[ 11/10/2010 - 10:27 ] |
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Arabes48 Le ministre sioniste des affaires étrangères, Avigdor Lieberman a demandé lors d'une réunion avec les deux ministres espagnol et français, le dimanche soir, la nécessité de résoudre premièrement les problèmes européens avant de se diriger vers la région du Moyen-Orient, et dans ce cas, il peut être disposé à entendre leurs conseils. Pendant un dîner avec les deux ministres, français Bernard Kouchner et espagnol, Miguel Moratinos, Lieberman a déclaré qu '«Israël ne sera pas la Tchécoslovaquie 2010." Le ministre sioniste a affirmé que la communauté internationale tente de compenser l'échec en Afghanistan, le Soudan et la Corée du Nord par le biais d'un accord entre Israël et l'Autorité palestinienne au cours de cette année. Lieberman a dit aux ministres : « Il est tellement préférable de discuter avec les pays arabes de ce qui se passe en Irak en 2012 au lieu de faire pression sur Israël, qui peut conduire à une explosion, comme cela s'est produit durant l'an 2000 ». Il a ajouté qu'il ne s'attend pas à l'UE de résoudre tous les problèmes du monde, mais on s'attend à ce que la solution de celles existant sur le territoire de l'Europe. En critiquant vivement la diplomatie de l’Europe et humiliant les décisions et les appels de la communauté internationale concernant les droits légaux du peuple palestinien dominé par l’entité sioniste plus de 62 ans, Lieberman a déclaré: «En 1938, l'Europe s’est réconcilié avec Hitler au lieu de soutenir la Tchécoslovaquie, et sacrifié de cette dernière sans avoir à gagner quelque chose .. Israël ne sera pas la Tchécoslovaquie du 2010, et insiste sur ses intérêts vitaux», selon ses propos. Les médias israéliens ont publié les remarques de Lieberman, notant qu’il a embarrassé les ministres Européens, et a soulevé de nouveau une autre querelle, quand il leur a demandé de se préoccuper d’autres problèmes sur le continent européen, ainsi d'autres questions dans le monde comme la Somalie, le Soudan et la Corée du Nord avant de se diriger vers la région susdite. Le journal hébreu «Yediot Aharonot» a écrit : « Après les deux ministres ont écouté du président israélien, du Premier ministre et ministre de la Défense qu'Israël veut la paix, Liebarman les a envoyés à d'autres endroits dans le monde pour résoudre les conflits là-bas". De sa part, le journal sioniste "Maariv" a rapporté que Lieberman a demandé à ses homologues, espagnol et français à cesser de s'ingérer dans le conflit au Moyen-Orient, et il a prévenu à la fin de la réunion que «la pression internationale sur Israël pourrait conduire à une explosion". |
mardi 12 octobre 2010
Lieberman s’en prend à l’intervention de ses homologues français et espagnol au conflit
De violents affrontements entre des Palestiniens et des colons sionistes à al-Qods
[ 11/10/2010 - 10:32 ] |
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Al-Qods occupée – CPI Des sources locales ont rapporté que de violents affrontements ont éclaté hier, dimanche 10/10, entre des citoyens Palestiniens d'al-Qods occupée, notamment des membres de la famille de Kirch, d'un côté, et des colons et policiers sionistes d'un autre, aux alentours du bâtiment de la famille palestinienne au quartier de Sa'dia dans la vieille ville d'al-Qods. Les sources ont déclaré que les affrontements ont éclaté après qu'un groupe de colons sionistes installés dans le bâtiment de la famille Kirch, qu'ils occupent depuis deux mois avec le soutien des forces occupantes, ont fait sortir le reste des meubles de la famille Maqdassine à l'extérieur du bâtiment. Ce qui a provoqué la famille, d'autant plus que ces agressions ont été perpétrées sous la protection des policiers sionistes. Mazen Kirch, le fils aîné de la famille, a affirmé que ce qui s'est passé hier représente une avancée décisive par l'occupation pour mettre la main sur le bâtiment de sa famille, sans attendre la décision des tribunaux sionistes qui examinent l'affaire. |
Les députés islamiques réclament une position sérieuse contre la loi d’allégeance de l'état juif.
[ 11/10/2010 - 10:36 ] |
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Ramallah - CPI Les députés islamistes ont condamné, dans un communiqué de presse, le dimanche 10/10, la loi d’allégeance de l’entité sioniste, en soulignant que c’est une tentative de pression contre les palestiniens dans leur territoires qui ne reconnaissent pas la légitimité de l’occupant. Ils ont refusé également toutes les lois émanant de l’entité sioniste, dont les décisions d’expulsions forcées dans le but d’exterminer le reste des Palestiniens. Les députés ont ajouté que cette décision ou loi est le résultat des négociations entre l’autorité de Ramallah et les occupants sionistes, au moment où le premier ministre extrémiste Netanyahu réclame la reconnaissance d’un état juif, ce qui implique la chasse aux citoyens Palestiniens de leurs territoires occupés en 1948 et l’annulation du droit au retour des réfugiés Palestiniens. Les députés ont appelé à une position arabe et palestinienne sérieuse contre cette loi, alors que son application signifie une véritable catastrophe aux palestiniens des territoires occupés en 1948, en aboutissant ainsi à une reconnaissance de l’état juif contre l’existence des habitants autochtones qui se trouvent dans leur terre et leur pays sans droits ni garanties. |
Al-Barghouthi : parler de paix avec la présence des colons sionistes n'est qu'une illusion
[ 11/10/2010 - 11:01 ] |
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Ramallah – CPI Le député et secrétaire général du mouvement de l'Initiative nationale palestinienne, Dr. Moustafa al-Barghouthi, a condamné le vol de grandes quantités d'olives durant la nuit par les colons sionistes dans la province de Qalqilia et de Naplouse sous la protection des forces occupantes. Dans une déclaration de presse, al-Barghouthi a déclaré que l'évasion des colons sionistes est une preuve qu'il n'y a ni paix ni sécurité, si on ne nettoie pas les territoires palestiniens de la colonisation et des colons sionistes. Il a appelé à organiser des campagnes populaires pour aider les citoyens palestiniens dans les zones du mur et des colonies à récolter leurs olives et stopper le vol de ces produits par les colons sionistes. « La paix ou la stabilité dans la région avec la présence des colons sionistes sur les territoires palestiniens n'est qu'une illusion » considère al-Barghouthi, soulignant la gravité de l'attaque colonialiste qui a pris de nombreuses formes, dont la confiscation des terres, le déracinement des arbres, le vol des produits agricoles et les agressions contre les agriculteurs. Le député palestinien a également affirmé que le racisme sioniste se renforce au sein du gouvernement et de la société sioniste, indiquant que la modification de la loi de l'allégeance à l'entité sioniste, qui « murmure son racisme et son hostilité, et cible la présence palestinienne dans les territoires palestiniens occupés en 1948, afin de compléter la série d'expulsions contre les Palestiniens qui y habitent, en parallèle avec le régime d'apartheid créé par "Israël" dans les territoires palestiniens occupés. « Le cabinet de Netanyahu est un gouvernement extrémiste et colonisateur, nous devons le démasquer et lui imposer un isolement et un boycottage. Comme cela avait été fait avec le régime d'apartheid en Afrique du Sud, bien qu'il pratique un racisme plus dangereux que ce qui s'est passé en Afrique du Sud », a assuré al-Barghouthi. |
L'Irlande annule une transaction d'armes avec l'entité sioniste
[ 11/10/2010 - 11:52 ] |
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Al-Qods occupée – CPI Le ministère irlandais de la Défense a annulé une transaction d'armes avec l'entité sioniste pour protester contre l'utilisation de faux passeports irlandais par le Mossad sioniste dans l'assassinat du leader du Hamas, Mahmoud Al-Mabhouh, au début de l'année 2010, à Dubaï. Le journal sioniste "Maariv" a déclaré, le lundi 11/10, que le ministère irlandais de la Défense a annulé la signature d'un contrat avec l'entité sioniste, selon lequel l'armée irlandaise devait recevoir chaque année plus de 20 millions de balles utilisées comme des munitions pour toutes les branches des forces militaires irlandaises. Le journal a ajouté qu'après que le ministère irlandais de la Défense ait acheté des munitions à l'entité sioniste durant les dernières cinq années pour des millions d'euros, il a décidé d'annuler ce contrat et de signer une transaction de remplacement avec la Belgique, et d'autres pays dont le Brésil. Les journaux irlandais ont interprété ce geste comme une réponse à l'assassinat du leader du Hamas, Mahmoud Al-Mabhouh, à Dubaï, le 22 janvier 2010, et l'utilisation des passeports falsifiés par l'équipe du Mossad qui a perpétré le crime d'assassinat. Notons que l'Irlande avait acheté à l'industrie militaire sioniste durant les dernières cinq années, des munitions d'une valeur de 14 millions d'euros. |
Des colons sionistes s'emparent des terres de Toubas et les rasent
[ 11/10/2010 - 11:58 ] |
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Toubas – CPI Des témoins oculaires ont déclaré, ce matin, lundi 11/10, que des colons sionistes de "Maskiout" au nord-est d'al-Aghwar (vallée du Jourdain) à Toubas, ont rasé de grandes surfaces des terres palestiniennes limitrophes à leur colonie pour installer de nouvelles unités coloniales dans la zone est de la colonie. Les témoins ont ajouté que les colons sionistes poursuivent leurs travaux dans les terres palestiniennes pour construire de nouveaux bâtiments et élargir leurs colonies. Ils ont affirmé que les colons sionistes ont entamé les travaux il y a plusieurs mois pour finir l'ancienne étape de construction qui avait déjà commencé durant la période du gel prétendu de la colonisation, annoncé par le gouvernement de Netanyahu. |
