jeudi 5 août 2010

Une ville prison

publié le jeudi 5 août 2010
Chris Patten

 
De temps à autre, le monde est secoué par l’horrible quotidien de Gaza, puis s’en retourne à la Coupe du monde ou aux préparatifs des vacances d’été.
Il est plus simple de pénétrer dans une prison sous très haute sécurité que d’entrer dans la bande de terrain (de 45 km de long et environ 8 de large) qu’est le foyer de 1,5 million de Palestiniens à Gaza. Cerné par un mur inhospitalier, des miradors et des zones tampons mortelles, je suis entré au moyen d’un visa durement obtenu par le passage d’Erez (barrières en fer, scanners et interrogatoire mené par de jeunes et las officiers de l’immigration).
De l’autre côté se trouvait une passerelle grillagée menant vers cette partie de la Palestine, coincée entre Israël, l’Égypte, la Méditerranée et l’indifférence générale de la communauté internationale.
La traversée de cette longue cage - sous une chaleur étouffante - offre une vue apocalyptique. De petits groupes de Palestiniens démolissent les vestiges des infrastructures industrielles anéanties par les bombes - des blocs de béton qui polluent le paysage sablonneux. Ils désossent ces blocs pour en récupérer le gravier et les barres d’acier. Le résultat de leur ouvrage est emmené sur des charrettes tirées par des chevaux galeux. Voilà ce qu’on appelle de l’industrie à Gaza.
De temps à autre, le monde est secoué par l’horrible quotidien de Gaza, puis s’en retourne à la Coupe du monde ou aux préparatifs des vacances d’été. Nous avons par exemple été réveillés par les attaques militaires de décembre 2008 et janvier 2009 où plus de 1 300 Palestiniens (dont plus de 300 enfants) et 13 Israéliens ont trouvé la mort. En mai dernier, nous avons à nouveau été plongés dans l’horreur lorsque les forces de défense israéliennes ont attaqué une flottille humanitaire turque, causant neuf pertes civiles.
Il faut modérer son langage lorsqu’il est question d’Israël. Ceux qui arguent que Gaza est en proie à une crise humanitaire ne devraient pas comparer la situation à celle de l’Éthiopie ou du Soudan accablés par la sécheresse ou la guerre.
Aucun doute, les conditions de vie à Gaza sont dures et la population souffre. Le gouvernement israélien dément le fait que la population meurt de faim et vient d’assouplir son régime d’importation restrictif. Or, le but du siège n’a jamais été d’affamer les Gazaouis. Comme Dov Weissglass, un ancien bras droit d’Ariel Sharon, l’a fait remarquer de façon mémorable, le but était de « mettre les Palestiniens au régime ».
L’objectif était donc le châtiment collectif, venant en partie en réaction au contrôle politique de Gaza exercé par le Hamas. En 2006, le Hamas a remporté les élections dans l’ensemble de la Palestine occupée, puis formé un gouvernement d’unité nationale avec le Fateh. Les États-Unis, Israël et la plupart de la communauté internationale ont ensuite torpillé cet arrangement. C’était une bonne idée que d’organiser des élections - jusqu’à ce que le mauvais côté l’emporte.
Comme le contrôle des importations a été modifié - la liste concerne désormais les produits proscrits plutôt que les produits autorisés -, davantage de marchandises devraient arriver à Gaza. Mais la possibilité d’acheter de la confiture, des céréales, du vinaigre balsamique et des conserves de crème au citron, comme je l’ai constaté dans un supermarché haut de gamme de Gaza, n’apportera pas grand-chose aux gens ordinaires, dont 80 % dépendent des rations alimentaires d’urgence.
Qui plus est, les habitants ordinaires de Gaza ne peuvent pas reconstruire leur maison et leurs écoles car les matériaux de construction sont toujours prohibés ou admis au compte-gouttes pour les projets des Nations unies uniquement. Aucune matière première, qui permettrait la renaissance du commerce et de l’industrie à Gaza, n’est permise.
C’est là la clé de voûte de la politique d’Israël, qui met au défi pur et simple le droit international et les normes coutumières de tout comportement civilisé. Maintenant que le chocolat et la cardamome sont autorisés à Gaza, Israël pratique un siège « plus astucieux » : les Palestiniens sont toujours isolés, appauvris et dépendent de l’aide humanitaire, mais ils ne meurent pas de faim.
À Gaza, avant la seconde intifada, j’ai vu de nombreux exemples d’ambitieuses entreprises - dans les usines et les fermes. La majeure partie d’entre elles ont disparu. À la fin des affrontements en 2009, les bulldozers israéliens ont rasé les usines.
L’imposition de la zone frontière a englouti jusqu’à 29 % des terres arables de la bande de Gaza.
Dans l’ensemble, Israël et l’Égypte - partenaires du siège - ferment les yeux sur les tunnels (dont le chiffre se monte peut-être à un millier) qui serpentent sous la frontière égyptienne à Rafah pour faire entrer de la marchandise sur le marché noir, que le Hamas taxe par la suite.
Les Palestiniens susceptibles de devenir des hommes d’affaires bien sous tout rapport (à la base d’une éventuelle classe moyenne) sont détruits. Le racket prospère. Cette politique kafkaïenne génère une économie dans le genre de celle d’« Alice au pays des merveilles ».
C’est en visitant les hôpitaux, comme je l’ai fait avec l’organisation caritative Medical Aid for Palestinians dont je suis président, que l’on décèle le mieux les difficultés créées par le siège. Les médicaments vitaux viennent à manquer et, souvent, l’équipement ne fonctionne pas à cause des coupures de courant ou de l’absence de pièces de rechange. Les patients gravement atteints ont besoin d’une autorisation pour être soignés dans les hôpitaux de Cisjordanie, et certains, paraît-il, ont été sommés de collaborer avec les services de sécurité israéliens en échange de cette autorisation. Médecins et étudiants ne peuvent que rarement quitter Gaza pour suivre des conférences ou poursuivre des études à l’étranger.
Il y a un an, je me suis fermement opposé à l’appel international au boycott des universités d’Israël. Mais le blocus de Gaza signifie qu’Israël boycotte la vie universitaire des Palestiniens. Il est temps qu’Israël cesse de stranguler Gaza.
D’aucuns, en Israël, à l’instar du ministre des affaires étrangères Avigdor Lieberman, souhaitent couper complètement Gaza de la Cisjordanie, enfreignant alors les accords d’Oslo (et la perspective d’une solution à deux États !), et poussent Gaza vers l’Égypte. Or Gaza, dont la population s’accroît, fait partie intégrante de la Palestine. Avec une hausse démographique de 3,5 % par an, le nombre de Gazaouis aura doublé d’ici à quinze ans environ (époque à laquelle, selon l’Organisation mondiale de la santé, l’approvisionnement en eau ne sera pas suffisant pour la population de Gaza).
De quel monde les enfants que l’on voit par centaines dans les rues de Gaza hériteront-ils ? Ce châtiment collectif aura-t-il fait d’eux des ilotes modérés qui respectent la loi ? L’histoire penche en faveur d’une autre immoralité.
Je veux voir Israël, cette société libre et démocratique, être à la hauteur de ses valeurs ancestrales et être en paix avec ses voisins. Il n’y parviendra pas avec la politique effarante qu’il mène à Gaza. Le monde - à commencer par l’administration américaine et l’Union européenne - devrait le dire à Israël. Mais ne vous faites pas trop d’illusions.
Dernier gouverneur britannique de Hong Kong, Chris Patten a été commissaire européen aux Affaires extérieures. Il est aujourd’hui chancelier de l’université d’Oxford.
publié par l’Orient le Jour
© Project Syndicate 2010. Traduit de l’anglais par Aude Fondard.

Fayez Karam, l’un des responsables du CPL, arrêté pour espionnage au profit d’Israël

05/08/2010
Les services de renseignements des FSI ont arrêté le général à la retraite et responsable du CPL, Fayez Karam, pour « intelligence avec l'ennemi israélien ».
« Karam avait été arrêté il y a trois jours. L'investigation avec lui s'est faite sans bruit et il a très bien coopéré avec les enquêteurs », rapporte l'agence al-Markaziya. Selon certains médias, « le général Karam a avoué qu'il travaille pour le compte des Israéliens depuis au moins 2005. Les services de sécurité possèdent un dossier complet sur lui et l'enquête se poursuit notamment en ce qui concerne les informations qu'il a passées aux Israéliens ».
Âgé de 62 ans, Fayez Karam avait été à deux reprises, en 2005 et 2009, l'un des candidats aux législatives du CPL. Très proche de Michel Aoun, il avait été exilé avec lui en France de 1990 à 2005. Le général Karam avait été arrêté le 13 octobre 1990 par l'armée syrienne et avait été détenu quelques mois à Mazzé. En 1989, le général Aoun l'avait nommé chef du service de lutte contre le terrorisme et l'espionnage au sein de l'armée libanaise.
Hier en soirée, la famille de l'officier s'est rendue à Rabieh où elle s'est entretenue avec le chef du CPL.
Commentant l'arrestation de Karam, l'ancien vice-
Premier ministre, le général Issam Abou Jamra, a regretté que « l'espionnage pour le compte d'Israël puisse toucher le cercle restreint des proches du général Aoun ». Il a également estimé que « cette affaire n'influera pas sur la relation entre le chef du CPL et le Hezbollah ». « Il faut, a-t-il dit, faire confiance aux enquêteurs et aux services de sécurité libanais. »
De son côté, le député Okab Sakr a refusé le fait que l'on porte atteinte au patriotisme du CPL. « Si l'un des responsables de parti est soupçonné d'espionnage pour le compte d'Israël, ceci le concerne personnellement et n'implique en aucun cas le parti ». Il a appelé également la presse à traiter le dossier de l'espionnage avec précaution.
Dans le même cadre, l'enquête concernant Charbel Azzi et Tarek Rabaa, employés chez l'opérateur de téléphonie mobile alfa, ainsi que Milad Eid d'Ogero, suspectés d'espionnage au profit de l'État hébreu, se poursuit.
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Kassem : Le Hezbollah peut frapper « au cœur » d’Israël...

