Sous le titre « Les protestations en Egypte : indications préliminaires »,  une étude stratégique  israélienne appelle Tel Aviv à se tenir prête pour les changements radicaux qui s’imposeront durant  la période post-Moubarak,  sur la base que  "le régime de Moubarak est  terminé quelque soit les résultats de l'insurrection actuelle ».  
  Dans son étude - publiée par l'Institut pour les études de sécurité  nationale à l'Université de Tel-Aviv –  l’auteur Samuel Ivan, un  chercheur spécialisé dans le Moyen-Orient et les affaires égyptiennes,   souligne  le rôle de la chaîne qatarie al-Jazira et les sites internet   en tant que  promoteurs des soulèvements populaires, « soulèvements qui  risque de se propager dans toute la région ». Allant même jusqu'à  accuser al-Jazira de ne pas se contenter de couvrir les évenemenst mais  de diriger l'opinion publique arabe! 
L'étude indique que « le président Moubarak est aujourd'hui confronté à la plus dangereuse difficulté depuis sa succession au président Anwar Sadate il y a une trentaine d'années ».
L'étude indique que « le président Moubarak est aujourd'hui confronté à la plus dangereuse difficulté depuis sa succession au président Anwar Sadate il y a une trentaine d'années ».
 Samuel Ivan estime que   "l'explosion  de l’Egypte", a été causée par la situation économique, la corruption  dans le gouvernement, et encouragée par la révolution de la Tunisie.  
 Ivan explique que "pendant que les  pauvres en Egypte luttent contre la misère et la faim, pendant que la classe moyenne souffre de  privation et de marginalisation, le régime mène une vie d’extravagance et de luxe."   L'étude note  «que ces manifestations  sont  le produit d'une  initiative populaire et non de l'opposition, malgré sa participation à  ce sujet, ce qui met à rude épreuve le régime pour confronter  les   vagues de colère du peuple égyptien ».  
 Selon Ivan ,  « l'armée égyptienne joue un rôle crucial dans la détermination de  l'avenir de l'Egypte, comme cela a été le cas de la Tunisie, notant que l’armée égyptienne n’est pas préparé  à faire face  aux manifestants ». 
L’auteur de l’étude s’attend à ce que "les dirigeants du régime au pouvoir fassent pression sur Moubarak pour se retirer d'urgence et nommer un gouvernement provisoire en attendant la tenue de nouvelles élections parlementaires", ajoutant que "les expériences de la Tunisie et de l'Egypte risquent de se répéter dans d’ autres pays arabes ".
Pour ce qui est des États-Unis, Samuel Ivan estime qu’ "ils sont dans une position embarrassante, obligés à la fois de se montrer tolérants face à un peuple qui demande ses droits légitimes, et conciliants face à un allié primordia pour les intérêts vitaux américains au Moyen-Orient " !
« Et donc, le comportement des Etats-Unis avec le président Moubarak risque fort d’influencer sur son statut par rapport aux autres pays alliés des Etats-Unis dans la région », conclut l’étude !
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L’auteur de l’étude s’attend à ce que "les dirigeants du régime au pouvoir fassent pression sur Moubarak pour se retirer d'urgence et nommer un gouvernement provisoire en attendant la tenue de nouvelles élections parlementaires", ajoutant que "les expériences de la Tunisie et de l'Egypte risquent de se répéter dans d’ autres pays arabes ".
Pour ce qui est des États-Unis, Samuel Ivan estime qu’ "ils sont dans une position embarrassante, obligés à la fois de se montrer tolérants face à un peuple qui demande ses droits légitimes, et conciliants face à un allié primordia pour les intérêts vitaux américains au Moyen-Orient " !
« Et donc, le comportement des Etats-Unis avec le président Moubarak risque fort d’influencer sur son statut par rapport aux autres pays alliés des Etats-Unis dans la région », conclut l’étude !