L’occupation effectue une large campagne de transfert des détenus dans toutes les prisons
[ 11/10/2010 - 11:45 ] |
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Ramallah - CPI L'Organisation juridique des droits des Palestiniens a affirmé que l'autorité de gestion des prisons israéliennes a commencé il y a quelques jours une large campagne de transfert des détenus dans diverses prisons, ainsi des départements de chaque prison, en particulier dans celle de "Megiddo» , «Gilboa» et «Nafha», « Beer Sabaa »,et « Shata », notant que des dizaines ont été transférés. L'Organisation "les partisans des prisonniers" a souligné dans un communiqué que «la campagne de transfert est accompagné d'un harcèlement, des pratiques oppressives, de le répression bien programmée, des situations impitoyables pour influer sur la volonté solide des prisonniers palestiniens et de les punir de leurs succès continuels dans leur incarcération. L’organisation a mis en garde contre la barbarie continuelle des autorités sionistes qui traitent les détenus d’une manière sauvage et plus cruelle, déclarant l’escalade sioniste au sein des prisonniers vise à abaisser le maintien à leurs droits légaux et pour aggraver leur tragédie et leurs énormes souffrances. L’organisation juridique des détenus a exhorté les institutions, organisations régionales et internationales qui s’occupent des droits de l’homme, des questions des prisonniers au monde entier, de la dignité humaine à l’importance d’assumer leurs responsabilités et d’intervenir pour sauver les détenus palestiniens dans les geôles de l’occupation israélienne qui viole toutes les lois, règles et chartes internationales. |
Les forces de l’occupation arrêtent 8 Palestiniens en Cisjordanie
[ 11/10/2010 - 12:01 ] |
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Cisjordanie – CPI Les forces de l’occupation ont arrêté, aujourd’hui à l’aube, le lundi 11/10, huit citoyens Palestiniens de différentes régions de la Cisjordanie, alors que des affrontements sporadiques se sont déroulés entre les habitants de Selwan, à Al-Qods, et les forces sionistes. Le journal sioniste, Ediot Ahronot, a dit que les forces de l’occupation ont envahi les villes en Cisjordanie, Qalqilia, Bethleem, Al-Khalil et Ramallah, en pénétrant dans les maisons résidentielles avant d’enlever 8 jeunes Palestiniens, sous prétexte qu’ils sont recherchés par les services de renseignements sionistes. Le journal a indiqué que les jeunes palestiniens arrêtés ont été enlevés de leurs maisons et transférés vers des centres interrogatoires et de détention, dès les premières heures de l’aube. D’une autre part, des affrontements sporadiques se sont déroulés, hier soir, dimanche 10/10, entre les habitants de Selwan, à al-Qods occupée et les forces sionistes qui sont pénétrés dans le quartier en lançant des bombes lacrymogènes et tirant des balles vers les maisons résidentielles. De son côté, le centre d’information de Wadi Houlwa a affirmé que des patrouilles sionistes ont pénétré dans le quartier de Bir Ayoub, pour appuyer les troupeaux de colons qui ont attaqué les maisons des citoyens Palestiniens, ce qui a conduit à une situation tendue, où les jeunes de ce quartier ont jeté des pierres et des bouteilles vides sur les voitures des colons et les soldats sionistes. Des sources sionistes avaient mentionné que deux colons ont été blessés après que des jeunes Palestiniens ont lancé des pierres sur leurs voitures, à Selwan, à al-Qods (Jérusalem), et ont été transportés vers un hôpital. |
Deux sionistes blessés lors d’affrontements à Selwan
[ 11/10/2010 - 12:32 ] |
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Al-Qods occupée – CPI De violents affrontements ont de nouveau éclaté dans le quartier de Bir Ayoub à Selwan, hier soir, dimanche 10 octobre, entre les palestiniens et les colons sionistes soutenus par des forces de l’armée de l’occupation. La radio hébreu a déclaré deux colons sionistes ont été blessés dans le quartier de Selwan, l’un d’entre eux est un gardien. Les blessures sont légères et provoquées par des pierres lancées par les jeunes palestiniens. Ils ont été transportés à l’hôpital pour y être soignés. |
Le ministère de l'Enseignement à Ramallah décide d'enseigner l'histoire sioniste
[ 11/10/2010 - 13:22 ] |
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Ramallah – CPI Le ministère de l'Enseignement et de l'Education au gouvernement illégal de Salam Fayyad à Ramallah a décidé d'enseigner la version sioniste du conflit palestino-sioniste, comme une partie d'une matière scolaire commune qui propose les deux versions du conflit, dans un processus dangereux de normalisation avec l’entité. Cette décision est très dangereuse et fait partie d'un projet européen financé par une société suédoise qui soutient les projets de normalisation entre les Palestiniens et les sionistes. Le manuel intitulé « Learning Each Other’s historical Narrative » (Apprendre la version historique de l'autre), est le fruit de recherches communes d’un chercheur palestinien, Sami Adwan de l'université de Bethléem, et un autre sioniste, Dan Bar-On de l'université de Ben-Gourion. Bien que l'entité sioniste n'accepte pas d'enseigner le livre dans ses écoles, l'autorité de Ramallah a accepté de l’enseigner progressivement, puisque il sera d’abord enseigné dans deux écoles à Ariha. Le livre publié en arabe, en anglais et en hébreu, couvre les premières étapes du sionisme jusqu'aux dix dernières années. Il est prévu qu’à la fin de ce mois, des enseignants Palestiniens et sionistes participeront à des réunions de formation commune, de même que des lycéens palestiniens et sionistes dans des rencontres de normalisation en Suède, dans le cadre du même projet. Dans son édition d’aujourd’hui, le journal hébreu Haaretz a justifié le refus sioniste d’enseigner le livre dans les écoles sionistes comme un rejet initial du ministère sioniste de l'Enseignement et de l'Education d'enseigner dans ses écoles toute version autre que sioniste. Tandis que certains côtés palestiniens se précipitent d’annoncer leur accord sans tenir compte de l'histoire du peuple palestinien. |
Abbas reconnaît l’inutilité de l’autorité après l’annulation de l’accord d’Oslo
[ 11/10/2010 - 15:37 ] |
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Amman – CPI Le président sortant, Mahmoud Abbas, a reconnu l’inutilité de l’existence de l’autorité après l’annulation de l’occupation sioniste à l’accord d’Oslo et les autres conventions, ainsi que la suppression du pouvoir de l’autorité dans les territoires palestiniens, d’après ses propos lors du sommet de Syrte, en Libye. L'Agence France-Presse rapporté, aujourd’hui, lundi 11/10, du chef du groupe négociateur, Saëb Erekat, dans la capitale jordanienne, Amman, qu’Abbas a dit aux Arabes au cours du sommet de Syrte que l’entité israélienne a effectivement annulé Oslo et les autres accords signés avec l’OLP. Erekat a ajouté : "Abbas a souligné qu’en plus de cela, Israël a suspendu de façon totale le pouvoir politique, juridique, et fonctionnel de l'Autorité palestinienne dans les territoires palestiniens". Il a souligné qu’Abbas a soulevé l'idée de «la demande de la tutelle internationale de l'Organisation des Nations Unies, dans les territoires palestiniens occupés en 1967», si les négociations avec l'occupation échoueront. |
Changement et réforme : La loi sioniste de citoyenneté consolide la réalité d’une entité juive
[ 11/10/2010 - 17:12 ] |
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Gaza – CPI Le bloc parlementaire allié au Hamas, «changement et réforme», a affirmé que l’adoption de la loi de la nationalité, par le gouvernement sioniste extrémiste, représente une décision discriminatoire très grave qui vise à consolider la judaïsation et l’expulsion du reste des palestiniens dans les territoires occupés en 1948, en soulignant également que cette décision a été faite délibérément pour fermer la porte toute possibilité du droit au retour des réfugiés Palestiniens. Le «Bloc Changement et Réforme» a dit dans un communiqué publié, le dimanche 10/10, que la décision sioniste vient dans le cadre des exigences et pressions sionistes sur le négociateur palestinien pour qu’il accepte un état hébreu, chose qui met le négociateur palestinien devant une grande responsabilité nationale face au danger qui menace la cause palestinienne à cause des abandons en faveur de l’occupation qui cherche des couvertures afin d’imposer les nouveaux faits sur le terrain et réaliser ses rêves et agendas sionistes au dépend des intérêts et droits palestiniens. De même que cela est le fruit des négociations inutiles avec l’ennemi sioniste, alors que l’occupant sioniste ignore toute langue de paix et ne croit qu’à la mentalité discriminatoire et criminelle, en continuant de réaliser ses objectifs stratégiques et reniant tout droit au peuple palestinien, ce qui justifie l’attachement à la lutte et la résistance comme un seul choix possible afin de mettre fin à cette mentalité. Le bloc parlementaire a rappelé que grâce à la résistance que l’occupation a été obligé de faire des concessions stratégiques et se retirer de Gaza et non pas les négociations inutiles. Le communiqué précise également que la décision sioniste est venue comme une réponse immédiate à la décision faible du sommet de Syrte, chose qui oblige les arabes et les palestiniens à prendre une forte position, en appelant à un retrait immédiat des négociations comme un premier pas, du moment que l’occupation profite des couvertures du négociateur palestinien et arabes pour exécuter ses projets et agendas racistes et exterminatoires. |
L'arrestation d'un impliqué principal à l'assassinat d'al-Mabhouh
[ 11/10/2010 - 17:37 ] |