05/08/2010
Le Hezbollah a la capacité militaire de frapper au cœur d'Israël et choisira « le moment opportun » pour riposter à toute nouvelle « agression », a affirmé hier le numéro deux du parti, Naïm Kassem, dans une interview à l'AFP.
S'exprimant au lendemain de heurts entre soldats libanais et israéliens à la frontière qui ont fait quatre morts, les plus graves incidents frontaliers depuis 2006, il a déclaré que « quand Israël menace de détruire le Liban, il sait que le Hezbollah possède la capacité de le faire souffrir de la manière adéquate ».
En cas d'attaque israélienne, « le front intérieur d'Israël sera exposé entièrement et ils auront à payer le prix de leur agression », a-t-il ajouté, insistant sur le fait qu'« aucune action destructrice ne passera sans riposte ».
Interrogé sur la non-intervention de son parti lors des heurts de mardi à Adaïssé, Naïm Kassem a affirmé que la « Résistance islamique choisit le moment de riposter à toute agression. Israël doit comprendre que toute agression, aussi limitée soit-elle, nous donne le droit total de riposter de la manière adéquate et au moment opportun », a-t-il renchéri.
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Guerre ou paix : thriller dramatique en cours dans la région

Par Émile Khoury | 05/08/2010
Dans la région, c'est la course entre la guerre et la paix. L'administration Obama use de la carotte et du bâton, mais les développements des prochains mois, cette grande inconnue, conditionnent le cheminement et l'aboutissement de cette politique. Pour le fond, le récent sommet tripartite libano-syro-saoudien s'inscrit dans la perspective d'une reprise des négociations. Étant entendu qu'il faut d'abord neutraliser l'agressivité israélienne, comme le relève le communiqué final de la rencontre de Baabda en soulignant qu'il faut « faire progresser l'esprit d'apaisement, de dialogue comme de consolidation de l'unité nationale pour contrer les dangers extérieurs et pour affermir la solidarité avec le Liban face aux menaces israéliennes ». Le texte insiste ensuite sur « la nécessité d'œuvrer sans relâche pour une paix juste et complète au Moyen-Orient, sur base de la légalité internationale, de la référence Madrid et de l'initiative arabe dans toutes ses composantes ».
La question qui se pose et qui porte en elle-même sa réponse est de savoir si Israël est disposé à conclure une paix qui ne constitue pas une capitulation pour les Arabes. Accepterait-il, pour commencer, de geler les colonisations pour la durée des négociations ? Admettrait-il les frontières envisagées pour un éventuel État palestinien, pour que leur tracé ne reste pas un sujet éternel de conflit ? Enfin, renoncerait-il à sa devise, la paix moyennant la sécurité, pour rejoindre le précepte des Arabes, que l'ONU légitime, la paix moyennant la terre ? Autrement dit, qu'est-ce qu'Israël serait prêt à restituer aux Arabes et aux Palestiniens ? Le Golan aux Syriens ? Sans doute, mais la rive orientale du lac de Tibériade aussi ? Pas sûr. Chebaa aux Libanais ? Peut-être, mais pas avant que la Syrie n'ait clairement renoncé à ses propres prétentions sur cette enclave. Toute la Cisjordanie aux Palestiniens ? Douteux. Et Jérusalem-Est ou Jérusalem capitale de l'État palestinien ? Sûrement pas.
Mais il n'y a pas qu'Israël. Le Hamas, et d'autres organisations palestiniennes radicales se prononcent sans ambages contre des négociations avec l'État hébreu. Ils affirment que c'est là pure perte de temps, les Palestiniens ne pouvant reprendre leurs droits que par la résistance. Cependant, un compromis n'est pas impossible pour l'heure, car la Syrie confirme, à travers le communiqué de Baabda, qu'elle est pour une paix juste et complète dans la région. Et l'Iran, de son côté, a approuvé les résultats du sommet tripartite par la bouche de son ministre des Affaires étrangères. Les organisations palestiniennes radicales gravitent toutes dans l'orbite de l'axe Damas-Téhéran. À sa demande, elles devraient donc mettre, bientôt, de l'eau dans leur vin.
Il reste qu'il suffit d'un seul veto pour empêcher la conclusion d'un contrat. Israël n'a donc pas besoin du concours objectif de ses ennemis les plus acharnés pour faire capoter les efforts de paix de la communauté internationale et de son allié américain. Sauf qu'il doit y réfléchir à deux fois. Parce que son obstruction peut déboucher sur une nouvelle guerre. Soit que les Arabes y voient le seul moyen de parvenir à une solution, imposée alors à chaud par la communauté internationale. Soit qu'Israël y recourt comme fuite en avant. Auquel cas il subirait les foudres ou se trouverait à tout le moins frappé de sanctions maximales de la part de la communauté internationale et des Américains. Sans compter qu'une fois la guerre déclarée, elle pourrait vite devenir totale et peut-être plus destructrice pour Israël que pour l'Iran, par exemple, sinon pour la Syrie.
En fait, c'est le maintien du statu quo actuel qui semble le mieux convenir à Israël. Il le met à profit pour conserver les territoires occupés et même en rogner de nouveaux pour continuer ses exactions criminelles contre le peuple palestinien, dont le blocus de Gaza, menacer de judaïser complètement Jérusalem et tramer des machinations visant à semer des discordes confessionnelles dans des États de la région. Notamment au Liban, où l'acte d'accusation dans l'affaire de l'assassinat de Rafic Hariri constitue actuellement une carte qu'Israël exploite, un brandon qu'il attise en vue de dissensions interlibanaises menaçant la paix civile. Les Libanais se trouvant placés entre la quête de la vérité et la stabilité. Un choix vicié à la base puisque, dans le monde libre et civilisé, c'est la justice qui empêche la discorde, et non le contraire.

Israël veut mener campagne, Paris n’attend pas pour répliquer...

05/08/2010
La France refuse que quiconque lui reproche son aide militaire à l'armée.
Le quotidien israélien Haaretz, citant un « grand » responsable israélien, a affirmé hier que l'État hébreu entend désormais mener une campagne diplomatique tous azimuts afin de faire pression sur les États-Unis et la France pour qu'ils s'arrêtent de livrer des armes à la troupe libanaise. « De nombreux pays font cela afin que l'armée libanaise puisse s'opposer au Hezbollah, sauf qu'elle les utilise contre les soldats israéliens », écrit Haaretz, précisant que les USA ont déjà transféré 400 millions de dollars au Liban afin qu'il se dote d'armes en tous genres. Il convient de signaler que le quotidien israélien Maariv, qui cite des sources politiques à Jérusalem, tient le Hezbollah pour « responsable » de l'incident de Adaïssé en raison de « la pléthore des éléments du Hezbollah dans les rangs de l'armée ».
À cette campagne relayée par Haaretz, le quotidien saoudien al-Watan a rétorqué hier que l'armée libanaise « n'est pas la gardienne des frontières d'Israël. Ce message, l'État hébreu l'a reçu cinq sur cinq en lettres de sang : l'armée libanaise ne se comportera pas en faux témoin face aux exactions commises contre le territoire libanais et la souveraineté du Liban ». Quant au quotidien al-Riyad, également saoudien, il s'est posé la question suivante : l'incident de Adaïssé est-il le prélude à une frappe de bien plus grande envergure contre le Hezbollah ? Et Robert Fisk, dans le britannique The Independent, s'est demandé si un arbre pourrait provoquer une nouvelle guerre en plein cœur du P-O.
Mais la réponse la plus musclée est arrivée de la France. La porte-parole adjointe du Quai d'Orsay, Christine Fages, a déclaré hier que l'accord de coopération franco-libanais signé en 2008 « fournit un cadre de soutien par la France des forces armées libanaises dans l'exercice de leurs missions », rappelant au passage que la France demeure profondément attachée à l'indépendance, à la souveraineté, à l'intégrité territoriale et à la stabilité du Liban.
« Toute décision d'exportation d'armements français, quelle que soit sa destination, relève de la même procédure, extrêmement rigoureuse, sur la base du contrôle exercé par la Commission interministérielle pour l'étude des exportations de matériels de guerre (CIEEMG) et dans le respect des engagements internationaux de la France », a-t-elle ajouté.
Selon une source proche du Quai d'Orsay rapportée par notre correspondant à Paris, Élie Masboungi, la France entend assumer pleinement ses responsabilités à l'égard de son aide militaire au Liban et ne permettra à aucune tierce partie de lui reprocher quoi que ce soit à ce sujet. Tout en réaffirmant le soutien, maintes fois répété, de la France au Liban et à la Finul, cette source constate que « contrairement aux États-Unis », la France « fait confiance à l'armée libanaise et n'a jamais douté de l'utilisation adéquate de tout matériel militaire livré au Liban ».
Le soutien à la Finul et les appels au self control
Quoi qu'il en soit, les grandes capitales sont désormais convaincues, après l'incident de Adaïssé, que le patron des Nations unies, Ban Ki-moon, avait bien raison, rapport après rapport, de qualifier à chaque fois la situation le long de la ligne bleue de « fragile » et « pouvant exploser à n'importe quel moment ».
Selon notre correspondant au palais Bustros, Khalil Fleyhane, l'un des conseillers les plus importants de la Maison-Blanche, Dan Shapiro, a fait part à l'ambassadeur du Liban aux Nations unies Antoine Chédid (actuellement en vacances à Beyrouth) que Washington « s'attend à ce que le Liban fasse primer raison et sagesse, et qu'il doit se contrôler ».
Le même message a d'ailleurs été transmis au Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu. Sauf que des sources officielles libanaises déplorent vertement qu'Israël ait fait la sourde oreille : son entêtement à déraciner ce fameux arbre de la discorde est une preuve flagrante. Ces sources se sont en outre étonnées de ce qu'elles ont appelé « le parti pris de la Finul en faveur de l'État hébreu » après que la force onusienne eut martelé que l'arbre se trouvait bien en zone israélienne.
La réponse aux nombreuses critiques libanaises (très médiatisées ou plus discrètes) de la Finul et de son « inertie » avant-hier mardi est également venue de Paris.
« La France réitère son soutien à la force onusienne qui remplit avec détermination le difficile mandat confié par le Conseil de sécurité des Nations unies en accord avec les autorités libanaises », a ainsi répondu Christine Fages. « La Finul contribue au renforcement de l'indépendance, de la souveraineté, de l'intégrité territoriale et de la stabilité du Liban, ainsi qu'à la paix dans la région », a-t-elle ajouté.
Il n'empêche : les grandes capitales européennes, à l'instar de Moscou qui ne cache pas son « extrême inquiétude », craignent une escalade entre le Liban et Israël. « Il est indispensable que les parties, en collaboration avec la Finul, prennent toutes les mesures nécessaires pour établir la paix et la sécurité dans la zone frontalière », a ainsi déclaré le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué, pendant que Madrid, Rome et Berlin appelaient les deux parties à un self control maximal. L'Espagne, tout comme la Jordanie, a pris contact avec les deux parties pour les exhorter à beaucoup plus de retenue, pendant que Koweït et Dubaï condamnaient vertement « l'agression israélienne ».
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Netanyahu : Ne mettez pas notre détermination à l’épreuve

