| [ 29/01/2011 - 18:21 ] | 
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|             Ramallah – CPI Dr. Abdul-Satar Qassem, professeur en sciences politiques  en Cisjordanie occupée a décrit les marches limitées qui ont été  organisées en Cisjordanie occupée pour soutenir l'ex-président de  l'autorité palestinienne, Mahmoud Abbas et son groupe négociateur comme étant fausses, et élaborées sur le modèle de ce que faisaient l'intelligence arabe. Dans une déclaration exclusive, Dr. Qassem a affirmét, le vendredi 28/1 : "Ces  manifestations sont irréelles et s'inscrivent dans le modèle des actes  des services de renseignements arabes qui forcent les institutions de  l'Etat et les employés à montrer leur loyauté au gouverneur sous la  pression de la menace et l'extorsion des salaires". Il a souligné que s'il y avait un libre  arbitre en Cisjordanie occupée, personne ne participerait aux  manifestations, mais les manifestations de ces derniers jours sont  uniquement composées de policiers et d'employés de l'Autorité  palestinienne ainsi que certains élèves pour l'exécution d'un objectif  particulier. Dr. Qassem a considéré que ces  manifestations sont similaires aux marches convoquées par le parti  gouverneur en Tunisie pour montrer qu'il y a un soutien populaire au  président tunisien déchu, Zine El Abidine Ben Ali, après son troisième discours, lorsque des rassemblements ont eu lieu un jour avant sa fuite. "S'il y a une volonté libre en Cisjordanie Occupée, les manifestations seraient organisées pour dénoncer les concessions ou au minimum pour exiger une enquête sur les documents révélés par la chaîne "al-Jazeera" dont la majorité ont dévoilé des informations connues par les observateurs et les citoyens palestiniens", a-t-il dit. Dr. Qassem a considéré que la Cisjordanie  souffre de l'absence d'une direction qui conduit le peuple dans  l'affrontement de la répression et exprime son opinion en liberté et les  conditions sur le terrain n'aident pas les indépendants à jouer ce  rôle. Il a mis en garde sur la continuation de la répression et la guerre contre les libertés  ainsi que la situation actuelle en Cisjordanie, des marches sont  prévues, surtout que le train du changement vers les intérêts des  peuples et la nation a été lancé dans toute la région après ce qui s'est  passé en Tunisie.    Il a dit : "La Tunisie ne sera plus  jamais comme avant, c'est maintenant une nouvelle étape historique dans  le monde arabe, indépendamment de ce qui se passe en Egypte, il est  impossible que les choses ne changent pas, et le processus de  transformation dans le monde arabe a commencé une nouvelle phase qui se  cristallise en faveur de la nation, loin du capitalisme et de la  domination mondiale".  |