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Dubaï – CPI Le chef de la Police de Dubaï, le lieutenant général, Dahi Khalfan, a annoncé l'arrestation d'un impliqué principal au crime d'assassinat du leader du Hamas, Mahmoud al-Mabhouh, le 19 janvier dernier, à Dubaï, selon les nouvelles publiées, le lundi 11/10, par le journal officiel des EAU en version anglaise "The National" Dans ses déclarations au journal, Khalfan a dit que le suspect est impliqué dans un rôle principal à l'assassinat d'al-Mabhouh, ajoutant que le pays qui a arrêté cette personne, il y a deux mois, a demandé des autorités des EAU de cacher tous les détails. Le journal a souligné qu'il est improbable que cette personne a été arrêtée en Europe, sans de présenter des autres détails. Notons que la police de Dubaï avait indiqué suite de l'assassinat d'al-Mabhouh qu'elle est presque sûre que le Mossad sionistea a effectué ce crime et que la plupart des assassins sont des Européens et qu'ils ont quitté Dubaï au même jour de l'assassinat d'al-Mabhouh. Khalfan avait reçu des menaces du Mossad sioniste à travers des personnalités européennes de lui liquider en cas de la poursuite de ses efforts concernant l'assassinat d'al-Mabhouh. |
Le gouvernement met en garde contre l'enseignement d'un livre sioniste aux écoles de la Cisjordanie
[ 11/10/2010 - 17:56 ] |
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Gaza – CPI Le gouvernement palestinien à Gaza a considéré que la décision de l'autorité de Fatah à Ramallah d'enseigner un livre (qui montre l'avis sioniste et palestinien concernant le conflit avec l'occupation) représente un choc très dangereux aux sentiments nationaux et historique du peuple palestinien, appelant le ministère palestinien de la culture, les intellectuels et écrivains palestiniens à être vigilants des risques de ce manuel sous les prétentions de la réalisation de la paix. Dr. Youssef Rezka, le conseiller politique du premier ministre, Ismaïl Haniyeh, a déclaré que la décision de l'autorité d'Abbas représente une pénétration très dangereuse à la culture de la génération palestinienne montante, soulignant qu'elle ne réalisera aucune réconciliation palestinienne. Dans une déclaration de presse publié, le lundi 11/10, par le bureau d'information du gouvernement, Rezka a ajouté que cette décision complique les situations lorsque l'élève palestinien étudie un livre illustré par un chercheur sioniste qui s'appelle (Dan Bar-On) de l'université de Ben-Gourion, au moment où son homologue sioniste n'étudie pas l'histoire palestinienne. |
Un Palestinien heurte un soldat sioniste à Al Khalil
[ 11/10/2010 - 18:09 ] |
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Al Khalil – CPI Un soldat sioniste a été blessé, aujourd'hui à l'aube, le lundi 11/10, près de l'école de Bouaib à l'est de Yata, au sud de la ville d'al Khalil, suite qu'un jeune palestinien a heurté un groupe de soldats sionistes postés près du Check-point dans cette zone qui surveille la région est de Yata. Des témoins oculaires ont rapporté que le jeune se dirigeait vers la zone d'Arfaieh et lorsque le soldat sioniste lui a ordonné de stopper, il a heurté l'un des soldats sionistes afin de fuir. Notons qu'il a laissé sa voiture près du barrage sioniste en fuyant. Les témoins ont ajouté que les ambulances sionistes se sont dirigées au lieu, transportant le soldat vers le sud. De grandes nombres de soldats sionistes se sont déployés dans la zone où ils ont installé plusieurs barrages hasardeux, l'annonçant une région militaire fermée. |
L'occupation renouvelle la détention administrative de Dr. Mohamed Soulaybi
[ 11/10/2010 - 18:37 ] |
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Naplouse – CPI Le tribunal sioniste militaire d'Ofer a renouvelé la détention administrative contre le professeur à l'université nationale de Najah, Dr. Mohamed Ali Soulaybi, pour une peine de 4 mois. Ahmed al-Bitawi, chercheur à l'organisation de la solidarité internationale, a déclaré que Dr. Soulaybi, 62 ans, a été arrêté, le 13 décembre 2009 du pont sioniste suite à sa participation dans une réunion internationale, puis il a été transféré directement à la détention administrative. "Sa détention a été renouvelé deux fois pour 6 mois à toute fois", a-t-il ajouté. Al-Bitawi a souligné que Dr. Soulaybi est un professeur à l'université nationale de Najah et est considéré l'une des personnalités islamiques connues en Palestine, alors qu'il a de nombreuses recherches et études, ainsi qu'il avait participé dans des dizaines conférences scientifiques dans le monde entier. Dr. Soulaybi souffre de nombreuses maladies et s'est exposé à une opération chirurgicale au cœur, plusieurs jours avant sa détention. Il est à noter que les autorités de l'occupation sioniste arrêtent plus de 200 palestiniens sous la loi de la détention administrative, sans aucun jugement ou accusation, justifiant la continuation de leur enlèvement par le dossier secret et le danger contre la sécurité de la région. |
Haniyeh appelle à une stratégique médiatique commune pour faire face aux médias sionistes
[ 11/10/2010 - 11:41 ] |
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Gaza – CPI Le premier ministre palestinien, Ismaïl Haniyeh, a affirmé la nécessité de prendre des mesures sérieuses pour construire une stratégie médiatique commune entre les pays arabes et islamiques, considérant que les médias sont une patie très importante pour relever les défis et les interventions étrangères dans notre monde arabo-islamique. Dans un discours enregistré adressé à la quatrième réunion de l'assemblée générale de la Fédération des radios et des télévisions arabes et islamiques à Téhéran, Haniyeh a considéré que la réussite de la bataille médiatique renforce les chances de gagner d’autres batailles, cela renforcera en particulier la stabilité et le développement, ainsi que le combat contre l'injuste et les agressions. « Nous attendons avec une grande satisfaction un groupe de chaînes et de radios arabes et islamiques qui prennent leur premier rôle à défendre les questions de la Nation dont la cause de la Palestine au centre, et à faire face aux tentatives de normalisation médiatique et culturelle ainsi qu’à la sensibilisation permanente des générations de la nation et la sauvegarde de leur personnalité et de leur identité culturelle », a déclaré Haniyeh. Il a salué toutes les chaînes satellites et les radios qui ont soutenu le peuple palestinien face à la guerre sioniste, aux agressions, et au blocus. Le premier ministre palestinien a souligné que, malgré le brouillard entourant la scène arabo-islamique, il y a de nombreux hérauts de la victoire et d’un avenir brillant qui se profile à l’horizon. Comme la lutte de la résistance arabo-islamique et sa capacité à affronter l’agression de l'occupation en Palestine, au Liban, en Irak et en Afghanistan, ainsi que la libération de la Bande de Gaza et du sud du Liban de l'occupation militaire sioniste. « Cette réunion coïncide avec la continuation de la judaïsation d’al-Qods par l’occupation, le resserrement de son contrôle, la poursuite de la construction de colonies en Cisjordanie occupée, et l’expulsion des Palestiniens de la ville sacrée. Ce terrorisme et cette criminalité sont cachés par un projet de négociation échoué, avec des promesses américaines illusoires concernant la paix, les droits et l'Etat palestinien sans crédibilité sur le terrain » a-t-il poursuivi. A la fin de son discours, Haniyeh a confirmé l'importance de créer une vision ou une stratégie commune pour la Fédération des radios et télévisions arabes et islamiques, afin d’affronter les médias sionistes particulièrement sur les scènes qui fournissent le principal soutien à la stratégie sioniste au niveau des médias, de la politique, et de la force militaire. |
Le ministère des Waqfs finit ses préparations pour organiser le congrès du savant Al-Qaradaoui
[ 11/10/2010 - 20:37 ] |
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Gaza – CPI Le ministère des affaires religieuses a fini toutes les procédures, préparations et dispositions nécessaires dans le but d’organiser un congrès sur les efforts du CHEIKH Al-QARADAOUI pour servir l’Islam et la question palestinienne, où la commission préparatoire a consenti des efforts énormes, durant les derniers jours, en vue de coordonner, préparer les invitations et s’assurer de tous les détails qui permettent le bon déroulement de ce congrès, demain mardi 12/10, dans la salle de Rachad Chawa, à Gaza. De son côté, le ministre des affaires religieuses et président de ce congrès, Dr. TALEB ABOU CHAAR, a affirmé que le CHEIKH Al-QARADAOUI est l’un des savants les plus éminents de notre nation qui a consacré toute sa vie pour défendre l’Islam et les différentes causes des musulmans, notamment la question palestinienne, en incitant les arabes, les musulmans et les hommes libres à défendre les lieux saints, dont la ville d’Al-Qods et sa mosquée sainte, Al-Aqsa. Abbou CHAAR a montré également que ce congrès est le moins que l’on puisse faire en considération aux grands efforts du CHEIKH Al-QARADAOUI, ce savant très fidèle et sincère à la cause palestinienne, tout en espérant la réussite de ce congrès en vue d’élucider la conduite, la vie et les œuvres de ce grand penseur et savant musulman. De sa part, Dr. Abdallah Abou Djarboue, le vice ministre des affaires religieuses et président de la commission préparatoire de ce congrès a parlé de la formation de cette commission qui a travaillé sans relâche pour garantir la réussite de cet évènement, en précisant que le CHEIKH Al-QARADAOUI est une personnalité très importante que le monde entier estime beaucoup et considère grandement pour ses efforts envers les causes justes et humaines au monde, notamment la question palestinienne qu’il a soutenu et défendu dans plusieurs cérémonies internationales. Le congrès est prévu de commencer, demain mardi, et va durer deux jours, où on s’attend à la participation d’une population nombreuse, et la présence officielle de hauts niveaux politiques, ainsi qu'un grand nombre de savants, d’Imams et de chercheurs. |