05/08/2010
Contrastant avec les propos mesurés de son ministre de la Défense, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a adressé hier une sévère mise en garde aux voisins de son pays, au lendemain d'un accrochage meurtrier à la frontière israélo-libanaise et après des tirs de roquettes sur le sud d'Israël.
« Je veux que cela soit clair pour le Hamas et aussi pour le gouvernement libanais que l'on considère responsable de la violente provocation contre nos soldats : ne mettez pas à l'épreuve notre détermination à défendre les civils et les soldats d'Israël », a-t-il ainsi déclaré dans une déclaration remise aux médias. « Notre politique est claire », a-t-il encore déclaré, assurant qu' « Israël répond et continuera à répondre avec force à toute attaque contre ses civils et ses soldats ».
Dans un communiqué séparé en anglais, il s'est aussi adressé à la communauté internationale : « Tirer des missiles sur des civils est un crime de guerre, et des attaques délibérées contre des soldats sont de flagrants actes d'agression. Israël attend que la communauté internationale condamne de telles attaques dans les termes les plus fermes possible. Au sein de la communauté internationale, tous ceux qui veulent la paix devraient soutenir le droit d'Israël à se défendre contre ceux qui attaquent les innocents et cherchent à détruire la paix », a-t-il conclu.
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Israël veut éviter une escalade avec le Liban

05/08/2010
La Finul a affirmé hier que les arbres qui ont fait l'objet des heurts mardi à la frontière se trouvaient en territoire israélien.
Israël a tenté hier de calmer le jeu et d'éviter une escalade de violence avec le Liban, au lendemain des plus graves incidents frontaliers depuis 2006, qui ont fait quatre morts.
« J'espère qu'il n'y aura pas d'escalade, que nous aurons un été calme et que les choses vont redevenir normales », a affirmé le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, à l'issue d'une réunion du cabinet de sécurité. « Il y a eu une très grave provocation et nous avons réagi de façon mesurée, juste et immédiate (...) Il faut agir de telle sorte qu'un incident local ne dégénère pas en une véritable crise », a-t-il ajouté.
Les arbres qu'Israël a tenté de déraciner mardi, entraînant des heurts meurtriers à la frontière avec l'armée libanaise, se situaient « du côté israélien », a pour sa part affirmé la Finul. « La Finul a établi (...) que les arbres coupés par l'armée israélienne se situent au sud de la ligne bleue, du côté israélien », indique un communiqué de la force internationale.
La ligne bleue avait été tracée par l'ONU à la suite du retrait de l'armée israélienne en mai 2000 du Liban-Sud.
À la suite de la déclaration de la Finul, le Liban a maintenu sa version selon laquelle l'arbre se trouvait en territoire libanais. « Le Liban a toujours exprimé son respect pour la ligne bleue, mais a toujours affirmé qu'elle ne constitue pas la frontière internationale et qu'il existe des secteurs au sud de la ligne bleue qui sont en territoire libanais », a déclaré le ministre de l'Information Tarek Mitri lors d'une conférence de presse. « Les arbres (...) se trouvaient au sud de la ligne bleue mais en territoire libanais », a-t-il dit.
Un porte-parole militaire libanais avait indiqué mardi que les heurts, survenus dans le secteur du village d'Adaïssé, avaient éclaté « après que des soldats israéliens eurent tenté d'arracher un arbre du côté libanais ».
Un communiqué de l'armée a par la suite précisé que l'arbre en question se situait dans « un territoire controversé ». Des responsables militaires israéliens ont souligné pour leur part que le secteur de l'arbre se trouvait en territoire israélien au nord d'une clôture de sécurité, mais au sud de la ligne bleue.
Dans son communiqué, la Finul reconnaît que le gouvernement libanais a des réserves concernant le tracé de la ligne bleue dans cette zone. Toutefois, la Finul ajoute que « le Liban et Israël ont confirmé au secrétaire général de l'ONU que la délimitation de la ligne bleue était du ressort des Nations unies ».
Le porte-parole du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, Marc Regev, s'est félicité de la déclaration de la Finul qui « apporte un soutien » à Israël. « L'armée libanaise n'avait, de ce fait, aucune raison d'ouvrir le feu vers nos soldats et ses attaques sont injustifiables », a-t-il ajouté.
Sur le terrain, des soldats israéliens ont finalement déraciné l'arbre, ainsi que deux autres à proximité, hier matin au moyen d'une grue, selon un correspondant de l'AFP sur place. La radio militaire israélienne avait indiqué plus tôt que l'armée avait déployé en matinée d'importants renforts dans ce secteur pour protéger les militaires et les engins qui allaient déraciner l'arbre. Selon les médias israéliens, cette opération viserait à permettre l'installation d'une caméra sur la clôture de sécurité pour surveiller le territoire libanais.
« L'incident de mardi n'a pas été programmé par l'état-major de l'armée libanaise à Beyrouth, ni par le Hezbollah », a affirmé par ailleurs M. Barak, alors que des médias israéliens ont avancé la thèse selon laquelle un officier libanais radical agissant de son propre chef serait à l'origine des tirs.
Une affirmation qualifiée de « mensonge » par le porte-parole de l'armée libanaise. « Il n'y a pas d'officier au sein de l'armée libanaise qui puisse prendre des décisions tout seul sans en consulter préalablement ses supérieurs », a-t-il dit à l'AFP.

Kahwagi : Israël assume la totale responsabilité de ce qui s’est passé

05/08/2010
Le général Kahwagi entouré de ses soldats hier à Adaïssé. Joseph Eid/AFP
Le général Kahwagi entouré de ses soldats hier à Adaïssé. Joseph Eid/AFP
Alors qu'un calme prudent règne sur les lieux des affrontements de la veille, le commandant en chef de l'armée, le général Jean Kahwagi, a effectué hier une tournée d'inspection dans le secteur de Adaïssé. Il s'est rendu auprès des troupes déployées sur place et qui avaient la veille eu deux morts dans les affrontements avec l'armée israélienne. Le général Kahwagi a écouté les explications des officiers en charge et tenu des réunions pour donner ses instructions. Le général Kahwagi a aussi inspecté la ligne bleue et s'est ensuite rendu à l'hôpital de Maïss al-Jabal pour s'enquérir de l'état des blessés de l'armée.
Devant les soldats et officiers, le général Kahwagi a commencé par présenter ses condoléances pour la perte des deux sous-officiers, saluant le dévouement et le courage des deux victimes qui se sont, selon lui, « précipitées pour défendre leur pays et leur terre ». Le général Kahwagi a estimé que la mort des deux sous-officiers au champ d'honneur dans le cadre d'un affrontement avec l'ennemi est une grande fierté pour l'armée. « Leur mort confirme l'engagement de la troupe à défendre la patrie quels que soient les dangers qui la menacent », a encore ajouté le commandant en chef.
Évoquant ensuite les détails des affrontements, le général Kahwagi a affirmé qu'Israël assume la totale responsabilité de ce qui s'est passé puisqu'une patrouille de l'armée israélienne est entrée sur un territoire qui a fait l'objet de réserves de la part du Liban, en 2000, lors du tracé de la ligne bleue par les Nations unies. « Cette patrouille, a poursuivi le général Kahwagi, n'a pas répondu aux protestations libanaises ni aux injonctions de la Finul. Elle a aussi ignoré les dispositions de la résolution 1701, qui exige une supervision de la Finul de toutes les opérations de ce genre (notamment le déboisement pour dégager la vue). » Le général Kahwagi a encore affirmé que l'armée a donné son accord pour les opérations qui se sont déroulées ce matin car toutes les conditions requises ont été remplies.
S'adressant directement aux soldats, le général Kahwagi a déclaré : « Votre attitude courageuse face à l'ennemi, avec les moyens dont vous disposez, prouve à ce dernier qu'il devra payer le prix pour chaque agression contre notre peuple ou notre terre. Dans notre idéologie, toute agression contre un pouce du territoire est considérée comme une agression contre l'ensemble de la patrie. Nous sommes les fils de cette terre et nous sommes dans notre droit. L'ennemi se trompe s'il croit qu'une attaque contre l'armée est une chose simple. Non seulement nous avons la détermination et la foi nécessaires pour l'affronter, mais nous disposons aussi de potentiel et de capacités nationales qui nous permettent de déjouer ses plans criminels et de l'arrêter. »
Le général Kahwagi a conclu son intervention en appelant les soldats à se tenir prêts à toute éventualité, à rester vigilants et à remplir leur devoir national comme ils viennent de le faire.

