Ces deux organisations, qui voulaient conduire une enquête 
indépendante sur les combats entre Israel et la résistance palestinienne
 à l’intérieur de la bande de Gaza, se sont fait barrer la route par 
Israël.
	Ces deux ONG ont demandé à Israel l’autorisation d’entrer dans la 
bande de Gaza depuis le 7 juillet. La première excuse avancée a été que 
la frontière d’Erez était fermée et qu’aucune autorisation n’était 
accordée jusqu"’à nouvel ordre, ce qui est faux, indique Amira Hass dans
 Haaretz.
	Puis l’administration israélienne des territoires palestiniens 
occupés a ensuite déclaré qu’aucune des ces deux ONG n’était enregistrée
 en tant qu’association humanitaire auprès du ministère israélien des 
affaires sociales. Les deux organisations souhaitaient envoyer des 
experts militaires ayant des connaissances sur les différents types 
d’armes et de munitions, afain d’évaluer les affirmations palestiniennes
 et israéliennes concernant les combats.
	Ce qui est particulièrement important quand on sait que des preuves 
physiques telles que les cratères provoqués par l’impact de missiles ou 
les traces de munitions disparaissent rapidement après les combats.
	Ces deux ONG qui ne peuvent être accusées de parti pris vu les 
rapports qu’elles ont publié par le passé, mettant y compris en cause le
 Hamas, sont pourtant interdites d’entrée à Gaza par Erez depuis 2006 en
 ce qui concerne les enquêteurs de Human Right Watch et 2012 ceux d’ 
Amnesty International.
	Amnesty International a demandé à plusieurs ministres des Affaires 
étrangères européens de soulever ce problème dans leurs échanges 
diplomatiques avec Israël. Aucune réponse à ce jour.
Haaretz
http://oumma.com