Al-Zahhar : Le Fatah approuve la vision du Hamas concernant la commission des élections et l’OLP
[ 11/10/2010 - 23:35 ] |
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Gaza – CPI Dr. Mahmoud Al-Zahhar est membre du bureau politique du mouvement de la résistance islamique Hamas. A notre Centre Palestinien d’Information (CPI), il a accordé une interview exclusive dans laquelle il a dévoilé l’accord établi entre le mouvement du Hamas et celui du Fatah sur la plupart des questions sécuritaires, lors des pourparlers de réconciliation nationale. En ce qui concerne la constitution de la commission des élections, du comité juridique spécial aux élections et de la direction provisoire de l’OLP, constituée des factions palestiniennes, le Fatah l’a accepteé « selon la vision du Hamas, après une longue période de refus. Il reste les sujets de la sécurité. Ils seront discutés le mois prochain. » Et pour ce qui se passe contre les sympathisants du Hamas en Cisjordanie, Al-Zahhar dit : « Le peuple palestinien connaît ceux qui ne veulent pas la réconciliation, comme ces chefs d’appareils sécuritaires qui travaillent main dans la main avec les occupants israéliens. Ils savent que toute réconciliation ne serait pas dans leur intérêt. Le gouvernement de Fayyad aussi, dont la base est nulle, n’en veut pas. Ce gouvernement n’est pas basé sur des élections quelconques. Les Israéliens ne le veulent pas non plus. Les Américains se sont aussi mis quelquefois contre la réconciliation. Et pour la freiner, ils renforcent la persécution en Cisjordanie. » Le leader ajoute : « Tout cela ne sert en aucun cas Abou Mazen, parce que les mêmes moyens agressifs utilisés dans la bande de Gaza contre le Hamas n’avaient rien donné. Tout au contraire, ils ont influencé les élections, et la rue palestinienne a voté contre eux. » Il nous en donne son point de vue, dans l'interview ci-après, traduite de l'arabe et résumée par le soin du département français de notre Centre Palestinien d’Information (CPI). Optimisme, pessimisme CPI : Commençons notre interview par le dossier de la réconciliation. L’optimisme des déclarations du Hamas et du Fatah est-il réaliste ? Al-Zahhar : Parlons d’abord de ces sujets toujours suspendus. Tout d’abord, le Hamas veut toujours que la constitution de la commission des élections soit faite selon un accord préalable. Le Fatah voulait que seulement Abou Mazen (le président de l’autorité palestinienne de Ramallah) s’en occupe. Pareil pour le sujet concernant le comité juridique dédié aux élections. Le troisième sujet concerne la direction provisoire de l’OLP, constituée des factions palestiniennes. Le Hamas demande qu’elle ne soit pas désactivée. Il y a également eu quelques aspects du dossier de la sécurité. Maintenant, le Fatah a accepté les trois premiers points, selon la vision du Hamas, après une longue période de refus. Il reste les sujets de la sécurité. Ils seront discutés le mois prochain. Loin de tout optimisme ou pessimisme, si on finit ces dossiers, il sera facile d’aller au Caire pour signer la réconciliation. Les difficultés CPI : Il est rapporté de quelques responsables du mouvement du Hamas que le dossier de la sécurité serait le plus compliqué. Pourrait-il nous ramener à la case départ ? Al-Zahhar : Le dossier de la sécurité avait été mûrement discuté. Il n’en reste qu’une partie minime. Et dès qu’elle sera réglée, ce dossier arrêtera d’être un obstacle. Qui ne veut de la réconciliation ? CPI : On entend beaucoup parler de la réconciliation, au même moment où on voit la guerre médiatique entre les deux mouvements continuer. Continue aussi la campagne menée contre les sympathisants du mouvement du Hamas en Cisjordanie. Quelle en est l’explication ? Al-Zahhar : Le peuple palestinien connaît ceux qui ne veulent pas la réconciliation, comme ces chefs d’appareils sécuritaires qui travaillent main dans la main avec les occupants israéliens. Ils savent que toute réconciliation ne serait pas dans leur intérêt. Le gouvernement de Fayyad aussi, dont la base est nulle, n’en veut pas. Ce gouvernement n’est pas basé sur des élections quelconques. Les Israéliens ne le veulent pas non plus. Les Américains se sont aussi mis quelquefois contre la réconciliation. Et pour la freiner, ils renforcent la persécution en Cisjordanie. Tout cela ne sert en aucun cas Abou Mazen, parce que les mêmes moyens agressifs utilisés dans la bande de Gaza contre le Hamas n’avaient rien donné. Tout au contraire, ils ont influencé les élections, et la rue palestinienne a voté contre eux. Les négociations en échec CPI : Il est bien clair que les négociations sont dans une impasse. L’équipe d’Oslo ne sait que faire. Où va-t-on ? Al-Zahhar : Personne ne veut parler d’une impasse, surtout pas les Américains. C’est pourquoi les rencontres se multiplient. On parle d’une rencontre entre Abou Mazen et Netanyahu à Paris, dans quelques jours. Les Américains travaillent afin que les rencontres continuent jusqu’à la date des élections partielles du Congres. Probablement, il y aura des pressions sur les Israéliens pour qu’ils gèlent la colonisation pour quelques semaines seulement, pour soulager un peu Abou Mazen. Il y aura beaucoup de possibilités dont l’annonce de l’impasse, mais cette dernière reste peu probable. Opérations tactiques ? CPI : Vous avez dit un jour qu’Abou Ammar (Yasser Arafat, l’ancien président de l’autorité palestinienne) avait demandé du Hamas de mener des opérations dans la région de Ramallah. Abou Mazen pourrait-il arriver à ce stade, dans sa relation avec le mouvement ? Al-Zahhar : Il est vrai qu’Abou Ammar l’avait fait, non pour soutenir la résistance, mais pour des raisons tactiques. Je me rappelle qu’un jour, nous étions dans une conférence populaire, moi, Hani Abou Al-Hassan, Abou Ali Chahin et Abdallah Al-Hourani, dans la salle du cheikh Awwad de l’université d’Al-Azhar (au Caire). Et ce jour-là, les gens ont appelé le mouvement du Hamas à mener des opérations contre l’occupation israélienne. Abou Ammar avait voulu pratiquer des pressions sur le Hamas, et cela n’est un secret pour personne. Abou Mazen n’a cependant pas la même capacité et la même audace. Il ne pourra pas se sacrifier pour une affaire comme celle-ci. Quand j’ai parlé de ce sujet, je voulais que les gens sachent que la résistance avait été utilisée pour des causes tactiques. Nous ne voulons pas que la réconciliation et la résistance soient utilisées pour améliorer les conditions des négociations. La résistance doit être pratiquée à partir de convictions stratégiques. Une nouvelle guerre contre Gaza ? CPI : Loin de tout langage analytique, y aura-t-il, dans cette impasse politique actuelle, une nouvelle guerre contre Gaza ? Al-Zahhar : Celui qui passe en revue l’histoire de l’Etat d’occupation remarquera qu’il tente d’imposer une nouvelle donne politique, lorsqu’il échoue à imposer par des sanctions et le blocus, par la guerre. L’histoire des occupants israéliens montre combien de fois ils ont tenté de déclencher des guerres, non seulement dans la région, mais partout dans le monde. Allah (le Tout Puissant) dit dans Son Livre : « Chaque fois qu’ils allument le feu d’une guerre, Allah l’éteint ». L’histoire nous montre que beaucoup de guerres dans le monde ont été lancées par des Sionistes, afin de changer des donnes économiques, sociales et politiques. Ainsi, une guerre est très possible. Les guerres précédentes, à partir de celle de 1948 jusqu’à la dernière guerre de Gaza en passant par la guerre du Liban, le montrent bien. Cela ne relèvera pas d’une intelligence particulière de prévoir une nouvelle guerre contre Gaza ou ailleurs, surtout dans cette atmosphère de guerre dans laquelle vit la région. Le soldat Shalit CPI : Les différents médias nous font comprendre que le dossier de Shalit bouge. Y a-t-il du nouveau ? Al-Zahhar : Rien de neuf. Ces nouvelles ne sont que des tentatives israéliennes visant à faire taire la famille de Shalit et ceux qui pratiquent des pressions, pour gagner du temps. La nouvelle guerre CPI : Les chefs de l’occupation israélienne disent qu’une nouvelle guerre contre la bande de Gaza serait dure. La résistance y est-elle prête ? Al-Zahhar : Le peuple palestinien de la bande de Gaza, ou ailleurs, a trois fois rien pour faire face à l’ennemi israélien, sinon s’autodéfendre, faire un maximum de pertes dans les rangs des Israéliens, briser leur arrogance, mettre en échec leurs plans et leurs objectifs. |
Une visite instructive à Auchan Cergy (Vidéo)
Publié le 11-10-2010
Réalisation : l’équipe "Palestine Vivra"
Durée : 8’18
Nous aussi, on boycotte !
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CAPJPO-Europalestine
Proces d’Alima Boumediene-Thiery et d’Omar Slaouti : une conférence de presse motivante
Publié le 11-10-2010
De nombreux journalistes ont assisté ce lundi matin à la conférence de presse qui se tenait au Sénat pour informer les médias des poursuites judiciaires liées à la campagne BDS, et plus particulièrement celles qui amèneront Alima et Omar à comparaître ce jeudi 14 octobre devant le tribunal de Pontoise. Ils ont pu constater l’ampleur des soutiens apportés à la sénatrice et au responsable du NPA, en France comme à l’étranger.
Catherine Tasca, vice-présidente du Sénat (PS), Nicole Borvo, présidente du groupe communiste, républicain, Citoyen et des sénateurs du Parti de Gauche, Pascal Durand, délégué général d’Europe Ecologie, Djamila Sonzogni, porte parole nationale des Verts, Marie Christine Vergiat, porte-parole du Parti de gauche, se sont notamment succédés à la tribune pour affirmer un soutien total à la sénatrice et à tous les militants de la campagne BDS, inculpés pour leur participation à cette campagne internationale de boycott de l’Etat d’Israël.