Communiqué
Par ailleurs, la direction de l'orientation au sein de l'armée a publié hier le communiqué suivant : « Dans le cadre de la coopération entre les unités de l'armée déployées au Sud et les forces de la Finul, celles-ci ont supervisé dans la matinée le déboisement d'un secteur situé de l'autre côté de la ligne technique, dans une zone qui continue d'être contestée par le Liban. Le commandement de l'armée insiste sur l'importance de la coordination avec les forces de l'ONU dans le cadre de l'application à la lettre de la résolution 1701. Il réaffirme sa détermination à défendre la souveraineté du Liban et rappelle qu'il est nécessaire de faire pression sur l'ennemi israélien pour qu'il cesse ses agressions et permette aux forces internationales d'accomplir la mission dont elles ont été chargées. » Un second communiqué a signalé qu'un avion israélien a survolé hier le territoire libanais au-dessus de Naqoura. « Il a effectué des survols circulaires au-dessus du Sud avant de retourner vers la Palestine occupée, en survolant la mer, à 18h10 », a conclu le communiqué.
Enfin, un porte-parole de l'armée a déclaré hier à l'AFP que le Liban ripostera à toute nouvelle agression israélienne. « La riposte sera la même, a déclaré le porte-parole, quelle que soit la nature de l'agression à la frontière sud. Toute agression sera ainsi lourde de conséquences. » Cette réaction a été donnée après l'annonce du déploiement mercredi matin d'importants renforts israéliens dans le secteur où des affrontements avaient eu lieu mardi. 

Après un Barak rassurant, un Netanyahu menaçant...

05/08/2010
Le Premier ministre israélien a vite fait hier de gommer le ton rassurant de son ministre de la Défense qui déclarait que son pays ne veut pas d'escalade. « Ne mettez pas notre détermination à l'épreuve », a ainsi menacé Benjamin Netanyahu, après que la Finul eut affirmé que l'arbre de la discorde se trouvait en territoire israélien, poussant Washington à qualifier d'« injustifiés » les tirs de l'armée. Quoi qu'il en soit, une réunion tripartite a regroupé Onusiens, Libanais et Israéliens en soirée à Naqoura ; les deux derniers s'engageant à cesser les opérations militaires et à œuvrer avec la Finul dans le respect de la résolution 1701.  
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Le Hezbollah n'était pas impliqué dans les affrontements de mardi

Jeudi, 05 Août 2010 11:02 
IRIB-Le Ministre de la Guerre du régime sioniste, Ehud Barak a qualifié de juste l'agression de mardi, tout en estimant que le Hezbollah n'était pas impliqué dans les affrontements sur les frontalières entre les soldats israéliens et les soldats libanais.
Ceci dit, Ehud Barak a également émis des doutes sur la disponibilité de l'armée libanaise à entrer dans une confrontation d'envergure avec l'armée israélienne, ce, alors que l'armée libanaise a souligné qu'elle riposterait avec force à toute nouvelle agression israélienne.Lien

L'occupation arrête des Palestiniens lors d'affrontements au camp d'al-Aroub à al Khalil

[ 04/08/2010 - 09:54 ]
Al Khalil – CPI
Les forces de l'occupation israélienne ont arrêté, hier à l'aube, deux citoyens palestiniens dans le village de Saeir et Kharas dans la ville d'al Khalil en Cisjordanie occupée, et ont confisqué le tracteur de l'un d'entre eux.
De violents affrontements ont éclaté entre les forces occupantes et les jeunes palestiniens au camp d'al-Aroub au nord d'al Khalil.
Des sources locales ont déclaré que les forces occupantes ont envahi la maison du citoyen Ghaleb Abdul-Fatah Attwan, 47 ans, dans le village de Kharas à l'ouest d'al Khalil, où elles ont lancé une campagne de fouille avant de confisquer son tracteur.
Les soldats sionistes ont également arrêté un jeune palestinien âgé de 19 ans dans le village de Saeir, près de la mosquée d'al-Ibrahimi au centre d'al Khalil.
Les sources ont affirmé que de violents affrontements ont éclaté entre les forces occupantes et les jeunes palestiniens au camp d'al-Aroub après que les soldats sionistes aient envahi de nombreuses maisons, mardi à l'aube.

Un Martyr et deux blessés lors d'un bombardement sioniste à l'est de Khan Younès

[ 04/08/2010 - 11:20 ]
Khan Younès – CPI
Un combattant de la résistance palestinien est tombé en martyre et deux autres ont été blessés dans un raid aérien sioniste qui a ciblé un poste de la résistance palestinienne à l'est d'Absan al-Kabira à Khan Younès, au sud de la Bande de Gaza, au milieu de la nuit de mardi à mercredi.
"Le résistant Charif Abdul-Hadi Boudair est tombé en martyre alors que deux autres ont tété moyennement blessés suite aux tirs de missiles des avions militaires sionistes sur un groupe de résistants à l'est d'Absan al-kabira à l'est de Khan Younès", ont affirmé des sources médicales au correspondant du Centre palestinien d'information.
Le correspondant du CPI a déclaré que le martyr appartenait au group des Gardiens d'al-Aqsa, l'une des factions de la résistance dans la Bande de Gaza.
Cette agression s'inscrit dans le cadre d'une série d'agressions sionistes qui ont causé le martyre de plusieurs palestiniens alors que des dizaines d'autres sont blessés.

Marhaj : l'escalade sioniste contre le Liban vise à couvrir la judaïsation d'al-Qods

[ 04/08/2010 - 11:37 ]
Beyrouth – CPI
Bechara Marhaj, ancien ministre libanais de l'Intérieur, a affirmé que les violents affrontements qui ont éclaté, mardi 3 août, entre l'armée libanaise et les forces occupantes dans le village d'al-Udayssa sur les frontières libano-palestiniennes, s'inscrivent dans le cadre des tentatives de l'entité sioniste de couvrir la judaïsation accélérée dans la ville occupée d'al-Qods et de fuir les engagements de négociations prévues avec les Palestiniens.
Dans ses déclarations exclusives à l'agence "Qods Presse", Marhaj a déclaré que l'entité sioniste veut créer une tension sécuritaire et militaire dans la région.
"L'entité sioniste s'expose à de grandes pressions internationales concernant les négociations avec les Palestiniens, et elle veut fuir parce qu'elle n'a pas l'intention de proposer quoique ce soit aux Palestiniens", a-t-il ajouté.
Marhaj a souligné que l'entité sioniste veut aussi cibler les postes de l'armée libanaise, d'extorquer contre la résistance et travaille à enflammer les désaccords entre l'armée et la résistance en disant: "c'est le but des sionistes depuis le passé, et Israël oeuvre pour l'atteindre à travers des déclarations de ses leaders militaires que les charges présomptives prévues par le tribunal international pour l'assassinat d'al-Hariri créera des dissensions internes".

L'occupation interdit aux malades de voyager pour se soigner

[ 04/08/2010 - 11:52 ]
Gaza – CPI
Le ministère palestinien de la Santé a condamné la décision de l'occupation israélienne d'interdire les patients atteints de maladies des os et des nerfs dans la Bande de Gaza de voyager par le passage de Beit Hanoun pour se soigner dans les hôpitaux de la Cisjordanie occupée et dans les territoires palestiniens occupés en1948 depuis l'ouverture du passage de Rafah en début de juin dernier.
Il a mis en garde contre les conséquences négatives de cette mesure sioniste dangereuse qui menace la vie de dizaines de malades palestiniens qui patientent sous le sévère blocus sioniste depuis des années.
Dans un communiqué publié mardi soir le ministère a déclaré que l'interdiction pour le malade de voyager pour se soigner est un crime humanitaire selon le droit international humanitaire.
Il a appelé les organisations juridiques et humanitaire dont le Comité international de la Croix-Rouge et l'Organisation Mondiale de la Santé à la nécessité d'intervenir immédiatement pour permettre aux malades de voyager pour se soigner à l'extérieur de la Bande de Gaza.
Il a appelé la communauté internationale et les organisations internationales à exiger de l'entité sioniste l'arrêt de cette politique oppressive et de lever le blocus imposé contre Gaza.

