Mercredi, 20 Octobre 2010 20:37
IRIB - Dans le vertigineux chassé-croisé dont la région est ces derniers temps le théâtre, la violation de l'espace fait la routine pour le régime sioniste et son aviation. En fait on ne compte plus le nombre de fois que les chasseurs israéliens transgressent en toute impunité le ciel libanais, volent à basse altitude, brisent le mur du son, le sillonnent… et après cette séance de spectacle ils regagnent leur niche. Cette fois-ci, c'était une douzaine de chasseurs bombardiers qui, crachant et vrombissant, ont fait irruption dans le ciel du pays du Cèdre et violé l'intégrité territoriale d'un pays souverain et membre à part entière des Nations unies. L'armée en fait un compte rendu dans lequel elle explique comment le mardi 19 octobre, les appareils israéliens ont sillonné plus de cinq heures durant, le ciel libanais. Pourtant la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'Onu est claire sans équivoque ni ambages, le régime sioniste doit respecter l'espace aérien, maritime et terrestre du Liban. Or, le paradoxe du problème libanais se manifeste lorsque le secrétaire général de la même instance qui a adopté la résolution précitée, M. Ban Ki-moon établit un rapport partial en faveur du régime sioniste. Il demande le désarmement du Mouvement de la Résistance du Hezbollah libanais, une démarche qui selon M. Ban renforce la souveraineté du Liban. La réponse du Hezbollah ne s'est pas faite attendre, voyant dans ce rapport une ingérence flagrante dans les affaires intérieures du Liban, d'un Liban qui attend le jugement en première instance du TSL, le Tribunal spécial pour le Liban, chargé du dossier Rafic Hariri. C'est dans un tel contexte que les responsables libanais s'emploient pour garder à l'écart le pays des machinations que concoctent l'Occident et Israël.