"Cette mise en cause inacceptable d’une parlementaire traduit bien la situation actuelle, dans laquelle notre parlement est de plus en plus bafoué et soumis au silence par le chef d’Etat, qui au mépris des règles démocratiques, ne tient pas compte de ses décisions" a souligné Catherine Tasca, en demandant que l’on mette fin à l’impunité d’Israël, et en félicitant ceux qui luttent de manière pacifique et citoyenne pour l’application du droit international et des droits de l’homme, alors que le gouvernement ne remplit pas ses obligations dans ce domaine.
"Il est scandaleux de qualifier de raciste l’action d’Alima et des autres militants", s’est indignée Nicole Borvo. "Le soutien inconditionnel du gouvernement à la politique israélienne l’amène à vouloir casser tous les mouvements contestataires, syndicaux, associatifs, et à les criminaliser. Un pas de plus est franchi dans cette voie avec l’attaque d’une parlementaire, d’une représentante du peuple. Nous nous insurgeons contre le procès qui lui est fait et nous estimons de notre devoir d’organiser la mobilisation".
Marie-Christine Vergiat, députée européenne, a fait le parallèle entre les mesures répressives adoptées par le gouvernement israélien contre toutes les associations israéliennes qui dénoncent les exactions commises par l’occupant, telle l’ONG "Breaking the Silence", et celles prises par le gouvernement français qui voudrait nous réduire au silence.
"Qui est raciste, et qui discrimine", a demandé Djamila Sonzogni, en rappelant le "caractère raciste de la politique d’Israël, qui laisse Madame Zoabi, une députée arabe se faire agresser sans que personne ne réagisse ?". Elle s’est également élevée contre "le parti pris du gouvernement contre l’indépendance de la justice", puisqu’il se permet de demander aux juges de condamner ceux qui défendent le droit. "C’est l’Etat d’Israël qui doit être inculpé, et la justice doit condamner à la fois les colonies israéliennes et le fait que la liberté d’expression soit de plus en plus bafouée".
" Vous êtes l’honneur des démocraties et je suis fier d’être à vos côtés", a déclaré Pascal Durand. "Vous parlez au nom de ceux qui ne peuvent s’exprimer". "C’est un peu facile de venir dire ’il ne faut pas céder à la haine et à la violence’, mais comment faire si les Palestiniens sous occupation depuis si longtemps ont le sentiment qu’il n’y a personne à l’extérieur pour défendre le droit ?"
"L’heure est à la désobéissance civique pour une paix juste et durable là-bas et notre démocratie ici. Bravo ! On vous soutient ", a lancé Danièle Simmonet, secrétaire nationale du parti de gauche, qualifiant d"insulte" et de "diffamation" les accusations portées contre Alima Boumedienne-Tierry et les autres inculpés de la campagne BDS. "Plus le gouvernement casse l’Etat social, plus il réprime, et cela dans tous les domaines, a-t-elle fait remarquer.
"Israel est un Etat voyou et criminel, et les procès en cours sont une ignominie", a dit Jacques Fath, responsable des questions internationales au Parti Communiste. "Ces attaques contre une parlementaire s’inscrivent dans un constant recul de l’Etat de droit".
Outre ces soutiens clairs et réconfortants, Alima Boumediene-Thierry a remercié les nombreux parlementaires étrangers qui se mobilisent et lui apportent leur soutien, à commencer par plus d’une centaine de parlementaires algériens, à l’initiative du sénateur Mostefa Boudina, ainsi que de parlementaires africains, canadiens et mexicains.
Et les associations de solidarité avec la Palestine se mobilisent non seulement en France, avec un appel à venir assister au procès de jeudi et à protester massivement devant le tribunall de Pontoise à partir de midi, mais aussi à l’étranger.
Aujourd’hui même, des rassemblements de soutien aux inculpés et à la campagne de Boycott, Désinvestissement et Sanctions contre Israel sont prévus à 17 H 30, à Milan et à Rome, devant l’Ambassade de France. Jeudi, à l’heure du rassemblement devant le tribunal de Pontoise, les militants écossais protesteront devant le consulat d’Edimbourg !
CAPJPO-EuroPalestine
lundi 11 octobre 2010
PO: le Pape exhorte les leaders politiques et spirituels à contribuer à la paix
18:23 10/10/2010
VATICAN, 10 octobre - RIA Novosti
La Pape Benoît XVI a appelé dimanche, en célébrant une messe à l'ouverture du Synode des évêques pour le Moyen-Orient à la Basilique Saint-Pierre (Vatican), les leaders politiques et spirituels à contribuer à la paix au Proche-Orient.
Les Chrétiens "doivent vivre dignement dans leur propre patrie", a indiqué le Pape avant d'exhorter les leaders politiques et spirituels proche-orientaux à "contribuer à la création des conditions nécessaires à la paix et à la justice, sans lesquelles est impensable tout développement harmonieux des habitants de la région".
Benoît XVI a en outre appelé les représentants des trois religions présentes dans la région, musulmane, juive et chrétienne, à "exclure la violence" et à promouvoir "les valeurs spirituelles et culturelles qui unissent les hommes".
L'Assemblée spéciale du Synode des évêques pour le Moyen-Orient, qui se déroule du 10 au 24 octobre au Vatican, a réuni pour la première fois de l'histoire les 177 évêques catholiques du Proche-Orient ainsi que les patriarches des Eglises orientales anciennes. Les participants à cette réunion se pencheront sur la situation difficile dans la quelle vivent quelque 6 millions de Catholiques de cette région.
Au total, le Proche-Orient compte 356 millions d'habitants, dont près de 20 millions de Chrétiens.
Lien
Les Chrétiens "doivent vivre dignement dans leur propre patrie", a indiqué le Pape avant d'exhorter les leaders politiques et spirituels proche-orientaux à "contribuer à la création des conditions nécessaires à la paix et à la justice, sans lesquelles est impensable tout développement harmonieux des habitants de la région".
Benoît XVI a en outre appelé les représentants des trois religions présentes dans la région, musulmane, juive et chrétienne, à "exclure la violence" et à promouvoir "les valeurs spirituelles et culturelles qui unissent les hommes".
L'Assemblée spéciale du Synode des évêques pour le Moyen-Orient, qui se déroule du 10 au 24 octobre au Vatican, a réuni pour la première fois de l'histoire les 177 évêques catholiques du Proche-Orient ainsi que les patriarches des Eglises orientales anciennes. Les participants à cette réunion se pencheront sur la situation difficile dans la quelle vivent quelque 6 millions de Catholiques de cette région.
Au total, le Proche-Orient compte 356 millions d'habitants, dont près de 20 millions de Chrétiens.
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Quatre palestiniens et quatre activistes de la solidarité arrêtés hier à Beit Ommar
Beit Ommar - 10-10-2010
Par Palestine Solidarity Project
La manifestation, organisée par le Comité national contre le mur et les colonies à Beit Ommar et Palestine Solidarity Project, a lieu tous les samedis dans le village du sud de la Cisjordanie (entre Bethléem et Hébron) et a commencé vers 13h avec 70 Palestiniens accompagnés par des activistes internationaux et israéliens. Le groupe s’est dirigé vers la colonie illégale israélienne Karmei Tsur, construite sur les terres du village.
La manifestation, organisée par le Comité national contre le mur et les colonies à Beit Ommar et Palestine Solidarity Project, a lieu tous les samedis dans le village du sud de la Cisjordanie (entre Bethléem et Hébron) et a commencé vers 13h avec 70 Palestiniens accompagnés par des activistes internationaux et israéliens. Le groupe s’est dirigé vers la colonie illégale israélienne Karmei Tsur, construite sur les terres du village.
Deux douzaines de soldats israéliens et de policiers des frontières ont bloqué la route aux manifestations qui ont commencé à scander des slogans contre l’occupation. Les soldats israéliens se sont alors mis à arrêter des participants et à tirer des bombes assourdissantes et des grenades lacrymogènes directement sur eux. Ils ont aussi tabassé plusieurs représentants de la presse et cassé une caméra. Quelques enfants ont répondu en leur jetant des pierres.
Quatre Palestiniens, trois activistes internationaux et un militant solidaire israélien ont été arrêté par les forces israéliennes pendant la manifestation. La militante israélienne a été blessée après que les forces israéliennes l’aient maintenue au sol et l’ait aspergé de spray au poivre directement dans les yeux.
Plusieurs soldats israéliens déguisés en Palestiniens sont arrivés derrière les manifestants et ont arrêté quatre jeunes palestiniens, dont un handicapé mental.
Karmei Tsur est une des cinq colonies illégales israéliennes construites sur la terre appartenant aux villageois de Beit Ommar.
Quatre Palestiniens, trois activistes internationaux et un militant solidaire israélien ont été arrêté par les forces israéliennes pendant la manifestation. La militante israélienne a été blessée après que les forces israéliennes l’aient maintenue au sol et l’ait aspergé de spray au poivre directement dans les yeux.
Plusieurs soldats israéliens déguisés en Palestiniens sont arrivés derrière les manifestants et ont arrêté quatre jeunes palestiniens, dont un handicapé mental.
Karmei Tsur est une des cinq colonies illégales israéliennes construites sur la terre appartenant aux villageois de Beit Ommar.
Traduction : MR pour ISM
Une journée parfaite gachée
Naplouse - 10-10-2010 |
C’était une belle matinée, trop chaude, comme d’habitude. Nous sommes allés avec la famille de Mahmud récolter leurs olives. 7 d’entre nous ont sauté sur le tracteur de Mahmoud qui bringuebalait sur les chemins pleins de nids de poules.
Chaque jour, des milliers d’agriculteurs palestiniens ont l’interdiction d’aller travailler sur leurs terres. Pourquoi ? Parce qu’Israël veut leur rendre la vie aussi difficile que possible pour qu’ils partent. En d’autres termes, un nettoyage ethnique. Que pouvons-nous y faire ?
