| [ 18/04/2011 - 23:40 ] | 
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|             Gaza – CPI Les occupants israéliens et leurs  administrations pénitentiaires mènent une pure politique de diversion,  en ce qui concerne les détenus palestiniens de longue date. Ils  profitent de ce silence radio, de cette négligence internationale face à  leur affaire et à l’affaire de tous les captifs palestiniens enfermés  dans les prisons israéliennes. En effet, sur la scène internationale, on  ne trouve aucune institution officielle ou officieuse traiter ces  dossiers de façon sérieuse et approfondie.      Qui sont les anciens captifs ?    Riyad Al-Achqar, directeur du bureau  d’informations du ministère des captifs et des libérés, dans la bande de  Gaza, dit au correspondant du Centre Palestinien d’Information (CPI)  que les anciens captifs sont emprisonnés par les occupants israéliens  avant les accords d’Oslo, en 1994, et qu’ils sont encore derrière les  barreaux. Les occupants refusent de les libérer, en aucun cas, sous  prétexte qu’ils ont du sang sur les mains. Quelques-uns d’entre ces anciens captifs  ont quitté la prison, mais quelque 304 personnes restent toujours  enfermées ; ces captifs constituent 4,4% du nombre de captifs  palestiniens, qui est actuellement de 6800. Le nombre de doyens des captifs  palestiniens qui ont passé plus de vingt ans de leur vie derrière les  barreaux des occupants israéliens a atteint 137 personnes. Le héro Naïl  Saleh Al-Barghouthi est le plus ancien. Al-Barghouthi, originaire de la  Cisjordanie, est en prison depuis le 4 avril 1978. Le plus ancien captif  originaire de la bande de Gaza est le héro Salim Ali Al-Kayyal. Il est  détenu depuis le 30 mai 1983. Fouad Qassem Arafat Ar-Razem, plus ancien  captif, originaire de la ville d'Al-Quds, est détenu depuis le 30  janvier 1980. Sami Khaled Younes, originaire des territoires occupés en  1948, est emprisonné depuis le 5 janvier 1983. Son âge a dépassé les  quatre-vingts ans. Ainsi, il est le captif le plus âgé. Et le plus ancien captif arabe, le doyen  des captifs arabes, c’est Sidqi Solayman Al-Moqt, 41 ans. Cet homme  originaire du Golan syrien occupé a été arrêté le 23 août 1985.      Des conditions difficiles    Al-Achqar attire l’attention sur les  souffrances dans lesquelles vivent les anciens captifs, dans les prisons  israéliennes. Ils ont perdu beaucoup de leurs parents, de leurs amis,  de leurs connaissances. Quelques-uns ont même perdu des enfants, des  femmes, des familles, sans que les forces israéliennes d'occupation leur  aient  permis de les rencontrer. A titre d’exemple, le captif Fakhari  Al-Barghouthi, le deuxième plus ancien captif palestinien, a perdu son  père, sa mère, son frère, sans pouvoir les voir.      L’occupant se retire de ses obligations    Pour sa part, Ismaël Al-Thawabita,  directeur du "Centre palestinien de la défense des captifs", confirme  que les autorités de l’occupation israélienne sont revenues sur leurs  obligations quant à la libération des anciens captifs palestiniens.  Elles sont revenues sur l’accord de Charm Al-Cheikh, signé le 4  septembre 1999. Plus d’une décennie s’est écoulée, et ils ne sont  toujours pas libérés.      Des conditions difficiles    Les anciens captifs perdent les années de  leur vie dans des conditions des plus difficiles, des conditions venant à  l’encontre de tous les conventions et traités internationaux, en plus  de cette négligence médicale. Al-Thawabita a appelé toutes les  institutions locales, régionales et internationales à pratiquer toutes  les pressions possibles sur les autorités de l’occupation israélienne  afin qu’elles arrêtent leurs agissements pratiqués contre tous les  captifs palestiniens, les anciens en particulier. Il a appelé tous les médias, les médias  arabes, les chaînes satellitaires en particulier, à mettre l’affaire des  captifs palestiniens sous la lumière du jour, ainsi que les crimes  sionistes pratiqués à leur encontre.  |