La médiation égyptienne dans les pourparlers
israélo-palestiniens du Caire pour tenter de rendre permanent le
cessez-le-feu dans la bande de Gaza a proposé mercredi de reporter à des
négociations ultérieures certains points de désaccord persistant, selon
un document que l'AFP a pu consulter.
Ces ultimes pourparlers sont cruciaux à environ six heures de
l'expiration d'un cessez-le-feu observé depuis lundi. La délégation
palestinienne a en outre réaffirmé à l'AFP que le Hamas, le mouvement
islamiste qui contrôle la bande de Gaza, refusait de désarmer comme
l'exige Israël.
Les services de renseignements égyptiens, qui conduisent la
médiation, ont proposé aux belligérants de s'entendre sur un
cessez-le-feu permanent et de reporter d'un mois les discussions sur une
exigence-clé des Palestiniens: l'ouverture d'un port et d'un aéroport,
pour alléger le blocus qui asphyxie l'enclave, selon des propositions
écrites qu'un journaliste de l'AFP a pu consulter.
Dans ce même document, les médiateurs proposent aussi de reporter
d'un mois les discussions sur un autre sérieux point de blocage des
pourparlers: la restitution par le Hamas des corps de deux soldats
israéliens tués contre la libération de prisonniers palestiniens.
Egalement, l'Egypte propose un accord de cessez-le-feu permanent
prévoyant que la zone-tampon le long de la frontière de la bande de Gaza
avec Israël soit graduellement rétrécie et placée sous la surveillance
des forces de l'ordre de l'Autorité palestinienne, basée en Cisjordanie
et dirigée par le président Mahmoud Abbas.
Le Hamas, principale cible d'Israël dans son offensive lancée le 8 juillet dans la bande de Gaza, contrôle de facto l'enclave.
Quant à la levée du blocus de Gaza, exigé par les Palestiniens, le document égyptien reste vague, se contentant de dire que des points de passage fermés seraient ouverts en vertu d'accords entre Israël et l'Autorité palestinienne.
Quant à la levée du blocus de Gaza, exigé par les Palestiniens, le document égyptien reste vague, se contentant de dire que des points de passage fermés seraient ouverts en vertu d'accords entre Israël et l'Autorité palestinienne.