Une fois arrivés dans l’oliveraie de la famille, la femme de Mahmud s’est mise à fredonner des chants du folklore palestinien. Dans un autre monde, cela aurait été une journée parfaite, avec de la bonne nourriture, des gens heureux d’être ensemble et partageant le même travail. Mais ce n’est pas ce monde là. C’est la Palestine occupée.
Une jeep militaire a stoppé près de la terre de Mahmoud et deux soldats se sont approchés de nous. Ils ont dit que nous ne pouvions pas rester là sans la permission du Bureau de Coordination de District (DCO). Nous lui avons expliqué qu’il était absurde que la famille de Mahmoud soit obligée de demander la “permission” de travailler sur une terre qui lui appartient.
La famille de Mahmoud doit demander la permission parce qu’une colonie illégale israélienne est située à quelques centaines de mètres de sa terre. Un route pour les colons israéliens coupe la terre de Mahmoud. Deux colonies sont implantées en haut des collines et les résidents illégaux passent à toute allure par l’oliveraie. Nous soupçonnons qu’un des colons, qui était passé par la route pendant que nous ramassions les olives, a appelé l’armée.
De peur d’être arrêtés s’il protestait trop, Mahmoud et sa femme ont décidé de rentrer chez eux. Nous avions ramassé un gros sac d’olives. Et il a fallu laisser encore une fois sur place d’autres sacs remplis la veille.
C’est la réalité de la colonisation en Cisjordanie, un obstacle quotidien à une vie normale pour les Palestiniens. Pendant que les hommes politiques discutent sur un “gel” de la colonisation qui n’a jamais existé, la famille de Mahmoud espère qu’elle pourra avoir l’autorisation de récolter ses propres olives.
Une fois arrivés dans l’oliveraie de la famille, la femme de Mahmud s’est mise à fredonner des chants du folklore palestinien. Dans un autre monde, cela aurait été une journée parfaite, avec de la bonne nourriture, des gens heureux d’être ensemble et partageant le même travail. Mais ce n’est pas ce monde là. C’est la Palestine occupée.
Une jeep militaire a stoppé près de la terre de Mahmoud et deux soldats se sont approchés de nous. Ils ont dit que nous ne pouvions pas rester là sans la permission du Bureau de Coordination de District (DCO). Nous lui avons expliqué qu’il était absurde que la famille de Mahmoud soit obligée de demander la “permission” de travailler sur une terre qui lui appartient.
La famille de Mahmoud doit demander la permission parce qu’une colonie illégale israélienne est située à quelques centaines de mètres de sa terre. Un route pour les colons israéliens coupe la terre de Mahmoud. Deux colonies sont implantées en haut des collines et les résidents illégaux passent à toute allure par l’oliveraie. Nous soupçonnons qu’un des colons, qui était passé par la route pendant que nous ramassions les olives, a appelé l’armée.
De peur d’être arrêtés s’il protestait trop, Mahmoud et sa femme ont décidé de rentrer chez eux. Nous avions ramassé un gros sac d’olives. Et il a fallu laisser encore une fois sur place d’autres sacs remplis la veille.
C’est la réalité de la colonisation en Cisjordanie, un obstacle quotidien à une vie normale pour les Palestiniens. Pendant que les hommes politiques discutent sur un “gel” de la colonisation qui n’a jamais existé, la famille de Mahmoud espère qu’elle pourra avoir l’autorisation de récolter ses propres olives.
Traduction : MR pour ISM
Viva Palestina5 – dimanche 10 octobre, Lattaquié (Syrie)
Syrie - 10-10-2010
Discours accueil syrie
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Par Viva Palestina
Depuis mardi, les activistes sont dans le port de Lattaquié, occupés à charger dans les camions l’aide rassemblée par les Syriens, à se reposer, à rencontrer les Palestiniens du camp de réfugiés situé juste en face du terrain qui a été mis à leur disposition. Les négociateurs du convoi se sont rendus à Damas mercredi après-midi pour rencontrer l’ambassadeur d’Egypte en Syrie. Les autorités égyptiennes ne sont pas absolument contre l‘accostage du convoi à Al-Arish, mais elles imposent des conditions supplémentaires à celles exigées lors du passage de janvier 2010.
Discours de bienvenue de Oussama Hamdan, représentant du Hamas en Syrie, le 3 octobre (en arabe et en anglais)
Discours de bienvenue de Oussama Hamdan, représentant du Hamas en Syrie, le 3 octobre (en arabe et en anglais)
Discours accueil syrie
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envoyé par Katayeb. - L'actualité du moment en vidéo.
A l’époque, 9 conditions avaient été posées, cette fois il y en a 16… On leur a dit qu’une des conditions était que George Galloway ne mette pas le pied en Egypte. Les négociations continuent, en même temps que la préparation des listes de passager et les manifestes des véhicules. L’attente continue donc, et le convoi pourrait partir demain matin, lundi 11 octobre.
Les participants ont gouté la chaleureuse hospitalité de leurs voisins palestiniens, certains membres du convoi ont été invités à un mariage, d’autres ont été invités dans des familles pour déjeuner ou souper. Ils organisent aussi des matchs de football, les Palestiniens ont gagné mardi et l’équipe du convoi a pris sa revanche le lendemain.
Les échanges avec les Palestiniens de Lattaquié continuent d’être très forts, et renforcent la détermination des membres du convoi pour continuer à se battre pour que justice soit rendue à tous les Palestiniens.
Le mardi 4 octobre, grande animation dans le camp avec l’arrivée, dans l’après-midi, du convoi d’Afrique du Nord, avec des participants et des véhicules de Tunisie, d’Algérie et du Maroc. Puis en soirée, le contingent jordanien est arrivé, ovationné par les présents. Une véritable solidarité internationale qui donne à chacun de la force et de l’énergie et le sentiment qu’ensemble, nous pouvons briser le siège de Gaza.
A partir du mercredi 6 octobre, le convoi s’est retrouvé au complet, avec l’arrivée d’un contingent des Etats du Golfe et d’Indonésie.
Les activistes sont maintenant plus de 400, dans une ambiance de fraternité et de solidarité joyeuses, plus de 120 véhicules, dont 40 jordaniens émiratis et 40 algériens flambants neufs, sans plaques, venus par bateau par la zone franche de Jordanie.
Parmi les activistes, se trouvent environ 70 survivant du Mavi Marmara, dont le vieux Sheikh de 83 ans venu de Jordanie et d’autres qui ont été blessés par les commandos israéliens pendant leur attaque de la Flottille. Nos camarades les décrivent comme des gens incroyables – moins de cinq mois après leur expérience nocturne terrifiante, ils sont de retour et prêts à essayer à nouveau, sans arme, de briser un siège imposé par un gouvernement qui a la quatrième plus grosse armée du monde. Ils se sont rassemblés mercredi, ce groupe de héros internationaux, pour une photo, brandissant les drapeaux de la Palestine et de la Turquie, et la couronne qu’ils jetteront à la mer lorsque le convoi passera près de l’endroit où les soldats d’Israël ont assassiné neuf d’entre eux dans les eaux internationales, le 31 mai dernier.
A l’époque, 9 conditions avaient été posées, cette fois il y en a 16… On leur a dit qu’une des conditions était que George Galloway ne mette pas le pied en Egypte. Les négociations continuent, en même temps que la préparation des listes de passager et les manifestes des véhicules. L’attente continue donc, et le convoi pourrait partir demain matin, lundi 11 octobre.
Les participants ont gouté la chaleureuse hospitalité de leurs voisins palestiniens, certains membres du convoi ont été invités à un mariage, d’autres ont été invités dans des familles pour déjeuner ou souper. Ils organisent aussi des matchs de football, les Palestiniens ont gagné mardi et l’équipe du convoi a pris sa revanche le lendemain.
Les échanges avec les Palestiniens de Lattaquié continuent d’être très forts, et renforcent la détermination des membres du convoi pour continuer à se battre pour que justice soit rendue à tous les Palestiniens.
Le mardi 4 octobre, grande animation dans le camp avec l’arrivée, dans l’après-midi, du convoi d’Afrique du Nord, avec des participants et des véhicules de Tunisie, d’Algérie et du Maroc. Puis en soirée, le contingent jordanien est arrivé, ovationné par les présents. Une véritable solidarité internationale qui donne à chacun de la force et de l’énergie et le sentiment qu’ensemble, nous pouvons briser le siège de Gaza.
A partir du mercredi 6 octobre, le convoi s’est retrouvé au complet, avec l’arrivée d’un contingent des Etats du Golfe et d’Indonésie.
Les activistes sont maintenant plus de 400, dans une ambiance de fraternité et de solidarité joyeuses, plus de 120 véhicules, dont 40 jordaniens émiratis et 40 algériens flambants neufs, sans plaques, venus par bateau par la zone franche de Jordanie.
Parmi les activistes, se trouvent environ 70 survivant du Mavi Marmara, dont le vieux Sheikh de 83 ans venu de Jordanie et d’autres qui ont été blessés par les commandos israéliens pendant leur attaque de la Flottille. Nos camarades les décrivent comme des gens incroyables – moins de cinq mois après leur expérience nocturne terrifiante, ils sont de retour et prêts à essayer à nouveau, sans arme, de briser un siège imposé par un gouvernement qui a la quatrième plus grosse armée du monde. Ils se sont rassemblés mercredi, ce groupe de héros internationaux, pour une photo, brandissant les drapeaux de la Palestine et de la Turquie, et la couronne qu’ils jetteront à la mer lorsque le convoi passera près de l’endroit où les soldats d’Israël ont assassiné neuf d’entre eux dans les eaux internationales, le 31 mai dernier.