Des colons sionistes agressent des blessés palestiniens lors d'un accident de voiture

[ 04/08/2010 - 12:13 ]
Naplouse – CPI
Trois palestiniens de la même famille du village d'Orif au sud de Naplouse ont été blessés, mardi 3 août, suite à un accident de voiture avec un colon sioniste au carrefour du village de Bourine.
Des sources locales ont déclaré que les colons sionistes ont attaqué les trois blessés palestiniens en les frappant au lieu de les aider.
Les sources ont affirmé les blessés ont été transportés à l'hôpital gouvernemental de Refidia dans la ville de Naplouse.

Un responsable sioniste appelle à accepter les conditions du Hamas pour libérer Chalit

[ 04/08/2010 - 12:48 ]
Al-Qods occupée – CPI
L'ancien président des services de renseignements militaires sionistes "Aman", l’ancien général de réserve, Uri Saguy, a appelé le gouvernement sioniste à réaliser l'opération d'échange des prisonniers avec le mouvement du Hamas, et à accepter ses conditions pour libérer le soldat sioniste capturé par la résistance palestinienne dans la Bande de Gaza, Gilad Chalit.
Il a déclaré que l'entité sioniste a payé très cher ses erreurs militaires dans le passé, et qu'aujourd'hui ils sont tenus de faire revenir le soldat capturé Chalit chez lui, à n'importe quel prix.
Il a annoncé qu'il soutient la réalisation de l'opération d'échange des prisonniers avec le Hamas pour clore ce dossier.
Il a appelé aussi à dialoguer avec le Hamas en disant: « Je crois que l'on doit dialoguer avec le Hamas car  le dialogue nous permettra de résoudre les questions radicales », en rappelant que l'entité sioniste a refusé le dialogue avec l'OLP par le passé, toutefois les circonstances les ont forcés à dialoguer avec eux.
« Quatre ans après la capture de Chalit, je crois que nous avons échoué en tant qu’ « Etat ». Nous avons échoué moralement, et malheureusement, l' « Etat » tente de corriger certaines erreurs stratégique commises aux dépens de Chalit », a-t-il poursuivi.

Nasrallah : la résistance coupera la main sioniste qui touchera l'armée libanaise

[ 04/08/2010 - 11:08 ]
Beyrouth – CPI
Le secrétaire général du Hezbollah libanais, Hassan Nasrallah, a affirmé que toute main sioniste qui s’osera contre l’armée libanaise sera « coupée par la résistance », en soulignant que ce qui s’est passé sur la frontière libano-palestinienne représente un affrontement héroïque de l'armée nationale libanaise.
Il a déclaré que « les agressions sionistes contre le Liban n’ont jamais cessé, malgré l'arrêt des hostilités depuis la fin de la guerre de juillet 2006 », en soulignant que « plus de 7000 violations sionistes à la résolution N° 1701 ont été répertoriées depuis les agressions sionistes en 2006 jusqu'à maintenant ».
Dans son discours à la cérémonie principale organisée par le Hezbollah à l’occasion de la 4e commémoration de la victoire de juillet dans le stade d'al-Raya dans la banlieue sud de Beyrouth, Nasrallah a affirmé que « la résistance libanaise au sud avait déclaré l’état d’alerte dès le début des affrontements sur les frontières, mais nous leur avons demandé de garder leur sang froid ». Tout en précisant que la résistance « n’avait engagé aucune action, mais qu’elle sera toujours au service de l'armée libanaise ».
« Le Liban, tout le Liban, ne tolérera aucune atteinte à sa souveraineté, sous aucune circonstances », a ajouté Nasrallah.
« L'équation de l'armée, du peuple et de la résistance, est possible aujourd’hui, une fois encore, par le sang et la fermeté », a-t-il poursuivi, tout en saluant l'héroïsme de l'armée libanaise.
Concernant les infiltrations sionistes dans les secteurs de la communication libanaise, il a déclaré qu’elles sont encore plus graves que ce qui a été découvert, en soulignant que le fait de se taire un seul jour sur un espion au Liban est très grave. Il a appelé à dépêcher l'exécution de ces agents.
Au sujet de la décision du tribunal international concernant l'assassinat de Rafiq al-Hariri, Nasrallah a déclaré : « nous voulons tous la vérité, mais nous refusons la contrefaçon et la politisation, car la vérité est aussi bien un droit pour la famille du président martyr, que pour tous les Libanais ».

L'occupation rase le cimetière de Maman Allah à Al-Qods

[ 04/08/2010 - 22:28 ]
Al-Qods occupée – CPI
L'organisation d'Al-Aqsa pour les patrimoines et les legs pieux a affirmé, le matin de ce mercredi 4/8, que les blindés et les bulldozers de la municipalité de l'occupation dans la ville occupée d'Al-Qods ont rasé plus de 15 tombeaux dans le cimetière de Maman Allah, dans la partie nord-est, dans le cadre des plans sionistes visant à judaïser la ville sacrée et d'effacer tout aspect arabe et islamique.
Elle a déclaré que la profanation sioniste vient après que l'Organisation d'Al-Aqsa a réparé et nettoyé le cimetière.
L'organisation a fermement condamné ce crime sioniste et a dit qu'elle allait poursuivre le nettoyage et la réparation des cimetières.
Notons que le cimetière de Maman Allah est exposé à des attaques et agressions continuelles de la part des forces occupantes.

L'occupation démolit le village d'Al-Arakib une deuxième fois

[ 04/08/2010 - 17:59 ]
Le Néguev – CPI
Des sources palestiniennes dans la région du Néguev au sud des territoires palestiniens occupés en 1948 ont déclaré que de grandes forces de la police et de l'armée sioniste, appuyées par des bulldozers et les blindés de transport, ont envahi, ce matin, mercredi 4/8, le ville d'Al-Arakib, non reconnu par l'occupation israélienne.
Les forces occupantes ont démoli toutes les maisons du village après que le haut comité de suivi des affaires des Palestiniens de 48 les a de nouveau construites après que la destruction de l'occupation, au début de cette semaine.
Les sources ont ajouté que les forces occupantes ont agressé les habitants du village et ont arrêté plusieurs d'entre eux.
Notons que le député arabe à la Knesset sioniste Taleb Sanea a été transporté à l'hôpital après avoir été asphyxié par les attaques des forces occupantes.
Le député Sanea été resté dans l'une des maisons démolies, refusant de la quitter, mais les forces occupantes l'obligé à la quitter par la force.
Il est à noter que les forces occupantes avaient démoli toutes les maisons du village au début de la semaine, expulsant des centaines d'habitants dont la majorité sont des femmes et des enfants.

Le gouvernement de Haniyeh et les factions de la résistance refusent les allégations égyptiennes

[ 04/08/2010 - 23:33 ]
Le Caire/Gaza – CPI
Le gouvernement d'unité nationale dirigé par Ismaïl Haniyeh, à Gaza, et les factions palestiniennes ont exprimé leurs refus des allégations d'une source sécuritaire égyptienne disant que la résistance palestinienne à Gaza est responsable du lancement de missiles du Sinaï vers la région sioniste d'Eilat et la région jordanienne d'Akaba.
Le porte-parole du gouvernement palestinien Taher Al-Nounou a dit que les accusations véhiculés par certains médias ne sont pas professionnelles et s'opposent à l'annonce du gouvernement égyptien que les missiles ont été lancés des territoires égyptiens.
Il a affirmé que les factions de la résistance islamique n'effectuent pas leurs opérations de l'extérieur des territoires palestiniens et a précisé que tout le monde sait que les résistants palestiniens effectuent leur résistance dans les territoires palestiniens occupés.
De son côté, le leader du mouvement du Hamas Dr. Salah Al-Bardawil a demandé à la direction égyptienne, dans un communiqué de presse publié mercredi 4/8,  d'enquêter sur ces allégations, qui donnent à l'occupation une justification pour frapper la bande de Gaza.
Il a affirmé que ces déclarations s'opposent à d'autres déclarations égyptiennes publiées hier, qui démentaient le lancement de tout missile à partir du Sinaï.
Al-Bardawil a appelé la communauté internationale à mettre fin à l'escalade sioniste contre le peuple palestinien.
Dans le même contexte, le mouvement du Djihad Islamique en Palestine a nié posséder tout lien avec les missiles lancés dernièrement contre Akaba et Eilat et a affirmé que la Palestine est la seule scène de bataille pour lui.
Le leader du Djihad Khaled Al-Batch a dit que son mouvement affirme qu'il n'a aucun lien avec ces missiles.

L'escalade sioniste au sud du Liban préoccupe la Turquie

[ 04/08/2010 - 20:34 ]
Istanbul – CPI
Ces déclarations sont venues lors d'un appel téléphonique, mercredi 4/8, avec le premier ministre libanais, Saad Al-Hariri, et la ministre américaine des affaires étrangères, Hillary Clinton, pour discuter de la dernière escalade sioniste contre le sud du Liban.
Le ministère turc des affaires étrangères a dit aujourd'hui, dans un communiqué, qu'Al-Hariri a expliqué à Davutoglu les derniers développements de la situation libanaise et des affrontements d'hier entre l'armée libanaise et l'armée sioniste.
Le communiqué a déclaré que les deux hommes ont aussi discuté du sommet trilatéral de Beyrouth qui réunissait le roi saoudien, le président syrien et son homologue libanais.
Enfin, le communiqué a souligné que Davutoglu a expliqué à Clinton le contenu de ses discussions avec Al-Hariri et et il a dit que son pays avec peur de voir une escalade de la tension au Liban, de nouveau, ce qui frapperait toute la région du Proche-Orient.

