Tel Aviv-PNN- Après l’entrevue avec le ministre des affaires étrangères israélien, Avigdor Liberman, l’Union Européenne a ouvertement critiqué la proposition de loi quant à une enquête sur les ONG de gauche.
On peut lire dans cette déclaration de Bruxelles que « l’Union Européenne rappelle le rôle vital que jouent les ONG et la société civile en général, notamment dans l’ouverture démocratique. Elle demande à Israël de promouvoir ce secteur et de limiter les actions qui pourrait réduire leur espace de liberté… Dans ce contexte, l’UE se dit préoccupée quant à la proposition parlementaire israélienne qui permettrait d’enquêter sur les fonds financiers des ONG et de voter des loi sur le soutien financier venu de partis politiques étrangers ». Cette possible enquête sur les ONG de gauche a déjà très critiquée par les hommes politiques israéliens, parmi eux, Shimon Peres, qui a déclaré un mois plus tôt que cette mesure « met à mal la démocratie ». Le conseiller juridique du Gouvernement Yehuda Weinstein a affirmé que ce plan aurait un « effet néfaste » pour les droits de l’Homme en Israël. Les Etats-Unis sont eux aussi opposés à cette mesure.
La Knesset devrait voter la loi le 28 février prochain. Cette loi devrait statuer sur les points qui pourraient mener à une enquête contre les ONG.
Le journal Haaretz a lui critiqué sans appel cette proposition de loi affirmant qu’Israël a désormais une image de plus en plus négative auprès des Américains. Autres causes de cette image dégradée : le gel des négociations israélo-palestiniennes et le refus de stopper les colonies en Cisjordanie en septembre 2010.
Le journal Haaretz a lui critiqué sans appel cette proposition de loi affirmant qu’Israël a désormais une image de plus en plus négative auprès des Américains. Autres causes de cette image dégradée : le gel des négociations israélo-palestiniennes et le refus de stopper les colonies en Cisjordanie en septembre 2010.