Un mois de réflexion
dimanche 10 octobre 2010 - 08h:46
K. Selim - Le Quotidien d’Oran
Les ministres des Affaires étrangères des pays membres de la Ligue arabe ont décidé d’apporter un soutien ferme à Mahmoud Abbas qui refuse de négocier à l’ombre de la colonisation.
Voilà qui est bien, même si le président de l’Autorité palestinienne - qui en a avalé des couleuvres américano-israéliennes... - n’avait pas besoin d’une caution arabe à ce sujet. A défaut de tirer une conclusion personnelle de l’échec de sa stratégie de conciliation, et c’est beaucoup plus problématique, de coopération sécuritaire avec l’Etat colonisateur, il lui était difficile de transiger sur la colonisation.
L’exigence est basique et les Palestiniens en général expriment un mépris souverain pour ces éternels négociateurs du vent qui ont, d’une manière ou d’une autre, servi de paravent politique à une colonisation forcenée.
S’il faut féliciter les ministres de la Ligue arabe d’avoir fait le minimum en matière de soutien, on ne sait pas vraiment comment qualifier leur décision de donner un sursis d’un mois à l’administration américaine pour obtenir l’arrêt de la colonisation. Sont-ils sages, « responsables », malins ou puérils, ces ministres de penser qu’un mois pourrait changer la donne ? Croient-ils vraiment que l’entreprise systématique de colonisation juive menée par les gouvernements israéliens de gauche comme de droite va être abandonnée ?
Certes, les Américains sont contents de ce petit mois de « sursis » qui sera mis à profit par Washington pour convaincre Netanyahu de faire mine - cela leur suffit - de suspendre la colonisation en contrepartie d’incitations. Un mois durant lequel les Américains vont également œuvrer à convaincre M. Abbas de faire mine de croire que la colonisation a été suspendue.
Au fait, la suspension de la colonisation par Netanyahu n’a jamais été réelle. Les pauvres Palestiniens, réduits au dénuement et contraints à accepter n’importe quel emploi, peuvent raconter - certains l’ont fait - que durant toute la période du gel présumé décidé par Netanyahu, ils ont travaillé à construire de nouveaux bâtiments dans les colonies. Ces pauvres Palestiniens sont un démenti vivant aux faux-semblants qui entourent la question.
Mais, encore une fois, les Palestiniens sont condamnés à revivre les mêmes comédies de la négociation et les mêmes soutiens, sans effet, de la Ligue arabe. Les Américains sont trop puissants pour que les Etats arabes puissent leur fixer un délai. Le délai d’un mois dont ils parlent, ils viennent surtout de se l’accorder à eux-mêmes, pour ne pas constater définitivement la situation d’impasse et en tirer quelques conclusions évidentes.
Le sursis est donné à Mahmoud Abbas pour réfléchir en toute conscience au fait qu’il n’est pas contraint d’accepter le rôle qu’on lui impose, pour le pire plus que pour le meilleur. L’apparence de négociations que lui et ses collaborateurs mènent depuis des années sert de couverture au grignotage du territoire pour créer des faits accomplis coloniaux, ces « réalités » que George Bush exigeait que les Palestiniens acceptent.
Mahmoud Abbas a un mois pour réfléchir au fait qu’aussi faible qu’il soit, il peut encore changer la donne. Il peut commencer par faire le constat évident que les Américains et les Israéliens ont besoin de lui pour faire croire à l’existence d’un processus de paix, mais qu’ils ne veulent pas faire la paix avec lui. Ce serait un grand pas que celui qui incarne l’illusion dise basta.
10 octobre 2010 - Le Quotidien d’Oran - Editorial
Une Intifada Al-Aqsa perdue ?
lundi 11 octobre 2010 - 06h:24
Saleh Al-Naami - Al-Ahram Weekly
Les factions palestiniennes n’ont pas toujours accordé une attention suffisante aux leçons de l’Intifada Al-Aqsa. Ne peuvent-elles être tenues pour responsables de leurs échecs stratégiques, demande Saleh Al-Naami ?
La plupart du temps, ce sont les civils palestiniens qui furent la cible des représailles militaires israéliennes...
Hassan Al-Rabie, 32 ans, s’est rendu jeudi dernier, dans son fauteuil roulant, de son domicile dans le district d’Al-Zeitoun à Gaza ville où se tient le siège d’un organisme de bienfaisance, pour y percevoir les allocations mensuelles pour sa famille.
Al-Rabie, paralysé à vie après avoir été la cible d’un soldat israélien en 2005 alors que l’Intifada Al-Aqsa tirait à sa fin, va au début de chaque mois recevoir une aide versée à l’organisme par un Palestinien expatrié.
Selon les dossiers médicaux et les informations des organisations des droits de l’homme présentes dans les territoires palestiniens, l’Intifada Al-Aqsa a laissé quelque 1 000 personnes handicapées, 4 000 tuées et environ 10 000 blessées, en plus des milliers d’autres qui furent arrêtées par les forces d’occupation israéliennes.
Au dixième anniversaire du soulèvement, beaucoup aujourd’hui se demandent, après tant d’immenses sacrifices, si les Palestiniens ont réalisé politiquement des progrès, ou s’ils sont toujours à mille lieues d’atteindre leurs objectifs.
Les factions palestiniennes et leurs dirigeants n’ont pas pris cette question suffisamment au sérieux et pendant la dernière décennie, disent certains, ils nous ont resservi des discours populistes sans trop se préoccuper ni de la réalité ni de la raison.
L’Intifada est également associée à de nombreux morts chez les colons israéliens et elle a, à l’époque, érodé le sentiment de sécurité individuelle des colons. L’économie d’Israël a aussi pâti de l’Intifada, et l’immigration juive vers la Palestine a chuté.
Toutefois, de tels développements n’ont pas réussi à redonner du pouvoir aux Palestiniens. L’Intifada a été étouffée et Israël a réoccupé les villes de Cisjordanie. Plus grave encore, par sa confrontation au soulèvement, Israël a été en mesure de restructurer le régime palestinien dans le sens de ses intérêts, nuisant ainsi au mouvement de résistance.
Agissant en coordination avec l’administration US, Israël a pu dicter au défunt président palestinien Yasser Arafat, en 2003, la création d’un cabinet de Premier ministre palestinien taillé sur mesure pour Mahmoud Abbas, à l’époque secrétaire général de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), et de n’organiser aucun cabinet propre à l’Autorité palestinienne (AP).
Abbas avait fait connaître son opposition à la résistance et sa désignation comme Premier ministre fut déterminante pour lui permettre de devenir le candidat unique à la présidence de l’AP.
Israël et l’administration Bush avaient établi une liste « des obligations » auxquelles devait satisfaire tout candidat avant d’arriver au sommet de la direction de l’AP, la plus importante étant un rejet clair de la résistance.
Par le biais de la force mise en œuvre pour étouffer l’Intifada Al-Aqsa, Israël a pu restructurer les institutions de l’AP d’une façon qui servait ses intérêts stratégiques et ceux de sa sécurité.
Salam Fayyad, par exemple, ministre palestinien des Finances et plus tard, Premier ministre, a formé un appareil sécuritaire au sein de l’AP avec l’objectif de combattre la résistance, en coordination avec les forces d’occupation et sous les auspices des Etats-Unis, le tout au nom de « la transparence et du combat contre la corruption ».
Les factions de l’OLP ont tout simplement accepté les exigences israélo-américaines dans leur choix de la direction de l’AP. En retour, elles se sont maintenues comme membres du Comité exécutif de l’OLP, et certains d’entre eux sont même devenus des partenaires dans le gouvernement Fayyad, en charge de la coordination sur la sécurité.
Le Hamas lui aussi a mal interprété la mise en œuvre du plan d’Israël pour son « désengagement » de la bande de Gaza en juillet 2005, plan qui incluait le démantèlement des colonies et le redéploiement des troupes israéliennes sur les frontières de Gaza.
Le Hamas a vu cela comme une victoire de la résistance et sa politique s’est basée là-dessus, notamment par sa décision controversée de participer aux élections législatives [janvier 2006], se piégeant finalement dans son contrôle sur la bande de Gaza.
Si Israël avait compris que continuer d’occuper la bande de Gaza ne servait pas ses intérêts, il se trouvait tenu de se servir de ce processus de « désengagement » comme d’un moyen pour gérer la crise, en tentant d’en tirer le profit maximum.
Le démantèlement des colonies et le redéploiement des forces d’occupation donnèrent à Israël une grande latitude pour agir contre la résistance. La communauté internationale accepta l’argument d’Israël comme quoi il pourrait répondre aux opérations de résistance lancées depuis la bande de Gaza, lui accordant ainsi le droit à l’utilisation d’une force immense et disproportionnée contre la bande de Gaza, avec son point culminant lors de la guerre de 2008.
Les Palestiniens ont commis des fautes durant le soulèvement Al-Aqsa qui ont gravement nuit à leur cause nationale, et qui leur ont fait perdre une grande partie de ce qu’ils avaient espéré au départ du soulèvement.
Le soulèvement a été lancé sans but précis. Par exemple, le Fatah voulait l’Intifada pour améliorer la position de l’AP dans les négociations avec Israël après l’échec de la conférence de Camp David en 1999, et d’autres factions palestiniennes espéraient que les opérations de la résistance couperaient l’herbe sous le pied des négociateurs une fois pour toutes, sans autres objectifs plus réalistes.
En outre, les factions palestiniennes évaluaient mal le moment et le lieu des attaques de la résistance. Les évènements du 11 Septembre auraient dû les inciter à modifier leur modus operandi, au vu du consensus mondial qui s’était créé contre les attaques suicides.
Osama Ben Laden était devenu synonyme d’Ahmed Yassin, et Ahmed Yassin était devenu synonyme de Yasser Arafat. Les évènements du 11 Septembre placèrent l’opinion internationale plus en sympathie avec Israël, ce qui permit effectivement l’opération Rempart qui étouffa la résistance en Cisjordanie [avril 2002].