Le conseil mondial des mosquées appelle à protéger Al-Aqsa

[ 04/08/2010 - 20:47 ]
La Macque – CPI
Le haut conseil mondial des mosquées à la ligue du monde islamique a condamné les creusements effectués par les forces occupantes sous les bases de la sainte mosquée d'Al-Aqsa et la planification pour construire une synagogue juive sur une partie des terres appartenant à la sainte mosquée d'Al-Aqsa.
Il a appelé le conseil international de sécurité et l'ONU à prendre les mesures nécessaires pour protéger la sainte mosquée et ses terres, selon les décisions concernant ce sujet dont la décision N° 1536 publiée en 1981, qui appelle l'entité sioniste à arrêter tous les creusements dans les lieux religieux, culturels et historiques.
A l'issue de sa 21e tournée, mercredi 4/8, dans le siège de l'Organisation de la conférence islamique dans la ville islamique la Mecque, le haut conseil mondial des mosquées a appelé l'UNESCO à prendre les mesures nécessaires pour protéger Al-Aqsa, selon l'accord de La Haye de 1954 qui comporte le devoir de protéger les lieux de prière.
De son côté, la haute organisation islamique dans la ville occupée d'Al-Qods a exprimé sa condamnation des plans sionistes qui visent la mosquée d'Al-Aqsa et des creusements sous la sainte mosquée et dans ses alentours.
Dans un communiqué publié mercredi, l'organisation a dit que les creusements sionistes sous la mosquée d'Al-Aqsa et dans ses alentours représentent une agression sioniste inacceptable contre Al-Aqsa et l'héritage islamique.
Elle a fait porter à l'occupation israélienne la responsabilité des conséquences négatives de ces creusements.

Le nombre de victimes du blocus atteint 375 martyrs

[ 04/08/2010 - 20:30 ]
Gaza – CPI
Le ministère palestinien de la santé a annoncé, ce matin, mercredi 4/8, que le nombre de victimes du sévère blocus sioniste imposé contre la bande de Gaza a atteint 375 martyrs , suite à la mort du citoyen Mohamed Younes Antaiz, 18 ans, de la ville de Gaza.
Le ministère a déclaré dans un bref communiqué que le jeune Antaiz a souffert de plusieurs problèmes graves au cœur depuis la fermeture des points de passage il y a quatre ans, ce qui a détérioré son état de santé.

Al-Rachaq : La campagne contre Hamas en Cisjordanie est un service rendu à l'occupation

[ 04/08/2010 - 22:38 ]
Damas – CPI
Le membre du bureau politique du mouvement du Hamas Ezzat Al-Rachaq a fortement condamné la campagne d'arrestation effectuée par les milices d'Abbas contre les cadres et partisans du Hamas en Cisjordanie, considérant qu'elle ne sert que les intérêts de l'occupation.
Dans ses déclarations à l'agence "Qods Press", Al-Rachaq a dit que la Cisjordanie a témoigné d'une escalade dangereuse dans les opérations d'arrestation politique et la campagne contre le mouvement du Hamas et ses partisans. Il y a une coopération claire avec l'occupation dans ses projets visant à frapper la résistance, dont à la tête le mouvement du Hamas.
Il s'est interrogé sur le but réel des arrestations de l'autorité palestinienne contre les universitaires et personnalités sociales en Cisjordanie occupée, ainsi que des incursions dans les maisons des militants ainsi que de l'enlèvement de femmes.
Il a souligné que ces pratiques viennent dans le cadre d'une politique programmée visant à frapper le Hamas en Cisjordanie pour répondre aux demandes et pressions sionistes et américaines.
Al-Rachaq a appelé l'autorité de Ramallah à travailler pour affronter la colonisation, la judaïsation d'Al-Qods et arrêter la politique de démolition des maisons palestiniennes, ainsi que la confiscation des terres, au lieu de prendre en cible les résistants.
Il est à noter que les milices fidèles au président sortant de l'autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, ont enlevé plus de 30 universitaires, journalistes et citoyens, sous prétexte que ce sont des partisans du Hamas.

Détention du cheikh Salah, sur le chemin de la judaïsation de la ville d'Al-Quds

[ 05/08/2010 - 00:59 ]
Gaza – CPI
Les autorités de l’occupation israélienne visent depuis toujours les élites du peuple palestinien, les chefs qui défendent l’honneur, la dignité et les lieux saints de la nation arabo-islamique. Les occupants israéliens les harcèlent, les persécutent, les agressent. Ils les arrêtent pour un oui ou pour un non. Ils vont jusqu’à détruire leurs maisons et les expulser de leur patrie.
Parmi ses élites se trouve le grand héro le cheikh Raed Salah, président du Mouvement Islamique des territoires palestiniens occupés en 48. L’Entité sioniste l’a condamné à cinq mois d’enfermement, dans la prison d’Al-Ramla. L’enfermement est devenu effectif le dimanche 25 juillet 2010.
Quel sens portera l’arrestation du cheikh Salah ? Quelles sont ses conséquences ? Comment pouvons-nous continuer à emprunter son même chemin ? Notre Centre Palestinien d’Information (CPI) tente de trouver des réponses à ces questions auprès d’analystes, de professeurs universitaires.
Le chevalier d’Al-Aqsa
Le nom du cheikh Salah est lié à celui de la sainte mosquée d’Al-Aqsa, confie Dr. Abou Al-Sattar Qassem, professeur en sciences politiques, à l’envoyé de notre Centre Palestinien d’Information (CPI). C’est pour cette raison qu’il est visé par les occupants israéliens. Il fait tout pour sa mosquée. Il est son chevalier. Il n’est donc absolument pas étonnant qu’il soit arrêté, conclut-il.
C’est une ancienne politique, dit pour sa part l’analyste Hossan Odouan, que les occupants réutilisent contre les activistes et les chefs du peuple palestinien. Tout est bon pour les interpeller, pour les déporter, pour démolir leurs maisons. Cette politique n’est pas étrange outre mesure, si on regarde tous les crimes menés par l’Entité sioniste contre notre peuple.
L’interpellation du cheikh Salah signifie qu’il réalisait des actions plus fortes que des institutions bien renommées, dit-il à l’envoyé de Centre. Il réussissait à mettre sous la lumière du jour les plans et les pratiques de l’occupation sioniste. Il est alors devenu un danger pour les occupants.
Ces occupants ne reculent devant rien pour fabriquer des mensonges contre le cheikh Salah, et contre tous les chefs d’ailleurs. Ils pratiquent la violence contre eux. Mais cette politique sera toujours vaine. Le peuple palestinien possède des milliers de chefs qui se renouvellent tous les jours.
L’occupant israélien se veut démocratique, mais il n’use que la violence contre le cheikh Salah. Cet occupant pratique la violence et le crime contre lui afin de satisfaire la rue israélienne.
Odouan croit fermement que les régimes arabes portent la totale responsabilité de ce qui se passe dans la ville d’Al-Quds et de ce qui se trame contre le cheikh Salah. Si ces régimes avaient pris des positions fortes contre les agissements des occupants israéliens, ces derniers n’auraient pas osé arrêter un chef du peuple palestinien, un grand défenseur des Musulmans.
Le professeur Naïm Baroud croit, lui aussi, que l’arrestation du cheikh Salah fait partie de l’attaque sioniste contre la mosquée d’Al-Aqsa. En effet, le cheikh représente la ville d’Al-Quds et sa mosquée d’Al-Aqsa. L’enfermer revient à enfermer Al-Aqsa.
L’absence du cheikh va négativement influencé les actions menées contre dévoiler les pratiques israéliennes. Heureusement, il y a encore des fidèles qui sont prêts à se donner pour que la voie de Salah continue de résonner.
La guerre contre Al-Quds
Cheikh Salah craignait une guerre israélienne destinée à complètement judaïser la ville d’Al-Quds. Mais Dr. Qassem croit que les occupants n’en ont pas besoin. La judaïsation ne s’est pas arrêtée. Mais la judaïsation totale prendre du temps, des années.
Odouan croit cependant que l’occupant exploite l’état de faiblesse dans lequel sont plongés les Arabes pour commettre son grand crime contre Al-Quds. Il pourra même entamer une guerre contre le peuple palestinien afin de parvenir à ses fins.
Le cheikh lisait bien l’avenir. L’occupant a déjà réussi à changer les aspects de la mosquée d’Al-Aqsa à 99%, dit Odouan. Il ne lui reste qu’un seul pas pour prendre Al-Aqsa : une guerre, un tremblement de terre artificiel.
Une nouvelle Intifada
Il faut œuvrer pour libérer le cheikh Salah. Son enfermement est un crime comme tous les crimes commis à l’encontre du peuple palestinien, dit Odouan. Il faut une vraie Intifada afin que l’occupant comprenne que l’arrestation des dirigeants du peuple n’est pas une mince affaire.
Il faut une Intifada partout en Palestine occupée. Sinon, personne dans le monde ne se rendra compte de ce qui se trame contre la mosquée d’Al-Aqsa.
Les rues de Cisjordanie sont les premières concernées, se trouvant non loin de la mosquée. Sinon, nous la perdrons pour toujours, dit Baroud.
Baroud se demande où sont les gouvernements arabes, la Ligue Arabe, la Conférence Islamique. Il les appelle tous à prendre une position unie pour la sauver.

