| [ 27/03/2011 - 03:44 ] | 
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|             Palestine – CPI Pour exprimer leur refus total de cette  violence qui frappe les rues et les ruelles de la ville de Tira, dans  les territoires palestiniens occupés en 1948, beaucoup sont sortis en  manifestation. De toutes tendances, de tous âges, les gens sont sortis  en colère contre ces personnes qui terrorisent la ville et perturbent  son calme ancestral. La manifestation a été organisée par un groupe de jeunes libres refusant toute violence dans la société de Tira. Sur leur page facebook,  ils ont appelé à une manifestation contre cette violence qui frappe  leur société et contre la police qui ne fait rien pour chercher les  malfaiteurs. Le défilé a commencé devant le lycée Omal.  Les participants hissaient des pancartes condamnant la violence et la  défaillance de la police. Le maire de la ville Mamoun Abdou Al-Hay, beaucoup de directeurs et d’instituteurs, les familles de victimes y étaient présents. Au nom de l’union des jeunes, l’avocat  Adham Ziyad Iraqi y a donné un petit discours. Il a montré son  étonnement de voir la ville de Tira ravagée par la violence, cette ville  qui était la fierté des villes arabes. Il a montré aussi son  appréhension de voir cette violence s’installer et que tout le monde  baissent les bras. Tout le monde est alors appelé à participer à la  vaincre. Les jeunes ont allumé une mèche d’espoir en appelant à cette  manifestation. Il reste maintenant des mesures pratiques à prendre, a  dit l’avocat : ramasser les armes hors-la-loi, installer des caméras de  surveillance partout dans la ville, constituer des patrouilles de  contrôle, faire des pressions sur la police afin qu’elle assume ses  responsabilités, contribuer aux aides aux victimes de la violence. Mme Arabia Mansour y a aussi donné un petit  discours, au nom des victimes. Elle a parlé d’un grand manque  d’établissements et de clubs qui pourront remplir le temps des jeunes et  les sauver de la violence. C’est la mairie qui en porte la grande  responsabilité. La police y est aussi pour quelque chose dans cette  affaire, avec sa passivité face aux criminels. Cette même police qui  peut trouver toute personne qui dénigre le drapeau israélien, en une  demi-heure ! Mlle Hind Khatib a parlé au nom du lycée  Al-Oloum. Elle trouve que la violence est devenue une réelle catastrophe  qui ronge la société. Ella a fait le pari sur une solution : que les vingt mille habitants s’unissent pour faire face à ce fardeau. Au nom du collège, Mlle Najwan Iraqi a  commencé par se poser des questions sur les raisons qui poussent l’élève  à réagir de façon négative, dans la maison, à la rue et à l’école.  Est-ce que c’est une question de vengeance, de haine, de jalousie ? Ou  est-ce pour des raisons financières ? Vaincre ce phénomène se fera en répandant  la culture, l’éducation, avec des conférences, es ateliers de travail.  Il faut tout faire pour rendre à la ville de Tira son élégance et sa  réputation. Mlle Lamis Al-Titit a parlé de ce phénomène  de violence qui envahit notre société arabe. Il est très mauvais et  doit être déraciné. Tout le monde connaît les conséquences désastreuses  de sa banalisation. La violence dans la ville de Tira prend plusieurs  visages : des incendies de voitures et de biens, des tirs sur les gens.  L’homme ordinaire, dit-elle, doit assumer ses responsabilités avec les  établissements de l’Etat, de la municipalité et les mosquées. Elle a  appelé les parents à assumer leurs responsabilités et à bien éduquer  leurs enfants.      Article inspiré du site Arabes 48  |