La résistance n’a pas réalisé non plus que la poursuite des attentats suicides dans les villes israéliennes avait galvanisé l’opinion israélienne nationale une fois la résistance palestinienne asphyxiée. Si les attaques s’en étaient tenues aux colonies et aux soldats en Cisjordanie, la société israélienne aurait été divisée.
Troisièmement, contrairement à la Révolution de 1936 et à la Première Intifada en 1987, les factions palestiniennes n’ont pas pris en compte le niveau de détermination du peuple palestinien durant l’Intifada Al-Aqsa, ni su apprécier exactement les conditions sociales et économiques de la population alors qu’elles préparaient leurs opérations.
La plupart du temps, ce sont les civils palestiniens qui furent la cible des représailles militaires israéliennes, faisant de ce soulèvement un cauchemar pour de nombreux Palestiniens qui voulaient simplement qu’il s’arrête, même si cela aboutissait à renforcer ceux qui, historiquement, s’opposaient aux activités résistantes.
En s’appuyant essentiellement sur des opérations armées, l’Intifada Al-Aqsa devint également l’affaire exclusive des membres des factions palestiniennes et de ce fait, trop peu fut fait pour tirer parti d’une résistance populaire. Alors que cela aurait réduit la capacité d’action d’Israël contre les Palestiniens, et limité le soutien à Israël sur la scène mondiale.
Cinquièmement, en apparaissant plus comme supportant l’occupation que s’y confrontant directement, la résistance montrait une autre faiblesse dans sa stratégie. Au lieu de s’opposer aux check-points qui entravaient la mobilité en Cisjordanie, les Palestiniens recherchaient les moyens de les contourner. Quelque chose de semblable se déroule pendant le siège de Gaza : au lieu de défier le blocus par une mobilisation massive, les militants de la résistance creusent des tunnels.
Avant, après et pendant l’Intifada, il fut clair comme de l’eau de roche que gouverner et résister ne peuvent aller de pair, que ce soit sous une occupation directe, comme c’est le cas en Cisjordanie, ou indirecte, comme dans la bande de Gaza. La résistance fut le plus grand perdant dans une telle stratégie, comme on a pu le voir aussi à Gaza où le Hamas a mésestimé tragiquement la situation.
Enfin, les dirigeants palestiniens ont fait preuve de négligence en ne réalisant pas les dangers encourus à ignorer l’opinion mondiale, à lui accorder trop peu d’attention, et à se retrouver en état de siège. Le gel des financements des activités de la résistance n’aurait pu avoir lieu si l’opinion mondiale ne s’y était pas montrée favorable, une opinion qui a soutenu les actions qui visaient à contenir et à contrecarrer la résistance.
Les organisations qui soutenaient les familles des martyrs palestiniens et celles dans le besoin furent ciblées, et se retrouvèrent économiquement étouffées par l’oppression d’Israël.
Les Palestiniens ne pourront tirer les leçons du combat et mettre fin à l’occupation que lorsque ils auront analysé leurs erreurs durant l’Intifada Al-Aqsa.
Le ministre de la Défense israélien, Ehud Barak, un expert ès luttes contre les Palestiniens, déclara en 1995 qu’il avait échoué à écraser le peuple palestinien. « Les Palestiniens sont comme un coussin, » avait dit Barak, « plus vous le frappez du poing, plus il reprend forme ».
Indubitablement, ceci est exact. Mais l’histoire n’en a pas moins démontré que les Palestiniens n’avaient pas réussi, comme ils l’auraient pu, dans la conception de tactiques qui les auraient conduits au résultat désiré.
Al-Ahram Weekly - Publication du 7 au 13 octobre 2010 n° 1018 - traduction : JPP
La république juive d’Israël
lundi 11 octobre 2010 - 06h:19
une loi de fidélité pour les membres de la Knesset,
une loi de fidélité pour la production cinématographique -une loi de fidélité pour les organismes sans but lucratif
une loi plaçant la catastrophe palestinienne, la Nakba, hors-la-loi
une loi interdisant les appels au boycott,
et un projet de loi pour la révocation de la citoyenneté.
http://www.haaretz.com/print-editio...
Gidéon Lévy - Haaretz
Un destin qui va dépendre d’une prestation de serment à un état juif... Cela peut transformer le pays en une théocratie, comme l’est l’Arabie Saoudite.
Rappelez-vous de ce jour. C’est le jour où Israël peut changer de nature. Il peut aussi par conséquent changer son nom au profit de « République de juive d’Israël », comparable à la République islamique d’Iran.
Des lois racistes qui finissent par créer des clivages dans la population israélienne - Photo : Reuters
Certes, le projet de loi de serment de fidélité que le Premier ministre Benjamin Netanyahu tente de faire passer ne concerne soi-disant que les nouveaux arrivants qui ne sont pas juifs, mais il affecte le sort de chacun d’entre nous.
A partir de maintenant, nous allons vivre dans un nouveau pays, uniformisé, ethnocratique, théocratique, nationaliste et raciste. Quiconque imagine que cela ne l’affecte pas se trompe. Il y a une majorité silencieuse qui accepte cela avec une apathie inquiétante, comme pour dire : « Je me fiche de ce pays où je vis ». Aussi toute personne qui pense que le monde continuera à se référer à Israël comme à une démocratie après cette loi, ne comprend pas de quoi il s’agit. C’est une nouvelle étape de franchie qui nuit gravement à l’image d’Israël.
Le premier ministre Netanyahou va prouver aujourd’hui qu’il est en fait un leader d’Yisrael Beinteinu. Les dirigeants Avigdor Lieberman, ministre de la Justice et Yaakov Neeman, vont certifier qu’il est vraiment un membre loyal du parti Israël Beitenou. Le parti travailliste va prouver qu’il n’est rien de plus qu’un paillasson. Et aujourd’hui, Israël va prouver qu’il se fiche de tout.
A présent un projet de loi sur le serment de fidélité, et demain une la loi sur un serment de loyauté. Le barrage va maintenant craquer, menaçant de noyer les restes de la démocratie, jusqu’à nous laisser peut-être avec un Etat juif d’un genre que personne ne comprend vraiment mais qui ne sera certainement pas une démocratie. Ceux qui exigent ce serment de fidélité sont ceux qui détournent le sens de la loyauté envers l’État.
Lors de sa prochaine session, la Knesset doit débattre de près de 20 autres projets de loi anti-démocratiques. Au cours du week-end, l’Association pour les droits civils en Israël a publié une liste noire dans l’actuelle législation :
C’est une tournure maccarthyste dangereuse de la part de législateurs ignorants qui n’ont même pas commencé à comprendre ce qu’est la démocratie. C’est dangereux, même si seulement une partie de ces projets se transforme en lois, parce que notre destin et notre nature vont changer.
Ce n’est pas difficile de comprendre le duo Netanyahu-Lieberman. Comme nationalistes forcenés, on ne s’attend pas à ce qu’ils comprennent que la démocratie ne signifie pas seulement la loi de la majorité, mais d’abord et avant tout des droits pour les minorités. C’est beaucoup plus difficile de comprendre la complaisance de la foule. Les places des villes auraient dû être aujourd’hui remplies de citoyens qui ne souhaitent pas vivre dans un pays où la minorité est opprimée par des lois draconiennes, telles que celle qui les obligent à prêter un faux serment à un État juif. Mais étonnamment, presque personne ne semble se sentent concerné.
Pendant des décennies, nous avons futilement discuté de savoir qui est juif. A présent la question de qui est juif ne va pas disparaître. Qu’est-ce que « l’Etat de la nation juive » ? Appartient-il plus aux Juifs de la Diaspora qu’à ses citoyens arabes ? Vont-ils décider de son sort, et l’appeler une démocratie ? Est-ce que les ultra-orthodoxes de la secte Neturei Karta, qui s’opposent à l’existence de l’État, ainsi que des centaines de milliers de Juifs qui ont évité de venir y faire ce qu’ils veulent ? Qu’est-ce qui est juif ? Des fêtes juives ? Un régime casher ? Le poids accru de l’establishment religieux, comme s’il n’y avait pas assez de lui pour fausser la démocratie ? Prêter serment à un Etat juif va décider du sort de chacun. Il est susceptible de transformer le pays en une théocratie, comme l’est l’Arabie Saoudite.
Certes, pour le moment, c’est un slogan ridicule et creux. Il n’y a pas trois Juifs qui pourraient se mettre d’accord sur ce à quoi ressemble un Etat juif, mais l’histoire nous a appris que des slogans vides peuvent ouvrir la voie vers l’enfer. En attendant, la nouvelle loi proposée ne fera qu’augmenter l’aliénation des Arabes israéliens et aboutira à l’aliénation de segments beaucoup plus large de la population [aliénation est à prendre ici dans son sens de « perte de liens » - N.d.T].
C’est ce qui se passe quand le feu couve encore sous le tapis, le feu de l’absence de foi en la justice de ce que nous faisons. Seul un tel manque de confiance peut produire une loi aussi grotesque que celle proposée aujourd’hui et sans aucun doute approuvée demain. Le Canada n’a pas besoin que ses citoyens prêtent serment à l’État canadien, et aucun autre pays n’exige un acte similaire. Sauf Israël. Et cela est fait soit pour provoquer encore plus la minorité arabe et la pousser à un plus grand manque de loyauté, de façon à ce que vienne un jour pour finalement se débarrasser d’elle, soit pour faire échouer la perspective d’un accord de paix avec les Palestiniens. D’une façon ou d’une autre, à Bâle lors du premier congrès sioniste en 1897, l’Etat juif a été fondé comme l’a dit Théodore Herzl, et aujourd’hui, c’est la République juive d’Israël qui sera fondée.
Traduction de l’anglais : Naguib
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