mercredi 4 août 2010

Trois jeunes de 14 ans arrêtés près du mur à Bil’in

Source : bilinvillage (+ vidéo)
publié le mardi 3 août 2010.
Lundi 2 août 2010 à midi, trois adolescents qui marchaient près du mur à Bil’in ont été arrêtés par des soldats israéliens. Les jeunes, Moatasem Ali Mansor, Majde Burnat et Mohamad Abu Rahmah, se promènent souvent près du mur.
Aujourd’hui, ils ont été détenus pendant 3 heures par des soldats de l’autre côte du mur, tandis que des membres de leur famille ont tenté de négocier leur libération en vain. Les 3 jeunes ont été arrêtés et emmenés dans une ambulance militaire israélienne. Les soldats affirment que les adolescents jetaient des pierres. Nous ignorons où ils ont été amenés.

http://www.bilin-village.org/francaisSource : bilinvillage (+ vidéo)
Lien 

Archives : La Charte du Likoud ne reconnaît pas la Palestine

Frank Barat (via ISM)
publié le mardi 3 août 2010.
Lundi 9 février 2009
(extrait)
[...]
Quel motif réel Israël et la communauté internationale ont-ils pu donner pour ne pas reconnaître le Hamas ?
La raison invoquée est la non-reconnaissance d’Israël et l’existence d’une Charte appelant à la destruction de l’État hébreu.
Les politiciens autant que les grands médias ont reconnu cette réalité sans plus de questions. Mais quel Israël le Hamas doit-il reconnaître ? Israël n’a pas clairement défini ses frontières. Le Hamas doit-il reconnaître Israel dans ses frontières de 1948 ? de 1967 ? ou de 2009 avec son mur synonyme d’apartheid, ses colonies (les colonies ont augmenté de 60% en 2008, l’année même de la conférence sur le « processus de paix » d’Annapolis, chiffre publié par Peace Now), ses citoyens arabes de deuxième rang et avec un Jérusalem-Est annexé ?
Tout observateur avisé ferait remarquer que le Hamas (à travers Haniyeh et Meshal) a plus d’une fois, fait connaître sa volonté de reconnaître Israël selon les frontières de 1967. L’information n’est pas secrète : ces déclarations ont été reprises par le Guardian, le Washington Post et bien d’autres publications, attestant de l’alignement du Hamas sur la volonté répandue parmi la communauté internationale : une solution à deux États.
Pourtant, un obstacle s’impose encore et toujours : le problème de la Charte du Hamas. Quelles que soient les propositions avancées par Meshal ou Haniyeh, la Charte revient sempiternellement les hanter.
Mais qu’en est-il de la Charte du Likoud ? Netanyahu est à la tête d’un parti de droite et sur le point de remporter les élections. Aussi, il est intéressant de regarder quelles idées il défend.
Dans la section « Paix et Sécurité » du programme du Likoud, document récent puisque édité en 1999, on peut lire : « la Paix est l’objectif premier d’Israël. Le Likoud souhaite renforcer les accords de paix existants avec les États arabes et s’efforcer de parvenir à des accords de paix avec l’ensemble des pays frontaliers d’Israël afin de trouver une solution de paix au conflit israélo-palestinien. »
Mais lorsque sont évoquées les colonies, voici ce qui est dit : « Les communautés juives de Judée, de Samarie et de Gaza sont une concrétisation des valeurs sionistes. L’implantation est l’expression du droit irréfutable du peuple juif à disposer de la terre d’Israël et constitue un atout important dans la défense des intérêts premiers de l’État d’Israël. Le Likoud s’attachera à renforcer et à développer ces communautés et s’opposera à leur démantèlement. »
Annihilant ainsi le moindre espoir d’une solution à deux Etats.
Au sujet d’un État Palestinien : « Le gouvernement israélien rejette fermement la création d’un État arabo-palestinien à l’ouest du Jourdain. Les Palestiniens peuvent vivre librement dans un contexte d’autonomie mais pas en tant qu’Etat indépendant et souverain. Ainsi, par exemple, dans le cadre des affaires étrangères, des questions de sécurité, d’immigration et d’écologie, leurs activités doivent être limitées par les impératifs liés à l’existence d’Israël, à sa sécurité et aux besoins de la nation. »
Annihilant ainsi tout espoir d’envisager un État palestinien souverain.
Sur la question de Jérusalem : « Jérusalem est la capitale éternelle et indivisible de l’État d’Israël et seulement de l’État d’Israël. Le gouvernement rejettera fermement tout proposition palestinienne envisageant la division de Jérusalem, en particulier le projet présenté à la Knesset par des factions arabes et soutenu par de nombreux membres du Parti Travailliste et du Meretz. »
Annihilant ainsi toute chance de négociations de paix puisque Jérusalem-est en tant que capitale d’un futur État palestinien n’est absolument pas négociable pour tout Palestinien.
En résumé, la Charte du Likoud ne reconnaît pas l’existence de la Palestine et réfute toute idée d’un État palestinien souverain.
Ce qui devrait logiquement suivre ne devrait donc être une surprise pour personne : la non-reconnaissance du Likoud par la communauté internationale et l’instauration d’un blocus a l’encontre d’Israël.
Frank Barat
A propos de l’auteur :
Frank Barat est un militant pour la paix. Installé à Londres, il publie des articles pour Counterpunch, Zmag, The Palestine Chronicle et d’autres sites internet et publications. Il a réalisé récemment « Life under occupation », documentaire sur la vie à Naplouse, dans les territoires occupés. Son livre d’entretiens avec Noam Chomsky et Ilan Pappé, intitulé « Le Champ du Possible » est paru récemment.
http://www.saphirnews.com/La-Charte-du-Likoud-ne-reconnait-pas-la-Palestine_a9812.html
Charte du Likoud, sur le site de la Knesset :http://www.knesset.gov.il/elections/knesset15/elikud_m.htm
Elle dit :
« Les communautés juives de Judée, Samarie et Gaza sont la réalisation des valeurs sionistes. La colonisation de cette terre est l’expression claire du droit inaliénable du peuple juif à la Terre d’Israël et constitue un atout important dans la défense des intérêts vitaux de l’Etat d’Israël. Le Likoud poursuivra le renforcement et le développement de ces communautés, et empêchera leur déracinement. » (...)
Le gouvernement israélien rejette catégoriquement l’établissement d’un Etat arabe palestinien à l’ouest du Jourdain.
La Judée et la Samarie sont la Cisjordanie.
Le Likoud va vraisemblablement remporter les élections de février (2009) en Israël. Son chef, Benjamin Netanyahu, promet d’étendre les colonies sionistes en Cisjordanie, position qui viole la loi internationale, la feuille de route et les autres plans de paix.

