmé que  Mme Clinton a tenu cette accusation alors qu’il aurait plutôt valu  qu’elle pointe du doigt le véritable incitateur des violences à El Qods à  travers sa politique de colonisation et d’agressions, en référence à  l’occupant israélien. Le responsable palestinien a aussi affirmé que les  déclarations de Clinton, qu’il a qualifiées de « décevantes »,  témoignent de la « vision fausse » américaine du véritable conflit au  Proche-Orient, et des réalités sur les territoires palestiniens   occupés.
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