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dimanche 9 janvier 2011

Le Mossad, à l'origine de l'assassinat des scientifiques nucléaires iraniens

08 Janvier 2011 19:05 
IRIB - Le patron sortant du Mossad, Meir Dagan, a quitté, jeudi, les services d’espionnage israéliens, dans des circonstances, où, d'après "Haaretz", l’assassinat des scientifiques iraniens, sous sa direction, au sein du Mossad, faisait partie de ses grands succès professionnels! Sous le commandement de Dagan, le Mossad s’est transformé en un acteur clé, sur la scène internationale. Les rencontres secrètes entre Meir Dagan et l’ex-Président des Etats-Unis, George W. Bush, et avec d’autres responsables européens et moyen-orientaux, en sont la preuve, écrit "Haaretz", dans un reportage, sur la fin de la carrière de Dagan, à la tête des services d’espionnage israéliens. Pendant le mandat de Dagan, à la tête du Mossad, les services secrets israéliens s'étaient concentrés sur deux sujets importants: le nucléaire iranien et l’assassinat des leaders du Hezbollah et du Hamas, mais aussi, des scientifiques iraniens, dont la plupart, pour ne pas dire tous, ont été effectués, en collaboration avec le Mossad, ajoute "Haaretz". Après 8 ans d'activités, à la tête du Mossad, Meir Dagan a, officiellement, quitté ses fonctions, ce jeudi, pour céder sa place à Tamir Pardo. Le quotidien britannique, "Daily Telegraph", a écrit, dans un article, que le terrorisme faisait partie de la guerre indirecte et larvée lancée contre le programme nucléaire iranien. Le 29 novembre 2010, les éléments inféodés aux étrangers ont visé, dans deux attentats, séparés, à Téhéran, deux scientifiques nucléaires de renom, membres du corps enseignant de l'Université Shahid Beheshti de Téhéran. L'un des deux professeurs, Majid Shahriari, est tombé en martyr, tandis que l'autre, Fereydoun Abbasi, était blessé. En effet, les Etats-Unis et le régime sioniste se partagent le travail, pour entraver le programme nucléaire civil iranien. Pour atteindre cet objectif, tous les moyens leur semblent bon. Ils recourent au terrorisme, se servent des sociétés versées dans l'espionnage, instrumentalisent le Conseil de sécurité et perturbent la coopération entre l'Iran et l'AIEA, l'Agence internationale de l'Energie atomique. Au seuil de sa tournée, dans la région, la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, a révélé que l'un des principaux objectifs des Etats-Unis consistait à continuer d'encourager les pays arabes à appliquer les sanctions contre l'Iran. Ces agissements et ces tergiversations interviennent, à un moment où l'Iran et le groupe 5+1 vont reprendre, à Istanbul, leurs négociations autour du paquet de propositions iranien et des points communs, de part et d'autre. En vérité, les Etats-Unis et le régime israélien sont inquiets de voir l'Iran devenir un exemple à suivre dans la région. C'est pourquoi, ils ont orchestré une vaste campagne d'intoxication contre les activités nucléaires civiles iraniennes, avec, pour objectif, de provoquer des crises et de détourner, ainsi, l'attention de l'opinion publique mondiale du vrai danger qui émane de l'arsenal nucléaire israélien. Et c'est, dans un tel contexte, que le Conseil de sécurité de l'ONU doit répondre de l'implication des services d'espionnages israéliens et américains, dans l'assassinat des scientifiques nucléaires iraniens.
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