LA PLATEFORME DU LIKOUD

Ci-dessous des extraits du chapitre “Paix et Sécurité” de la plateforme du Parti Likoud.
Les fondements de la paix
La paix est l’objectif premier de l’Etat d’Israël. Le Likoud renforcera les accords de paix antérieurs avec les Etats arabes et s’efforcera de conclure des accords de paix avec tous les voisins d’Israël, dans le but de parvenir à une solution globale du conflit arabo-israélien.
Le Likoud cherchera à parvenir à la paix et à des frontières permanentes dans le cadre des traités de paix entre Israël et ses voisins, et cherchera une coopération avec eux au niveau pratique. Les accords de paix comprendront des relations diplomatiques totales, des frontières ouvertes à la libre circulation, la coopération économique et l’établissement de projets conjoints dans les champs de la science, de la technologie, du tourisme et de l’industrie.
L’engagement des Etats arabes envers la paix sera mesuré à l’aune de leurs efforts pour empêcher les activités hostiles des organisations terroristes sur leur territoire et le démantèlement de l’infrastructure de ces organisations. Ceci inclut la fermeture de leurs quartiers généraux et la prévention de guerres économiques et politiques et de tout acte hostile pendant les négociations.
LES PALESTINIENS
Déclaration d’un Etat
Une déclaration palestinienne unilatérale de l’établissement d’un Etat palestinien constituera une violation fondamentale et substantielle des accords avec l’Etat d’Israël et le sabordage des accords d’Oslo et de Wye. Le gouvernement adoptera les mesures immédiates draconiennes dans l’éventualité d’une telle déclaration.
Colonies
Les communautés juives en Judée, Samarie et Gaza sont la réalisation des valeurs sionistes. La colonisation de cette terre est l’expression claire du droit inaliénable du peuple juif à la Terre d’Israël et constitue un atout important dans la défense des intérêts vitaux de l’Etat d’Israël. Le Likud poursuivra le renforcement et le développement de ces communautés, et empêchera leur déracinement
La partition du Néguev
Israël rejette sur le champ les idées soulevées par les dirigeants du Parti Travailliste concernant l’abandon de parties du Néguev aux Palestiniens. Dans la pratique, ce projet signifierait que la « Ligne Verte » ne serait plus considérée comme une « Ligne Rouge », ce qui nous rapprocherait du plan de partition de 1947 puisque il ouvrirait la porte au principe que le sort de la Galilée, du Triangle et d’autres partis à l’intérieur d’Israël serait négociable. Le Likoud affirme que de telles propositions de la direction du Parti Travailliste peuvent littéralement provoquer la dislocation de l’Etat d’Israël.
Les Accords d’Oslo et de Wye River
Le Gouvernement d’Israël sauvegardera les intérêts vitaux de l’Etat dans les négociations avec l’Autorité Palestinienne. Ayant établi et méticuleusement adhéré au principe de réciprocité dans les négociations et d’application des accords, y compris le Mémorandum de Wye River, le gouvernement continuera à conditionner leur mise en oeuvre à la réalisation des engagements palestiniens. Le gouvernement continuera à exiger l’accomplissement des obligations palestiniennes suivantes :
- Guerre contre le terrorisme
L’autorité Palestinienne doit lancer une guerre systématique contre les organisations terroristes et leurs infrastructures. L’AP doit non seulement intensifier ses efforts pour empêcher les attaques, mais aussi agir avec détermination pour empêcher des actes terroristes potentiels en démantelant l’infrastructure terroriste qui s’est développée et s’est élargie dans les zones de l’AP depuis les Accords d’Oslo.
- Fin de l’incitation
Mettre fin à l’incitation contre Israël dans les médias palestiniens, le système éducatif et toutes les autres institutions palestiniennes et changer le mode anti-Israël habituel des médias et du système éducatif palestinien pour la reconnaissance d’Israël et le développement de relations de voisinages pacifiques et bonnes entre Juifs et Arabes.
- Collecte des armes
La confiscation des armes illégales détenues par les civils palestiniens et le retrait des armes des forces de l’AP autres que celles permises selon les accords concernant les secteurs extérieurs au territoire de l’AP.
- Réduire la taille de la police de l’AP
La taille de la police de l’AP doit être réduite au niveau permis selon l’accord.
Le statut permanent
Les objectifs globaux pour le statut final avec les Palestiniens sont : mettre fin au conflit entre Israël et les Palestiniens sur la base d’un accord stable et durable et remplacer la confrontation par un bon voisinage et la coopération, tout en sauvegardant les intérêts vitaux d’Israël comme Etat juif sioniste sécurisé et prospère.
Le gouvernement Likoud honorera tous les accords internationaux signés par ces prédécesseurs et s’efforcera de parvenir à un accord de statut final avec les Palestiniens. Le dialogue et les négociations politiques sont les seules manières de parvenir à un accord de statut final.
L’accord de statut permanent minimisera les dangers sécuritaires implicites dans les Accords d’Oslo. Le premier de ces dangers est la présence et l’expansion possible des forces sécuritaires palestiniennes à courte portée des centres israéliens de population, des bureaux du gouvernement, des structures d’urgence et des zones d’entraînement des Forces Israéliennes de Défense.
L’accord de statut permanent sera basé sur les principes suivants :
Autonomie
Le Gouvernement d’Israël rejette catégoriquement l’établissement d’un Etat arabe palestinien à l’ouest du Jourdain.
Les Palestiniens peuvent gérer librement leurs vies dans le cadre de l’autonomie, mais non en tant qu’Etat indépendant et souverain. Ainsi, par exemple, en matière d’affaires étrangères, sécurité, immigration et écologie, leurs activités doivent être limitées aux impératifs de l’existence, de la sécurité et des besoins nationaux d’Israël.
Jérusalem
Jérusalem est la capitale éternelle et unie de l’Etat d’Israël et seulement celle d’Israël. Le gouvernement rejettera catégoriquement les propositions palestiniennes de partage de Jérusalem, y compris le projet de diviser la ville présenté à la Knesset par les factions arabes et soutenu par de nombreux membres du Parti Travailliste et du Meretz. Le gouvernement rejette fermement les tentatives de sources diverses dans le monde, certaines d’origine antisémite, de remettre en question le statut de Jérusalem comme capitale d’Israël, et les 3000 années de lien spécial entre le peuple juif et sa capitale. Pour s’en assurer, le gouvernement poursuivra les décisions fermes qu’il a adoptées jusqu’à aujourd’hui :
- aucune activité diplomatique ne sera autorisée à la Maison d’Orient. Le gouvernement a mis fin au flot de visites des chefs d’Etat et des ministres à la Maison d’Orient, amorcée sous le gouvernement de gauche.
- la présence de la police israélienne à Jérusalem Est sera accrue. Ceci en plus de nouveaux postes de police et de renforcements dans les quartiers.
Le gouvernement Likoud agira avec vigueur pour continuer la résidence juif et renforcer la souveraineté israélienne dans les quartiers est de la ville, tout en amplifiant les améliorations des conditions de vie et de sécurité des résidents arabes. En dépit des protestations de la gauche, le gouvernement Likoud a constamment approuvé la continuation de la présence juive à l’intérieur de la Vieille Ville et dans la « Cité de David ».
Le Jourdain comme frontière permanente
La Vallée du Jourdain et les territoires qui la dominent seront sous souveraineté israélienne. Le Jourdain sera la frontière orientale permanente de l’Etat d’Israël. Le Royaume de Jordanie est un partenaire souhaité dans l’accord de statut permanent entre Israël et les Palestiniens sur des sujets sur lesquels il faudra convenir.
Zones de sécurité
Le gouvernement a réussi à réduire de façon significative l’extension du territoire que les Palestiniens espéraient recevoir par l’accord intérimaire. Le gouvernement insistera sur le fait que les zones de sécurité essentielles à la défense d’Israël, dont la zone de sécurité occidentale et les colonies juives, demeureront sous autorité israélienne.
Le Golan
Se basant sur la proposition du gouvernement dirigé par le Likoud, la 10ème session de la Knesset a promulgué la loi étendant la juridiction et l’administration israéliennes sur les Hauteurs du Golan, établissant ainsi la souveraineté israélienne sur ce secteur. Le gouvernement continuera à renforcer la colonisation juive sur le Golan.
Liban
Israël agira pour faire appliquer la résolution 425 du Conseil de Sécurité des Nations Unies de retirer les Forces Israéliennes de Défense du Liban, tout en garantissant des accords sécuritaires appropriés de manière à défendre ses citoyens au nord du pays et à garantir la sécurité des membres de l’armée du sud Liban. Israël s’abstiendra de toute démarche imprudente qui pourrait déplacer la ligne de front du sud Liban au nord de la Galilée.
Syrie
Israël continuera à chercher le renouvellement des négociations de paix avec la Syrie sans conditions préalables.
Traduction : MR pour ISM
http://www.ism-france.org/news/article.php?id=11112&type=analyse&lesujet=Sionisme
Frank Barat (via ISM)

Un bateau d’aide algérien prendra la mer dimanche prochain pour El-Arish et Gaza

Algérie - 03-08-2010

Par Palestine Info 
Un bateau d’aide algérien transportant 85 containers de fournitures médicales et de nourriture est prêt à partir pour la Bande de Gaza dimanche 8 août, a rapporté le journal algérien Al-Khabar lundi.
L’article indique qu’Ammar Talibi, vice-président du Syndicat des Savants Musulmans, a déclaré que l’aide venant de Bordj Bou-Arreridj, Setif, Blida, et Medea avait été transportée au quai d’El-Harrach, où le bateau est stationné. D’autres containers d’aide sont attendus de Tizi Ouzou, Relizane, Oran, et Constantine.
85 containers d’aide seront chargés à bord. Des activistes partiront en Egypte par avion pour y retrouver le bateau, qui devrait arriver à Al-Arish, où les containers seront déchargés pour être transportés par voie terrestre jusqu’à Gaza par Rafah.
L’ambassade égyptienne n’a pas fait d’objection à la liste des fournitures médicales et à la nourriture que le bateau emmènera à Gaza, a dit Talibi, niant que l’Egypte avait interdit l’entrée de produits alimentaires comme le sucre à Gaza. Il a cependant précisé que le gouvernement avait auparavant interdit le sucre acheté en Egypte soit acheminé à Gaza.
Le Syndicat algérien des Savants Musulmans a posé comme condition que l’ambassade égyptienne prenne personnellement la responsabilité de la livraison de l’aide.
Les containers transporteront du lait, des conserves, du sucre, du riz, de la farine, des aliments lyophilisés, de l’huile, des fournitures scolaires, des jouets et des fournitures médicales. 

Khaled Jaber (5 ans) témoin de l'arrestation de son père Fadel par la police des frontières sioniste dans le village de Baka aux environs de Al Khalil en Cisjordanie, lundi 2 août.

Hébron - 03-08-2010

Par Al-Ryadh 
La famille de Khaled, constituée d'agriculteurs, est accusée de voler l'eau de la colonie sioniste voisine... La police sioniste a arraché les tuyaux d'irrigation des champs et des vignobles et arrêté toute la famille du petit.















Des voisins ont affirmé qu'ils avaient des justificatifs montrant que leur activité agricole était conforme à la légalité et qu'ils payaient la redevance pour l'eau de l'irrigation à l'administration publique de l'eau palestinienne.
Badrane Jaber, grand-père du petit Khaled, a déclaré que cette terre était leur seule source de revenu et que c'était la deuxième fois en un mois que la police sioniste arrachait les tuyaux d'irrigation, leur imposant des coûts de réparation insupportables.
Umm Ghassan, grand-mère du petit a affirmé que cette terre était la leur, qu'ils y étaient nés et qu'ils y seraient enterrés quoi qu'il arrive.




 Voir aussi la video : http://www.youtube.com/watch ?v=VcC1sXsu6Sw