| [ 14/10/2011 - 00:12 ] | 
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Le Caire – CPI 
Lorsque la résistance palestinienne et 
l’Entité sioniste signaient l’accord d’échange de prisonniers, une 
délégation du mouvement de la résistance islamique Hamas et une autre du
 mouvement du Fatah se trouvaient au Caire. Cette coïncidence soulève 
différentes questions sur la réconciliation et son avenir, notamment 
avec la nouvelle position égyptienne quant à ce dossier si épineux. 
    Deux dossiers
   
Le parrain égyptien, au vu de sa réussite 
dans le dossier de la transaction de captifs, croit pouvoir terminer au 
mieux l’accord de réconciliation entre le Hamas et le Fatah. De grandes 
enjambées ont été effectuées dans ce chemin de réconciliation, depuis la
 chute de Moubarak. 
    Que veut le Fatah ?
   
En tout cas, le Fatah, dit un analyste qui 
préfère rester anonyme, vient au Caire pour que le nom de son mouvement 
soit attaché, au moins de loin, à cette flagrante réussite de la 
transaction menée par le mouvement du Hamas de A à Z. La délégation du 
Fatah, toujours selon cet analyste, vient au Caire chercher une 
consolation suite à l’échec des efforts de Mahmoud Abbas, président de 
l’autorité de Ramallah, quant à la reconnaissance d’un Etat palestinien 
par les Nations Unies, et surtout après le refus de la Colombie, membre 
non permanent du Conseil de Sécurité. 
Ahmed Azza, chef de la délégation du 
mouvement du Fatah, est au Caire depuis quelques jours. Il a déclaré que
 sa rencontre avec Mechaal permettrait de discuter du « dossier de 
l’application de la réconciliation, le plus tôt possible ». 
    De nouvelles avancées ?
   
Cependant, les informations récoltées par 
notre Centre Palestinien d’Information (CPI) disent qu’il n’y a rien de 
neuf dans ce dossier. Dr. Moussa Abou Marzouq, vice-président du bureau 
politique du mouvement du Hamas, a confirmé cela, il y a quelques jours.
 Ce qui est nouveau, en revanche, c’est que le parrain égyptien essaye 
de pratiquer toutes les pressions possibles sur le mouvement du Fatah 
pour qu’il rende plus souples ses positions, surtout en ce qui concerne 
le chef du gouvernement. 
    Une maturité ascendante
   
Une source palestinienne résidant au Caire 
remarque que le Hamas essaye de faire participer le mouvement du Fatah à
 ces moments de joie : la célébration de la signature de l’accord 
d’échange de prisonniers. En même temps, le Hamas essaye de ne pas 
répondre à quelques déclarations provocatrices venant de quelques 
membres du Fatah, comme par exemple du chef Ziyad Abou Aïn qui a tout 
fait pour minimiser la transaction et les efforts donnés pour l’obtenir.
 Par contre, le Hamas a salué les déclarations du président Abbas qui 
avait, pour sa part, salué la transaction. Selon la source, ces 
« positions du Hamas reflètent sa maturité ». 
    Saisir l’occasion pour avancer
   
Notons enfin que le Hamas avait envoyé sa 
délégation pour mettre en application l’accord d’échange de prisonniers,
 a dit une source proche du mouvement de la résistance islamique Hamas. 
Le Hamas profitera de l’occasion pour discuter avec les Egyptiens du 
dossier de la réconciliation. Il leur demandera d’inciter « les frères 
du Fatah à entamer un dialogue stratégique global ». 
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