Fathi Hammad  le ministre de l'intérieure et de la sécurité 
nationale à Gaza , en compagnie d’un certain nombre de chefs des 
appareils sécuritaires ont participé  à une fête organisée par le 
mouvement du Fath, dimanche soir, en l’honneur des prisonniers libérés 
dans le cadre de la Transaction d’échange des détenus, souhaitant par 
là, concrétiser l’esprit national et l’union dans la pratique.
Hammad
 et les responsables des appareils , étaient en tournée de visite des 
détenus libérés , pour leur  exprimer les félicitations , et parvinrent à
 hauteur du foyer du prisonnier relaxé Aymen El Far, qui a accompli  -  21
 ans d’une peine d’emprisonnement à perpétuité- , la fête a eu lieu 
devant le foyer de ce dernier,  dans la région de Cheikh Radhouane sis 
au nord de la ville de Gaza.
S’adressant aux 
participants, Hammad leur a exprimé le bienvenue en ces mots : En cet 
endroit qui concrétise l’Union , la Transaction   «  
Loyalisme des libres » a concrétisé l’Unité Nationale et constitué une 
victoire militaire, sécuritaire et, des négociations palestiniennes, 
assurant qu’elle ne sera pas la dernière en date.
Il a
 ajouté : «  cette Transaction avait une autre connotation, elle a 
été  conclue sur un territoire palestinien , par des responsables 
palestiniens et des négociateurs palestiniens    signalons en outre que 
  « la voie de la victoire est ascendante et, celle-ci réclame plus de 
sang d’unité nationale, d’abnégation et la sauvegardé des constantes 
palestiniennes » .
Il est utile de rappeler que le 
Mouvement el Fath a organisé des cérémonies, et affiche ses bannières 
sur les maisons des détenus libérés : il a aussi organisé des marches, 
pour rendre visite aux prisonniers relaxés , sans la moindre opposition 
du gouvernement de Gaza, en contradiction totale  avec la situation sur 
la rive occidentale, où les appareils sécuritaires de l’Autorité on 
donné l’assaut à un certain nombre de foyer des relaxés et on exigé la 
suppression des bannières de Hamas, du  Jihad et même du Front 
populaire, devant les regards pleinement indignés des familles.